DIRECT-Ukraine : Volodymyr Zelensky attendu à Washington, première sortie internationale depuis le début de l'invasion russe

L'Ukraine regagne du terrain dans la région de Lougansk (est), après ses succès dans celles de Kherson (sud) et Kharkiv (nord-est). Ce soir, le président Zelensky annonce la reprise de trois villages dans le Sud. Pendant ce temps, Vladimir Poutine s'approprie la centrale nucléaire de Zaporijjia par décret.
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Zelensky à Bakhmout auprès de soldats
Volodymyr Zelensky s'est rendu hier à Bakhmout, au près des soldats pour leur remonter le moral. La majorité des personnes rencontrées ce mercredi dans les rues dévastées de Bakhmout ignoraient tout de la visite du président dans leur ville. 
© service de presse de la présidence ukrainienne via AP
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20h14 TU. Zelensky annonce la reprise de nouveaux villages aux Russes dans le Sud

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce ce soir que trois nouveaux villages ont été repris par les forces de Kiev à l'armée russe dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine où les troupes de Moscou sont en difficulté.

"Novovoskressenské, Novogrygorivka et Petropavlivka dans la région de Kherson ont été libérés au cours des dernières 24 heures", a indiqué le président Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, assurant que la contre-offensive ukrainienne "se poursuit".


19h28 TU. Mondial-2030 : Espagne et Portugal intègrent l'Ukraine à leur candidature

Offrant un front européen fortement teinté de politique, l'Espagne et le Portugal ont intégré l'Ukraine à leur candidature commune pour accueillir la Coupe du monde 2030 de football, plaidoyer pour "l'espoir" en pleine guerre.


"Maintenant ce n'est plus la candidature ibérique", officialisée en juin 2021, "c'est la candidature européenne", a déclaré le président de la fédération espagnole (RFEF), Luis Rubiales, lors d'une conférence avec ses homologues portugais et ukrainien.

Pour le centenaire du joyau du ballon rond, lancé en Uruguay en 1930, les trois pays entendent "symboliser l'unité de l'Europe", avec l'appui de l'UEFA qui accueillait ce point-presse, a souligné de son côté Andriy Pavelko, le patron du football ukrainien.

Cette possible coorganisation par trois pays non limitrophes pose nombre de questions pratiques, de la préparation des infrastructures aux déplacements des joueurs, médias et supporters, illustrées à l'été 2021 par la tenue de l'Euro-2020 dans onze villes-hôtes à travers tout le continent.

L'annonce a été saluée par le président Zelensky comme un "symbole de victoire".

"L'Ukraine perdurera, prévaudra et sera reconstruite grâce à la solidarité de ses partenaires", a-t-il ajouté.
"Il s'agit de notre candidature commune. Les chances qu'elle soit satisfaite sont assez élevées", a encore indiqué Volodymyr Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Il a jugé "très symbolique" que deux pays de l'UE, l'Espagne et le Portugal, et l'Ukraine, qui aspire à y entrer, "seront en mesure d'organiser ensemble la Coupe du monde".

17h49 TU. Le plafonnement du pétrole russe "rendrait l'avantage à Poutine" selon le patron de Total

Le plafonnement du prix du pétrole russe, un mécanisme voulu par les pays du G7 pour limiter les revenus de Moscou, est "une mauvaise idée" qui redonnerait la main au président russe, a affirmé le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné.

Patrick Pouyanné, PDG de TOTAL en mai 2021.
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies en mai 2021.
© AP Photo/Christophe Ena


"Je pense que c'est une mauvaise idée parce que c'est une façon de rendre l'avantage au (président russe) Vladimir Poutine", a déclaré Pouyanné, qui s'exprimait lors de la conférence Energy Intelligence Forum, qui se tient à Londres et dure jusqu'à demain.
"Ce dont je suis certain, c'est que si nous faisons cela, alors Poutine dira 'nous ne vendons pas notre pétrole' et le prix ne sera pas à 95 dollars, il sera à 150 dollars. Ce n'est pas quelque chose que je voudrais donner à Vladimir Poutine", a-t-il ajouté.

En septembre, les pays du G7 avaient décidé de plafonner "urgemment" le prix du pétrole russe, un mécanisme complexe à mettre en place, en invitant notamment une "large coalition" de pays à le mettre en oeuvre, pour limiter les revenus liés à la vente des hydrocarbures, qui financent l'offensive de Moscou en Ukraine.

Le vice-Premier ministre russe en charge de l'Énergie, Alexandre Novak, a fustigé un peu plus tôt dans la journée une idée qui "violerait les mécanismes du marché" et qui pourrait avoir "un effet très néfaste" sur l'industrie mondiale.

Evoquant de possibles "pénuries de pétrole" en cas d'adoption d'une telle mesure, aussi envisagée par l'UE, Alexandre  Novak a une nouvelle fois averti que les entreprises russes "ne fourniront pas de pétrole aux pays qui utilisent cet instrument".

Le patron de Shell Ben van Beurden s'était quant à lui montré dubitatif la veille face à cette même proposition, disant avoir "du mal à comprendre" comment un tel mécanisme pourrait être efficace. "Intervenir sur des marchés de l'énergie complexes sera très difficile", avait-il poursuivi, appelant les gouvernements à consulter les experts avant d'agir.


17h20 TU. Le nombre de Russes entrant dans l'UE baisse de 20%

Le nombre de Russes entrant dans l'Union européenne a baissé de 20% la semaine dernière par rapport à la semaine précédente, en raison de nouvelles restrictions imposées dans les pays de l'UE, annonce Frontex.


Près de 53.000 ressortissants russes sont entrés dans l'Union Européenne entre le 26 septembre et le 2 octobre, dont 29.000 par la Finlande, 8.877 par l'Estonie et 8.536 par la Pologne via l'Ukraine, selon l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes.
"Les restrictions en matière de politique de visas côté européen et les mesures prises par la Russie pour décourager les hommes mobilisés qui veulent quitter leur pays devraient limiter de plus en plus l'arrivée de citoyens russes dans l'UE", a expliqué Frontex.
La Pologne et les pays baltes ont imposé des limitations draconiennes aux Russes dans le cadre des sanctions décidées cette année après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
"Les entrées illégales devraient augmenter si la Fédération de Russie décidait de fermer ses frontières aux appelés potentiels", ajouté l'agence.

Plus de 200.000 personnes ont été mobilisées dans l'armée russe depuis l'annonce d'une mobilisation militaire "partielle" dans le pays le 21 septembre pour combattre en Ukraine. Cette mobilisation a suscité de fortes inquiétudes en Russie et des manifestations d'opposition dans certaines régions. Elle a aussi poussé des dizaines de milliers d'hommes à quitter précipitamment le pays pour échapper à l'enrôlement.

Le Kazakhstan a annoncé hier que plus de 200.000 Russes avaient passé sa frontière en deux semaines.

Un Russe se repose dans un centre d'accueil provisoire d'Atameken situé à 1400 km à l'est d'Astana, la capitale du Kazakhstan, le 28 septembre 2022.
Un Russe se repose dans un centre d'accueil provisoire d'Atameken situé à 1400 km à l'est d'Astana, la capitale du Kazakhstan, le 28 septembre 2022.
© AP Photo/Denis Spiridonov


La Commission européenne a invité le 30 septembre les États membres à être plus restrictifs dans l'octroi des visas aux Russes et dans les contrôles aux frontières.
L'Union Européenne avait un accord de facilitation pour la délivrance de visas avec la Russie, mais il a été suspendu. La délivrance et la révocation des visas sont une compétence des États membres.

16h13 TU. L'Union européenne doit fournir des chars à l'Ukraine déclare la présidente du Parlement européen

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, appelle les États membres de l'UE à livrer des chars à l'Ukraine et à "accélérer" la procédure d'adhésion de ce pays à l'Union, dans un entretien mercredi à l'AFP, avant un sommet des Vingt-Sept.

Ursula von der Leyen et Roberta Metsola
A gauche, veste abricot, Ursula von der Leyen, à droite, veste bleu clair la présidente du Parlement européen, la maltaise Roberta Metsola.
© AP Photo/Jean-Francois Badias)

La responsable maltaise compte faire passer ces messages vendredi à Prague lors d'une réunion du Conseil européen. "Les Ukrainiens ont besoin d'armement pour (continuer à) reprendre leur territoire (...), par exemple des chars Leopard 2 que plusieurs États membres détiennent", a déclaré Roberta Metsola dans cette interview, en marge d'une session plénière à Strasbourg.

La responsable, issue du PPE (droite), a été la première présidente d'une institution européenne à se rendre en Ukraine après le déclenchement de la guerre par la Russie, lors d'un voyage à Kiev le 1er avril.

Les pays occidentaux, notamment de l'UE, fournissent armes et matériel militaire à l'Ukraine mais Kiev demande plus, réclamant en particulier à Berlin la livraison de chars Leopard 2. Ces chars de combat de conception allemande sont une référence en matière de blindage et de maniabilité.
 

Tank Leopard 2 de l'armée allemande.
Tank Leopard 2 de l'armée allemande.
© Wikipedia


Mais le chancelier Olaf Scholz n'a pas donné suite à cette demande, souhaitant qu'une telle décision soit prise en concertation avec ses alliés occidentaux.

Quelque 2.000 chars de ce type sont détenus par l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, la Pologne, le Portugal, l'Espagne, la Suède, et hors UE, la Norvège, la Suisse et la Turquie, selon un responsable de l'UE.

Selon Roberta Metsola, les pays européens prêts à fournir ces chars pourraient être remboursés par des fonds communs, comme ceux de la Facilité européenne pour la paix, pour que l'effort soit partagé par tous et n'affecte pas de manière "disproportionnée" certains pays.

Les pays de l'UE ont déjà alloué 2,5 milliards d'euros à ce fonds intergouvernemental destiné à la fourniture d'armements à l'Ukraine.

"Je pense que ce sont des discussions que nous devons avoir maintenant, particulièrement parce que nous voyons une escalade de la part de la Russie, et d'un autre côté parce que nous voyons l'Ukraine repousser les Russes avec succès", a-t-elle commenté.

16h01 TU. La Russie est prête à livrer du gaz à l'Europe via la ligne non endommagée du Nord Stream 2 et reprend ses livraisons vers l'Italie

La Russie s'est dit prête à livrer du gaz à l'Europe via le gazoduc Nord Stream 2, dont une des lignes n'a pas été endommagée par des fuites, a annoncé le vice-Premier ministre en charge de l'Énergie, Alexandre Novak.
 

Alexandre Novak vice-Premier ministre en charge de l'Énergie
Alexandre Novak vice-Premier ministre en charge de l'Énergie
© TASS Host Photo Agency Pool via AP


"Si les décisions juridiques nécessaires sont prises par les Européens concernant sa certification et la suppression des restrictions, je pense que la Russie pourrait, dans un court laps de temps, fournir du gaz via cette ligne", a déclaré Alexandre Novak à la télévision russe à l'issue d'une réunion des pays de l'Opep+ à Vienne.

La Russie va reprendre ses livraisons de gaz à l'Italie après les avoir suspendues samedi en raison d'un "problème" en Autriche, par lequel le gaz russe passe, a annoncé mercredi le géant gazier russe Gazprom.

"Gazprom, en collaboration avec des acheteurs italiens, a réussi à trouver une solution pour le format d'interaction dans les conditions des changements" de régulation côté autrichien intervenus "fin septembre" et qui avaient entraîné la suspension des approvisionnements vers la péninsule italienne, a indiqué Gazprom dans un communiqué.

Gazprom avait totalement suspendu depuis samedi ses livraisons de gaz à l'Italien Eni en invoquant l'"impossibilité de transporter le gaz à travers l'Autriche" en raison d'une nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er octobre. Or, l'essentiel du gaz russe livré à l'Italie passe par l'Ukraine, à travers le gazoduc TAG qui arrive à Tarvisio dans le nord du pays, à la frontière avec l'Autriche.

Dans le détail, le blocage était dû "au fait que Gazprom aurait dû donner une garantie monétaire pour le passage du gaz au transporteur acheminant le gaz d'Autriche en Italie, qui n'existait pas auparavant, et Gazprom n'a pas payé", avait expliqué lundi 3 octobre le PDG d'Eni, Claudio Descalzi.

Le régulateur du secteur autrichien, E-Control, "a (lui) annoncé qu'il était prêt à confirmer les nominations de transport de Gazprom Export, ce qui permet la reprise des livraisons de gaz russe à travers le territoire autrichien", s'est félicité Gazprom aujourd'hui.


15h01 TU. La Russie s'approprie la centrale nucléaire de Zaporijjia

Vladimir Poutine a signé le décret pour que la Russie s'approprie formellement la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Décret dans lequel on peut lire : "Le gouvernement devra veiller à ce que les installations nucléaires de la centrale (...) soient acceptées comme propriété fédérale".

De son côté, le chef de l'AIEA Rafael Grossi a annoncé son départ pour Kiev pour discuter du "besoin d'une zone de protection autour de la centrale plus urgent que jamais".


14h29 TU. Un haut responsable russe appelle l'armée à ne plus "mentir" sur ses défaites

Un haut responsable parlementaire russe a appelé l'armée à "arrêter de mentir" sur ses défaites en Ukraine, alors que les troupes de Moscou reculent sur plusieurs fronts.
"Les gens savent. Notre peuple n'est pas stupide. Et il voit qu'on ne veut pas lui dire ne serait-ce qu'une partie de la vérité. Cela peut entraîner une perte de crédibilité", a déclaré Andreï Kartapolov, à la tête du Comité de Défense de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, et ancien commandant militaire.

Le général Andreï Kartapolov
Le général Andreï Kartapolov deuxième à gauche sur la photo derrière Vladimir Poutine, lors de la parade pour la journée de la Marine à Saint Petersbourg le 30 juillet 2017.
© AP Photo/Alexander Zemlianichenko, Pool


S'exprimant sur la chaîne Telegram du propagandiste russe Vladimir Soloviov, Andreï Kartapolov a appelé l'armée à "arrêter de mentir".
"L'ennemi est sur nos terres. Tous les villages frontaliers de la région de Belgorod sont pratiquement détruits", a-t-il poursuivi, alors que les tirs se sont multipliés dans cette région située à la frontière entre la Russie et l'Ukraine. "Nous apprenons (les nouvelles) de n'importe qui, des gouverneurs, des correspondants de guerre. Mais les rapports du ministère de la Défense ne changent pas", a-t-il ajouté.

14h06 TU. Arrivée en Roumanie d'un navire chargé de 1000 tonnes d'aide française

Un navire parti fin septembre de Marseille avec à bord plus de 1.000 tonnes d'aide pour l'Ukraine a accosté mercredi au port roumain de Constanta, en mer Noire.
Après plus de 30 convois humanitaires routiers et aériens organisés par la France, ce chargement humanitaire est le plus important envoyé depuis le début de l'invasion russe. Et il est le premier partiellement dédié à la reconstruction et l'aménagement d'infrastructures d'urgence.


Le bateau contient du matériel de sécurité civile dont quinze véhicules d'incendie et de secours, huit embarcations nautiques, du matériel de sauvetage et de déblaiement, des ponts en pièces détachées ou encore cinq groupes électrogènes.
Il transporte aussi du matériel de déminage, 25 tonnes de matériel médical et 60.000 rations alimentaires, selon le ministère français des Affaires étrangères.

Sur les quais du port de Constanta, par lequel le blé ukrainien transite également, Paun Rohovei, représentant de l'ambassade ukrainienne, a exprimé sa gratitude. Cette aide "prouve une fois de plus que les liens fraternels avec l'Europe et le monde civilisé sont très importants et forts", a-t-il déclaré.

Le matériel devait être acheminé dès aujourd'hui vers le centre humanitaire de la ville de Suceava, proche de la frontière ukrainienne.
Les opérations dureront jusqu'au 9 octobre, a précisé Mihai Lupu, le représentant des services d'urgence roumains qui organisent la logistique.

L'aide sera ensuite acheminée par rail et camions ukrainiens aux bénéficiaires parmi lesquels figurent les villes de Tchernihiv, au nord de Kiev, détruite à 70% par les bombardements selon son maire, et Odessa (sud).


13h58 TU. Le dirigeant tchétchène Kadyrov promu général par Vladimir Poutine

Ramzan Kadyrov
Au premier plan Ramzan Kadyrov, derrière lui le député de la Doum Adam Delimkhanov et derrière le président du parlement tchétchène arrivent à la cérémonie de signature des traités d'annexion des quatre régions ukrianiennes par la Russie le 30 septembre à Moscou. 
© Mikhail Metzel, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

L'autoritaire dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a annoncé aujourd'hui avoir été promu au grade de colonel-général par le président Vladimir Poutine, au moment où les forces de Moscou connaissent des revers en Ukraine.

"Le président russe m'a décerné le grade de colonel-général. Le décret a été publié (...) Vladimir Vladimirovitch m'en a personnellement informé et m'a félicité", a écrit Kadyrov sur Telegram, disant être "immensément reconnaissant" pour "la haute appréciation de (ses) mérites".

Le grade de colonel-général est le troisième grade de commandement le plus élevé dans la hiérarchie militaire russe, derrière ceux de général d'armée et de maréchal.
Le leader tchétchène était déjà trois fois général avant cette promotion: des forces militaires de l'intérieur, de la police et de la garde nationale de Tchétchénie.

Ramzan Kadyrov, critiqué par les ONG internationales pour les graves violations des droits humains dans sa république, a été très actif depuis le début de l'offensive russe en Ukraine.

Des unités tchétchènes, dont la milice personnelle de Ramzan Kadyrov à la sinistre réputation, les "kadyrovtsy", y combattent aux côtés des forces régulières russes.
Lundi 3 octobre, Kadyrov a annoncé son intention d'envoyer trois de ses fils, des adolescents, pour combattre en Ukraine, tout en appelant à y utiliser "des armes nucléaires de faible puissance" face aux difficultés des troupes russes.

Voir : Ukraine : le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov menace la Pologne

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Il a également critiqué un autre colonel-général russe, Alexandre Lapine, en charge des opérations autour de Lyman, localité récemment reprise par les forces ukrainiennes, en jugeant que celui-ci n'avait pas fourni "les communications" et les "munitions nécessaires" aux soldats engagés dans la défense de cette ville.
Le Kremlin a loué lundi "la contribution héroïque" de Ramzan Kadyrov dans l'offensive en Ukraine.


11h46 TU. Critiquée, la France défend la "discrétion" et la nature de son aide militaire à l'Ukraine

Longtemps discrète sur son aide militaire à l'Ukraine et accusée par certains de ne pas faire assez, la France affiche plus ouvertement ses efforts pour aider Kiev à se défendre, mais sa marge de manoeuvre reste limitée.

Ce que nous promettons, nous le donnons vraiment.
Sébastien Lecornu, ministre des Armées

"La République française donne et accompagne depuis le début l'Ukraine", a cru bon d'assurer le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, lundi soir à l'Assemblée nationale, en affirmant "coller à leurs demandes", mais dans une "relative discrétion", sur requête des Ukrainiens eux-mêmes. "Ce que nous promettons, nous le donnons vraiment", a-t-il ajouté.

Une manière de répondre aux critiques récurrentes pointant la faiblesse du soutien militaire français à Kiev, émanant notamment des pays d'Europe de l'Est.
D'après le classement établi par le Kiel Institute for the World economy, la France est en 11e position pour le soutien militaire à l'Ukraine avec 233 millions d'euros d'aide depuis début 2022, contre 25 milliards pour les Etats-Unis, 4 milliards pour le Royaume-Uni, 1,8 milliard pour la Pologne et 1,13 milliard pour l'Allemagne.

"Les classements ne reflètent pas toute la réalité", rétorque le ministère des Armées, car ils "ne tiennent compte en général que de ce qui est promis et non effectivement livré" et "agrègent parfois des critères très différents d'un pays à un autre", certains États comptabilisant par exemple le coût de la formation ou de transport des munitions.

Depuis le début du conflit, la France a fourni des missiles antichar et anti-aérien, des véhicules de l'avant-blindé (VAB), du carburant, des équipements individuels, une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm et 18 canons Caesar de 155 mm d'une portée de 40 km, montés sur camion.

Et Paris envisage désormais de fournir à Kiev 6 à 12 canons Caesar supplémentaires, prélevés sur une commande destinée au Danemark, a confié à l'AFP une source proche du dossier, confirmant une information du quotidien Le Monde. La France étudie également la possibilité de livrer à Kiev 20 véhicules blindés Bastion.


10h52 TU. L'État français va verser 150 euros par mois aux familles qui hébergent des réfugiés ukrainiens

Le ministre délégué à la ville Olivier Klein a annoncé que ce "soutien financier" devrait concerner "5.000 à 12.000 familles", "couvrira la période du 1er avril au 31 décembre 2022" et sera versée "sous réserve d'avoir accueilli pendant au moins 90 jours de tels bénéficiaires".

Il s'agit d'une aide financière inédite pour l'accueil et l'hébergement citoyen de personnes exilées, réclamée de longue date - notamment depuis la crise migratoire syrienne de 2015 - par les associations venant en aide aux personnes déplacées.

Cette mesure financière exceptionnelle permet de soutenir l'élan de générosité spontanée qui a été constaté au moment du déclenchement de la guerre en Ukraine, maillon majeur de la gestion de la crise et de l'accueil des personnes déplacées.
Olivier Klein, ministre délégué à la Ville

"Malgré une situation économique marquée par la crise énergétique, les Français ont fait preuve d'une immense solidarité", ajoute le ministre dans le communiqué, publié après une rencontre aujourd'hui avec les associations et acteurs institutionnels qui accompagnent cet hébergement citoyen.

La Première ministre, Elisabeth Borne, avait annoncé lundi devant l'Assemblée nationale la mise en place d'une aide financière "à partir de fin novembre", estimant qu'il fallait "soutenir" les Français "qui se sont engagés" dans cet accueil.

Le ministère de la Ville et du Logement précise que l'aide financière concerne les personnes qui accueillent tout bénéficiaire de la "protection temporaire" accordée par l'Union européenne aux personnes fuyant la guerre en Ukraine, "quelle que soit leur nationalité".

10H25 TU. Ukraine : Moscou promet de reprendre les territoires perdus dans les régions annexées

Le Kremlin a promis de récupérer les territoires perdus récemment par Moscou dans les régions annexées dans le sud et l'est de l'Ukraine, tout en assurant que ces régions seront avec la Russie "pour toujours".

Certains territoires seront repris et nous allons continuer à mener des consultations avec la population (locale) sur son souhait de vivre en Russie.

Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.

Le président russe Vladimir Poutine espère que la situation militaire dans les territoires ukrainiens récemment annexés par Moscou va se "stabiliser", malgré les difficultés des troupes russes en recul face aux forces de Kiev.
"Nous partons du principe que la situation va se stabiliser et que nous pourrons développer ces zones de manière pacifique", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion retransmise à la télévision.

10H01 TU. L'Ukraine revendique des avancées militaires dans sa région de Lougansk (gouverneur)

L'Ukraine a revendiqué des avancées dans sa région de Lougansk (est), jusqu'à présent presque entièrement contrôlée par les Russes, selon son gouverneur ukrainien Sergiï Gaïdaï. 

"Maintenant c'est officiel. La désoccupation de la région de Lougansk a commencé. Plusieurs localités ont déjà été libérées de l'armée russe."

Voir : Ukraine : Kiev revendique une avancée "puissante" de son armée

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09H57 TU. Moscou insiste pour participer à l'enquête sur les fuites des gazoducs Nord Stream (agences) 

La Russie a demandé à participer à l'enquête sur les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2, la Suède, en charge des investigations, ayant bloqué l'accès à la zone de ce sabotage présumé située en mer Baltique.

"Il devrait vraiment y avoir une enquête, naturellement, avec la participation de la Russie", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, cité par les agences de presse Tass et Ria Novosti.

A re(voir) : les dégâts écologiques des gazoducs Nord Stream

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09H48 TU. Accord de l'Union Européenne sur de nouvelles sanctions contre Moscou

Les États membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une nouvelle série de sanctions contre la Russie après l'annexion de quatre régions ukrainiennes, a annoncé la présidence tchèque de l'Union.

L'accord a été conclu au niveau des ambassadeurs des Vingt-Sept. Les noms et entités ciblés par ces nouvelles sanctions doivent être publiés jeudi au Journal officiel de l'Union Européenn, ont précisé des diplomates.

06H57 TU. La Russie va reprendre ses livraisons de gaz à l'Italie (Gazprom)

La Russie va reprendre ses livraisons de gaz à l'Italie après les avoir suspendues samedi 1er octobre en raison d'un "problème" en Autriche, par lequel le gaz russe passe, selon le géant gazier russe Gazprom.

"Gazprom, en collaboration avec des acheteurs italiens, a réussi à trouver une solution pour le format d'interaction dans les conditions des changements" de régulation côté autrichien intervenus "fin septembre" et qui avaient entraîné la suspension des approvisionnements vers la péninsule italienne."

06H55 TU. Vladimir Poutine signe des décrets d'annexion de quatre régions en Ukraine (gouvernement)

Le président russe Vladimir Poutine a signé aujourd'hui la loi d'annexion de quatre régions ukrainiennes et les décrets nommant formellement à leur tête les dirigeants que Moscou y avait déjà mis en place.

Les textes signés par le dirigeant russe stipulent que les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia sont acceptées "au sein de la Fédération de Russie en conformité avec la Constitution de la Fédération de Russie".

06H28 TU. Ukraine: attaques aux drones iraniens dans la région de Kiev

Une personne a été blessée dans des attaques aux drones kamikazes iraniens contre la ville de Bila Tserkva, à une centaine de kilomètres au sud de Kiev, selon le gouverneur régional, une première du genre dans cette zone. 

"Dans la nuit, l'ennemi a effectué des frappes aux drones kamikazes de type Shahed-136 contre Bila Tserkva", a indiqué le gouverneur Oleksiï Kouleba, faisant état d'un blessé et de dommages infligés à des infrastructures.

02 H30 TU. Guerre en Ukraine ou climat ?

Dénoncer les atrocités de la guerre en Ukraine ou tirer l'alarme face aux effets catastrophiques du réchauffement climatique ? Le prix Nobel de la paix est attribué ce vendredi à Oslo. Les experts sont divisés entre ceux qui penchent pour un prix en forme de critique de l'offensive lancée par le président russe Vladimir Poutine et ceux qui anticipent une piqûre de rappel sur l'urgence d'enrayer la poussée du thermomètre.

02H01 TU. Les Etats-Unis emmènent une cosmonaute russe dans l'ISS

Les États-Unis transporteront ce mercredi une cosmonaute russe vers la Station spatiale internationale à bord d'une fusée de l'entreprise SpaceX. Une mission qui revêt un caractère hautement symbolique en pleine guerre en Ukraine.

Cosmonaute
La cosmonaute Anna Kikina s'adresse aux journalistes après son arrivée au Centre spatial Kennedy à Cap Canaveral, en Floride, le 1er octobre 2022. 
AP Photo/John Raoux.

Anna Kikina, seule femme cosmonaute russe actuellement en service actif, fait partie de l'équipage Crew-5, également composé de deux Américains et d'un Japonais. Il s'agit de la cinquième mission régulière vers la Station spatiale (ISS) assurée par SpaceX pour le compte de la Nasa.

Le décollage est prévu à midi depuis le centre spatial Kennedy, en Floride, où la météo s'annonce clémente.

ISS
Les préparatifs se poursuivent pour la mission Crew-5, le 1er octobre 2022, au Kennedy Space Center de la NASA à Cap Canaveral, en Floride. 
Joel Kowsky/NASA via AP.

Il y a deux semaines, un Américain avait pour sa part décollé à bord d'une fusée russe Soyouz vers l'ISS.

Ce programme d'échange d'astronautes, prévu de longue date, a été maintenu malgré les très fortes tensions entre les deux pays depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février. Assurer le fonctionnement de l'ISS est ainsi devenu l'un des très rares sujets de coopération entre les Etats-Unis et la Russie.

A re(voir) : Guerre en Ukraine : l’armée de Kiev libère la ville de Koupiansk

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A re(voir) : "Ukraine, terre désirée", des clichés au plus près du pays

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