Fil d'Ariane
19h36 TU. Fin de la visite de Zelensky en Europe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky boucle une visite européenne à Bruxelles au cours de laquelle il a réclamé des réponses concrètes à sa demande d'avions de combat.
Après plus de huit heures passées au sein des institutions européennes, il a quitté le sommet en début de soirée pour le palais royal, où il a été reçu par le roi des Belges, Philippe. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré que les Vingt-Sept sont "convaincus de l'urgence" d'agir face aux avancées de l'armée russe, un an après le début de l'invasion de l'Ukraine, mais n'a pas parlé d'avions.
19h30 TU. Les menaces de boycott des JO de 2024 dénoncées par le CIO
Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, dénonce les menaces ukrainiennes de boycotter les JO-2024 de Paris si des sportifs russes et bélarusses y participent, qui "vont à l'encontre des fondamentaux du mouvement olympique", selon un courrier révélé jeudi par le comité olympique ukrainien. La diffusion de cette lettre intervient à la veille d'une conférence réunissant vendredi les ministres des Sports de plusieurs pays organisée par Londres, sur la présence de ces athlètes aux Jeux de Paris.
Dans cette réponse, datée du 31 janvier, aux multiples appels de Kiev à exclure les représentants des deux pays, même sous bannière neutre, Thomas Bach assure aussi que les "pressions" ukrainiennes sont perçues comme "extrêmement regrettables" par "la vaste majorité" des comités nationaux olympiques (CNO) et fédérations internationales. Selon M. Bach, "le CNO d'Ukraine ne bénéficie certainement pas du soutien ou de la solidarité de la grande majorité des parties prenantes du mouvement olympique".
"Et comme l'histoire l'a montré, les précédents boycotts n'ont pas atteint leurs objectifs politiques et n'ont servi qu'à punir les sportifs" des pays concernés, poursuit l'Allemand, lui-même privé de la défense de son titre olympique du fleuret par équipes par le boycott de Berlin des JO-1980 à Moscou.
18h16 TU. Zelensky rencontre le roi des Belges
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre à Bruxelles le roi des Belges Philippe, en marge d'un sommet européen, annonce le Palais royal dans un tweet accompagné d'une photo les montrant ensemble.
Son Excellence @ZelenskyyUa, Président de la République d’Ukraine, a été reçu en audience. Le Premier ministre @alexanderdecroo était également présent.@APUkraine #MonarchieBe pic.twitter.com/p55xjP7n55
— Belgian Royal Palace (@MonarchieBe) February 9, 2023
"Son Excellence le Président de la République d'Ukraine a été reçu en audience", indique le Palais. Le Premier ministre belge Alexander De Croo, que M. Zelensky avait rencontré plus tôt dans la journée lors du sommet de l'UE, assistait également à l'entretien.
17h05 TU. Que faut-il retenir de la visite de Zelensky à Bruxelles ?
Après Londres et Paris hier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Bruxelles aujourd'hui. Il a pris part à une session extraordinaire du Parlement européen. Que faut-il retenir de sa visite ?
14h55 TU. L'Ukraine est-elle assurée d'avoir des avions britanniques ?
"La Grande-Bretagne n'a pas dit qu'elle allait forcément envoyer des avions de combat à l'Ukraine", déclare le ministre de la Défense du Royaume-Uni Ben Wallace, en visite à Rome.
Ce qui est dit, c'est que nous allons commencer l'entraînement pour améliorer la résilience de l'Ukraine probablement après le conflit.Ben Wallace, ministre de la Défense du Royaume-Uni
13h21 TU. Londres "conscient des risques d'escalade" en cas de livraisons d'avions à Kiev
Le gouvernement britannique se dit "conscient des risques d'escalade" liés à de potentielles livraisons d'avions de combat à l'armée ukrainienne. Il souligne agir "prudemment" et rejette la responsabilité de toute escalade sur la Russie.
À l'occasion d'une visite surprise du président ukrainien Volodymyr Zelensky le 8 février, Londres a annoncé la prochaine formation de pilotes de chasse ukrainiens à l'utilisation d'appareils aux normes de l'Otan, et a promis d'étudier la possibilité de futures livraisons "à long terme" d'avions réclamés par Kiev. "Nous prenons ces décisions prudemment et après mûre réflexion. Nous sommes conscients des potentiels risques d'escalade", assure le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak à la presse, interrogé sur les réticences de certains alliés occidentaux de Kiev.
"Tout ce que nous faisons prend en compte les potentiels risques d'escalade mais une fois de plus je voudrais souligner que c'est la Russie, et non l'Ukraine ou l'Otan, (...) qui provoque une escalade de la situation", ajoute-t-il.
12h49 TU - Livraison d'armes : Zelensky demande à l'UE d'"aller plus vite" que la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi les dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles à accélérer les livraisons d'armes pour son pays, afin d'"aller plus vite" que la Russie.
"Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d'avions de chasse modernes", a-t-il déclaré devant les Vingt-Sept. "Merci de nous offrir le soutien militaire que vous nous offrez, merci d'en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur. Notre agresseur est en train de se mobiliser davantage".
Longuement acclamé par les députés européens, le président Volodymyr Zelensky a été accueilli en héros à Bruxelles."Nous ne défendons pas que notre territoire, nous défendons notre maison européenne", a déclaré le dirigeant ukrainien.
10h38 TU - Giorgia Meloni juge "inopportune" l'invitation de Macron à Zelensky
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a jugé "inopportune" l'invitation faite par le président français Emmanuel Macron à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de se rendre hier à Paris.
Interrogée sur l'opportunité du voyage effectué à Washington en début de semaine par les ministres de l'Economie français et allemand, Giorgia Meloni a répondu à son arrivée au sommet de l'UE à Bruxelles: "l'invitation d'hier a Zelensky m'a semblé plus inopportune parce que je pense que notre force dans cette histoire est l'unité".
"Je comprends les questions de politique intérieure, le fait de privilégier les propres opinions publiques intérieures, mais il y a des moments où privilégier ces opinions risque de ne pas être favorable à la cause et il me semble que cela a été le cas", avec la visite à Paris de Zelensky, qui a été rejoint à l'Elysée par le chancelier allemand Olaf Scholz.
Selon les médias italiens, Giorgia Meloni a mal vécu le fait de ne pas avoir été invitée à ce dîner réunissant Macron, Zelensky et Scholz.
09h45 TU - Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique est attendu à Moscou
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA), Rafael Grossi, est attendu à Moscou jeudi pour présenter de "nouvelles idées" sur la protection des centrales nucléaires en Ukraine, ont annoncé des responsables russes.
"Le directeur général de l'AIEA s'envole pour Moscou aujourd'hui", a indiqué à l'agence Ria Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Son voyage est important, nous discutons depuis longtemps des paramètres de la zone de protection de la sécurité nucléaire" pour les centrales en Ukraine, a-t-il ajouté.
Selon Sergueï Riabkov, les discussions "ne sont pas faciles". "Nous comprenons que l'Agence et ses dirigeants sont sous pression de l'extérieur", a-t-il dit.
09h33 TU - "Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'UE", lance Charles Michel à Zelensky
"Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'UE", a lancé sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel, au président ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé à Bruxelles pour participer à un sommet européen.
L'Ukraine postule pour une adhésion à l'Union européenne aussi rapide que possible et les Vingt-Sept, qui soutiennent Kiev face à la Russie, estiment que le pays rejoindra le bloc à terme. Mais le processus, particulièrement délicat pour un pays en guerre, devrait prendre des années.
Welcome home, welcome to the EU @ZelenskyyUA. pic.twitter.com/0Jww2dDKdI
— Charles Michel (@CharlesMichel) February 9, 2023
08h42 TU - Le groupe russe Wagner annonce cesser de recruter des détenus pour combattre en Ukraine
Le groupe paramilitaire russe Wagner a affirmé avoir arrêté de recruter des détenus dans les prisons à travers la Russie pour les envoyer combattre en Ukraine.
"Le recrutement de détenus pour le groupe paramilitaire privé Wagner s'est complètement arrêté", a déclaré le chef de cette organisation, Evguéni Prigojine, cité dans un communiqué.
07h31 TU - Zelensky attendu au sommet de Bruxelles pour y réclamer des avions
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu à Bruxelles en invité d'honneur d'un sommet des Vingt-Sept où il devrait plaider pour que ses alliés lui livrent des avions de combat au "plus tôt", comme il l'a fait la veille à Londres et à Paris.
"C'est un signal fort que le président participe personnellement à cette première réunion de l'année des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, un signal de solidarité européenne", s'est félicité le chancelier allemand Olaf Scholz.
Le moment est crucial pour l'Ukraine qui s'inquiète des succès récents de l'armée russe dans le Donbass et craint une offensive d'ampleur dans les prochaines semaines.
06h14 TU - Macron et Zelensky vont se rendre ensemble au sommet de l'UE à Bruxelles
Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky vont se rendre ensemble ce matin en avion depuis Paris au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE à Bruxelles.
Le chef de l'État ukrainien, qui effectue une tournée surprise en Europe, sort pour la deuxième fois de son pays depuis le début de l'offensive russe le 24 février 2022, après un premier déplacement en décembre à Washington.
Il s'est rendu mercredi 8 février à Londres, son allié le plus proche après les États-Unis en termes d'aide militaire, puis à Paris où il a dîné à l'Elysée avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz et passé la nuit.
04h30 TU - Remous au ministère de la Défense en pleine poussée russe
Restera, restera pas? L'annonce prématurée du remplacement du ministre ukrainien de la Défense a semé la confusion à Kiev, menaçant de déstabiliser les forces ukrainiennes en pleine poussée de l'armée russe dans l'est.
Le départ d'Oleksiï Reznikov, figure clé du gouvernement de Volodymyr Zelensky qui a notamment négocié des livraisons d'armes occidentales, a été annoncé par un influent député, dans le sillage d'un scandale de corruption ayant secoué le ministère de la Défense.
Mais trois jours plus tard, le ministre est toujours en place et les déclarations contradictoires ne cessent de se multiplier.
Le président Zelensky a appelé à ne pas "propager des rumeurs" susceptibles d'"affaiblir" les efforts de l'Ukraine pour repousser l'invasion russe, tout en soulignant que des changements auraient lieu "à différents niveaux" dans le secteur de la défense.