Fil d'Ariane
Tous les horaires sont donnés au format temps universel coordonné (UTC). Pour information, la France se situe dans le fuseau horaire UTC+2.
18h06 TU. La Russie allonge sa liste d'Américains interdits d'entrée.
La diplomatie russe allonge sa liste de citoyens américains interdits d'entrée en Russie, y incluant notamment la secrétaire au Trésor Janet Yellen, en représailles à des sanctions similaires prises par Washington en liaison avec l'offensive en Ukraine.
Fin mai, Moscou avait rendu publique une liste de 963 personnalités interdites de séjour sur le sol russe, incluant notamment le président américain Joe Biden, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg et l'acteur Morgan Freeman.
La nouvelle liste comprend 61 noms, essentiellement ceux de responsables gouvernementaux et politiques mais aussi de plusieurs patrons de grandes entreprises, essentiellement dans les secteurs de la défense et de l'énergie.
Outre Janet Yellen, la ministre de l'Energie Jennifer Granholm ou le PDG de l'opérateur de satellites OneWeb, Neil Masterson, ont été sanctionnés. Les PDG d'Universal Pictures et de l'agence de notation Fitch sont aussi ajoutés sur la liste.
"Soixante-et-un citoyens américains parmi les dirigeants de grandes entreprises du complexe militaro-industriel, de plateformes médiatiques et d'agences de notation, d'entreprises de construction aéronautique et navale sont inclus", précise le ministère des Affaires étrangères.
17h24 TU. Les Etats-Unis et l'Europe somment la Russie d'arrêter les violences sexuelles en Ukraine.
Les Etats-Unis et l'Europe réclament à la Russie d'arrêter les violences sexuelles présumées commises par son armée et ses supplétifs en Ukraine, Moscou dénonçant des accusations sans fondement, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par l'Albanie.
"La Russie doit prendre des mesures au sein de son armée et de ses supplétifs pour qu'ils respectent" la résolution 1820 de l'ONU sur les violences sexuelles, adoptée en 2008, qui interdit d'en faire une arme de guerre, a déclaré l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.
"Il incombe à la Russie d'arrêter les viols, les violences et les atrocités commises par ses soldats. Il incombe à la Russie de mettre un terme à cette guerre atroce non provoquée contre le peuple ukrainien", a-t-elle insisté.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a aussi dénoncé des "atrocités" par la Russie. "Ces crimes seront punis", "nous avons besoin de preuves" et "nous aidons à les réunir", a-t-il dit.
17h58 TU. Les États-Unis ordonnent la saisie de deux avions de l'oligarque russe Abramovitch.
Le ministère américain de la Justice ordonne la saisie de deux avions appartenant à l'oligarque russe Roman Abramovitch, affirmant qu'ils avaient été utilisés en violation des sanctions prises contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine.
Le ministère a expliqué dans des documents juridiques que les appareils, un Boeing 787-8 Dreamliner et un jet Gulfstream G650ER, avaient volé en territoire russe après la mise en place le 2 mars de régulations américaines sur les exportations.
Les deux avions, d'une valeur de plus de 400 millions de dollars, sont d'origine américaine et leur propriétaire, le milliardaire Roman Abramovitch, les a fait voler en mars jusqu'en Russie sans avoir demandé de licence spéciale de réexportation, selon le ministère.
"Les contrôles du ministère du Commerce sur les exportations et les réexportations sont solides et doivent être respectés. C'est un composant important de la stratégie américaine pour priver la Russie des moyens d'alimenter sa guerre illégale", a expliqué Andrew Adams, le directeur de l'équipe baptisée KleptoCapture.
15h30 TU. La quantité de céréales bloquées en Ukraine pourrait tripler d'"ici à l'automne", alerte Volodomyr Zelensky.
La quantité de céréales destinées à l'exportation et bloquées en Ukraine en raison de la guerre pourrait tripler d'"ici à l'automne" pour atteindre 75 millions de tonnes, alerte le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Actuellement, entre 20 et 25 millions de tonnes de céréales sont bloquées et cet automne ce chiffre pourrait augmenter à 70-75 millions de tonnes", a déclaré à la presse le président ukrainien dont le pays était le quatrième exportateur mondial de blé et de maïs avant l'invasion russe.
"Nous avons besoin de couloirs maritimes et nous en discutons avec la Turquie et le Royaume-Uni" ainsi qu'avec l'ONU, a précisé le président ukrainien en ajoutant que les exportations par la mer permettent d'exporter 10 millions de tonnes par mois. L'Ukraine discute aussi avec la Pologne et les pays Baltes pour exporter de petites quantité de céréales par les chemins de fer, a-t-il ajouté.
"Nous devons pouvoir exporter les céréales et je pense qu'on va le faire", a-t-il déclaré.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré la semaine dernière qu'il n'y avait "pas de problèmes pour exporter les céréales d'Ukraine" évoquant des moyens d'exporter à partir de ports ukrainiens, d'autres sous contrôle russe ou via l'Europe centrale et orientale.
L'Ukraine qui accuse la Russie de bloquer ses ports rejette ces solutions.
14h38 TU. Les Ukrainiens "tiennent bon", mais les Russes sont "plus nombreux et plus puissants", selon le président Volodomyr Zelensky.
Les forces ukrainiennes défendant la ville de Severodonetsk, dans l'Est, "tiennent bon" malgré les assauts des troupes de Moscou, mais les Russes sont "plus nombreux et plus puissants", a indiqué le président Volodymyr Zelensky.
Selon Volodymyr Zelensky, qui s'exprimait lors d'une rencontre avec des journalistes à Kiev, la situation sur le front Est est "difficile". Les villes de Severodonetsk et celle jumelle de Lyssytchansk "sont aujourd'hui des villes mortes", a-t-il dit.
"Nous tenons bon, mais ils sont plus nombreux et plus puissants", a lâché Volodymyr Zelensky, ajoutant que le commandement ukrainien "prendra des décisions selon la situation".
Selon le président ukrainien, entre 10.000 et 15.000 civils se trouvent encore à Severodonetsk, bombardée depuis des semaines par l'artillerie russe. Le gouverneur régional Serguiï Gaïdaï avait indiqué plus tôt que la situation à Severodonetsk s'était "aggravée" pour l'armée ukrainienne, malgré une contre-attaque qui a permis de reprendre le contrôle de la moitié de la ville.
Le maire de la ville, Oleksandre Striouk, a pour sa part indiqué à l'agence ukrainienne UNIAN que "la situation changeait toutes les heures" et que "d'intenses combats de rue sont en cours", ainsi qu'un "duel d'artillerie".
14h19 TU. La Lettonie interdit toutes les chaînes de télévision basées en Russie.
Toutes les chaînes de télévision basées en Russie seront interdites de diffusion en Lettonie, à compter de mercredi 8 mai, a annoncé lundi le régulateur national de l'audiovisuel.
Depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le Conseil national letton des médias électroniques de masse (NEPLP) a déjà interdit à plusieurs grandes chaînes de télévision russes de diffuser dans ce pays balte, invoquant le bellicisme, la propagande agressive contre l'Ukraine et ses citoyens, ainsi que la menace pour la sécurité de la Lettonie.
La nouvelle décision concerne environ 80 chaînes spécialisées ou d'intérêt limité originaires de Russie, toujours disponibles en Lettonie, principalement par l'intermédiaire de certains opérateurs de télévision par câble ou IPTV.
"Nous avons pris cette décision à la suite des récents amendements à la loi sur les médias électroniques de masse, qui exige que les chaînes de télévision ou de radio enregistrées dans un pays qui menacent agressivement l'intégrité territoriale et l'indépendance d'un autre pays, ne soient pas autorisées à opérer en Lettonie", a déclaré Ivars Abolins, le président du NEPLP.
La décision restera en vigueur jusqu'à ce que la Russie ne cesse sa guerre en Ukraine et se retire du territoire ukrainien, y compris de la Crimée.
13h43 TU. L’armée ukrainienne dit avoir partiellement repoussé la flotte russe en mer Noire.
L'armée ukrainienne assure avoir repoussé la flotte russe d'une centaine de kilomètres des côtes ukrainiennes en mer Noire, où les navires de Moscou organisent depuis des semaines un blocus naval.
"À la suite de nos actions destinées à défaire les forces navales ennemies, le groupe de navires de la flotte russe de la mer Noire a été repoussé des côtes ukrainiennes à une distance de plus de cent kilomètres", a affirmé le ministère ukrainien de la Défense sur Telegram. Une information invérifiable de source indépendante.
Selon le ministère, les troupes russes ont été en conséquence contraintes de déployer des systèmes de défense côtière en Crimée et dans la région méridionale ukrainienne de Kherson, qu'elles occupent.
Elles ont également envoyé des renforts sur l'île aux Serpents, un petit territoire en mer Noire qu'elles ont conquis au premier jour de l'invasion.
"Nous avons privé la flotte russe du contrôle total de la partie nord-ouest de la mer Noire, qui est devenue une +zone grise+", a encore assuré le ministère, ajoutant que Moscou tentait actuellement d'y reprendre le dessus.
Selon Kiev, "la menace de tirs de missiles russes à partir de la mer demeure" cependant. Des navires russes continuent aussi de "bloquer la navigation civile" dans cette zone, selon la même source.
12h00 TU. La vie reprend doucement à Kharkiv.
11h37 TU. « Ne pas humilier la Russie »: l'appel d'Emmanuel Macron fait des vagues.
En réitérant son appel à "ne pas humilier la Russie", Emmanuel Macron a déclenché une nouvelle vague de critiques et d'incompréhension au moment où la France entend jouer les médiateurs dans le conflit ukrainien.
"Les appels à éviter d'humilier la Russie ne peuvent qu'humilier la France (...) Nous ferions tous mieux de nous concentrer sur la façon de remettre la Russie à sa place", a immédiatement répliqué le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
De quoi jeter un nouveau froid entre Paris et Kiev alors qu'Emmanuel Macron, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE jusqu'au 1er juillet, est sous pression de l'Ukraine qui attend sa visite depuis le début de l'offensive russe le 24 février.
Les réactions sont aussi vives dans les pays d'Europe orientale qui se sentent le plus menacés par leur puissant voisin russe.
"Le président français cherche encore des voies pour épargner une humiliation au criminel de guerre Poutine. Que dirait-il à cette fillette en Ukraine ?", s'interroge le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement estonien, Marko Mihkelson, sur sa page Facebook, au-dessus d'une photo montrant une enfant amputée d'une jambe sur son lit d'hôpital.
Le chef de la diplomatie lettone, Edgars Rinkevics, a ironisé pour sa part sur le dialogue qu'Emmanuel Macron continue d'avoir avec le maître du Kremlin en citant, sur Twitter, une chanson d'amour russe de l'époque soviétique ("J'ai peut-être oublié ma fierté. Combien je veux entendre la voix..").
11h27 TU. La Russie furieuse après la fermeture de l'espace aérien à l'avion de Sergueï Lavrov.
Moscou a fustigé lundi 6 juin la fermeture "scandaleuse" et "hostile" par trois pays européens de leur espace aérien à l'avion qui devait emmener en Serbie le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, visé par des sanctions européennes en raison de l'offensive en Ukraine.
"L'inconcevable s'est produit", a déclaré Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse en ligne convoquée en urgence. "On a privé un Etat souverain de son droit d'exercer sa politique extérieure", a-t-il ajouté, dénonçant cette mesure "scandaleuse".
La Bulgarie, la Macédoine du Nord et le Monténégro, tous trois membres de l'Otan, ont fermé leur espace aérien à l'avion de Sergueï Lavrov qui devait se rendre en Serbie pour une visite de deux jours, en invoquant des sanctions imposées par Bruxelles à la Russie après le déclenchement de son offensive en Ukraine le 24 février.
"De tels actes hostiles à l'égard de notre pays sont capables de causer certains problèmes (...), mais ils ne peuvent pas empêcher notre diplomatie de poursuivre son travail", a réagi pour sa part le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Le ministère des Affaires étrangères de la République de Bulgarie (...) n'a pas donné l'autorisation diplomatique pour le survol du territoire bulgare pour les avions russes", a indiqué la diplomatie bulgare dans un communiqué, défendant une décision "conforme au régime des sanctions de l'UE contre la Russie".
Les deux autres pays ont informé les ambassades russes de décisions similaires.
Le chef de la diplomatie russe, qui était censé rencontrer à Belgrade le président serbe Aleksandar Vucic, son homologue Nikola Selakovic et le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe Porfirije, a été contraint d'annuler sa visite.
11h13 TU. Rome convoque l'ambassadeur russe pour dénoncer des propos de Moscou.
Rome a convoqué l'ambassadeur de Russie pour protester contre les allégations du ministère russe des Affaires étrangères affirmant que citoyens et représentants officiels russes font l'objet de discriminations dans la péninsule.
Le secrétaire général du ministère italien des Affaires étrangères, Ettore Sequi, "a convoqué l'ambassadeur de la Fédération russe en Italie, Sergueï Razov", selon un communiqué officiel.
Le diplomate "a fermement rejeté les accusations d'amoralité envers certains représentants des institutions et des médias italiens, exprimées dans de récentes déclarations du ministère des Affaires étrangères russes (...) et il a rejeté les insinuations relatives à une prétendue implication des médias de notre pays dans une campagne anti-russe", précise le communiqué.
Sergueï Razov avait publié samedi 4 juin sur le compte Facebook de l'ambassade des extraits d'un rapport du ministère russe des Affaires étrangères faisant état de discriminations dont les Russes seraient victimes en Italie. Ainsi, "les représentations diplomatiques russes en Italie reçoivent régulièrement des informations de leurs compatriotes sur les menaces reçues", selon ce rapport.
"La grande campagne lancée en Italie contre la culture russe et ses représentants a entraîné une série d'incidents désagréables", poursuit le rapport, évoquant d'autres problèmes rencontrés par les Russes en Italie.
Le diplomate italien a pour sa part "renouvelé la condamnation de l'agression injustifiée de l'Ukraine par la Fédération de Russie" et réitéré le souhait de Rome "de parvenir rapidement à une solution négociée du conflit sur une base équitable, dans le respect de la souveraineté ukrainienne et des principes du droit international".
Après des avancées, la situation "s'est aggravée" pour les forces ukrainiennes à Severodonetsk, selon, Serguiï Gaïdaï, le gouverneur régional.
"Les combats sont très acharnés à Severodonetsk. Nos défenseurs ont réussi à contre-attaquer et libérer la moitié de la ville, mais la situation s'est aggravée pour nous", a-t-il fait savoir sur la télévision ukrainienne 1+1 sans plus de détails.
ll affirme que les bombardements se sont encore intensifiés sur Severodonetsk et Lyssytchansk, ville voisine située sur "les hauteurs" et stratégique pour "tenir la ligne de défense". Il accuse aussi les Russes de détruire "tout avec leur tactique habituelle de terre brûlée" pour qu'il "ne reste plus rien à défendre."
(Re)voir : Guerre en Ukraine : guerre d'usure à Severodonetsk
03h00 TU. Volodymyr Zelensky dans le Donbass auprès de ses troupes.
Dans son message vidéo quotidien, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a indiqué qu'il avait rendu visite à ses troupes dans le Donbass, dans la ville de Lyssytchansk, voisine de Severodonestk. "Nous avons apporté quelque chose à l'armée. Je n'en parlerai pas en détail", a-t-il rapporté.President @ZelenskyyUa today was in Zaporizhzhia and then on the front lines - in Lysychansk and Soledar. Leading by example beyond bravery. Ukraine must win pic.twitter.com/xT14YOfMWw
— Oksana Markarova (@OMarkarova) June 6, 2022
Le ministère de la Défense britannique a annoncé que Londres allait livrer à l'Ukraine des lance-roquettes d'une portée de 80 kilomètres.
Ces systèmes de lance-roquettes multiples (M270 MLRS) permettront d'"augmenter significativement les capacités des forces ukrainiennes", a indiqué le ministère dans un communiqué.
"Si la communauté internationale maintient son soutien, l'Ukraine peut gagner", a commenté le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace. La stratégie de la Russie change, et notre soutien doit changer aussi."Il a ajouté que ces nouvelles armes permettraient aux Ukrainiens "de mieux se protéger contre le recours brutal d'une artillerie à longue portée, que les forces de Poutine ont utilisée de manière indiscriminée pour raser des villes".
La décision a été prise en "étroite coordination" avec les Etats-Unis. Ces derniers ont annoncé la semaine dernière la fourniture de systèmes Himars d'une portée de 80 kilomètres, c'est-à-dire des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers.
Soucieux d'éviter que les Etats-Unis soient considérés comme cobelligérants, le président américain Joe Biden a exclu de livrer à l'Ukraine des systèmes de lance-roquettes à longue portée qui pourraient atteindre la Russie.
Jusqu'alors, le soutien militaire du Royaume-Uni à l'Ukraine s'élève à quelque 874 millions d'euros.
(Re)voir : Washington s'apprête à envoyer des lance-roquettes Himars à l'Ukraine, Moscou proteste
22h30 TU. "Une forte augmentation des bombardements" dans les jours à venir à Severodonestk selon le gouverneur de la région.
S'il assure que "la moitié" de la ville de Severodonestk a été "nettoyée", le gouverneur de la région de Louhansk, Serguiï Gaïdaï, s'attend à une contre-offensive russe dans les jours à venir.The #Ukrainian military shared a video of their urban combat from inside the contested #Severodonetsk city in eastern #Ukraine. pic.twitter.com/YMR3FxSiz0
— Viktor Kovalenko (@MrKovalenko) June 6, 2022
Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de 32 ans, a été tué en Ukraine. Il a payé de sa vie sa quête d’une information fiable, honnête, indépendante, vitale pour nos démocraties.
— RSF (@RSF_inter) June 3, 2022
Soyons nombreux à lui rendre hommage, place de la République à Paris, vendredi 10 juin à 18h30. pic.twitter.com/CWbzokrJC6
Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.
Âgé de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff travaillait pour la chaîne d'info en continu depuis 6 ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d'images (JRI).