DIRECT-Ukraine : Zelensky demande des missiles et des avions de combats à l'Europe

Dans l'Est du pays, à Bakhmout, où se concentre depuis des mois l'essentiel des combats, l'armée ukrainienne a assuré observer un "épuisement" des forces russes et entendre s'en servir pour lancer "très bientôt" une contre-offensive.
Le président Zelensky, qui s'est rendu hier près de Bakhmout est apparu ce jeudi près de Kherson, une ville dont les Russes se sont retirés en novembre 2022 pour se replier de l'autre côté du fleuve Dniepr, frontière naturelle entre les deux armées.
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Un soldat blessé sur le front de l'Est parle à une volontaire du bataillon des Hospitaliers dans un bus médicalisé qui l'évacue, région de Donetsk, 22 mars 2023. 
Un soldat blessé sur le front de l'Est parle à une volontaire du bataillon des Hospitaliers dans un bus médicalisé qui l'évacue, région de Donetsk, 22 mars 2023. 
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
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21H017 TU. Ursula von der Leyen annonce une conférence sur les enfants enlevés par la Russie

L'Union européenne va organiser une conférence afin de localiser les enfants enlevés en Ukraine par la Russie et les ramener dans leur pays, a annoncé jeudi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet à Bruxelles.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de son point presse annonçant les aides à l'Ukraine ce 23 mars 2023 à Bruxelles.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de son point presse annonçant les aides à l'Ukraine ce 23 mars 2023 à Bruxelles.
© AP Photo/Olivier Matthys


"En partenariat avec les Ukrainiens, le Premier ministre (polonais) Mateusz Morawiecki et moi-même avons lancé une initiative visant à rapatrier ces enfants enlevés par la Russie. Pour cela nous organiserons une conférence (...) nous voulons exercer une pression internationale afin que toutes les mesures possibles soient prises pour retrouver la trace de ces enfants", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.


19H30 TU. Adieux sur un quai de gare, à Kramatorsk (Donetsk)

Un soldat ukrainien embrasse sa fiancée à Kramatorsk avant de prendre le train. 23 mars 2023.
Un soldat ukrainien embrasse sa fiancée à Kramatorsk avant de prendre le train, 23 mars 2023.
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
Sur le quai de la gare de Kramatorsk, les adieux
Un soldat ukrainien embrasse sa fiancée à Kramatorsk avant de prendre le train, 23 mars 2023.
© AP Photo/Evgeniy Maloletka
Sur un quai de la gare de Kramatorsk, le 21 mars 2023
Sur un quai de la gare de Kramatorsk, le 21 mars 2023
© AP Photo/Libkos
Un soldat fait ses adieux à sa femme, gare de Kramatorsk 21 mars 2023.
Un soldat fait ses adieux à sa femme, gare de Kramatorsk 21 mars 2023.
© AP Photo/Libkos
adieux sur un quai de gare
À la gare de Kramatorsk, 21 mars 2023.
© AP Photo/Libkos
À la gare de Kramatorsk, 21 mars 2023.
À la gare de Kramatorsk, 21 mars 2023.
© AP Photo/Libkos
Un soldat fait ses adieux à sa femme, gare de Kramatorsk 21 mars 2023.
Un soldat fait ses adieux à sa femme, gare de Kramatorsk 21 mars 2023.
© AP Photo/Libkos



18H07 TU. L'armée ukrainenne dit s'être trompée en annonçant un retrait russe d'une ville près de Kherson (état-major)

Quelques heures après le déplacement de Volodymyr Zelensky à Kherson, le ministère ukrainien de la Défense a annoncé que les forces russes s'étaient retirées mercredi de leurs positions à Nova Kakhovka, ville de 45.000 habitants avant la guerre à l'est de Kherson, et où se trouve notamment un barrage hydroélectrique.

Une information ensuite démentie par l'état-major ukrainien, qui a reconnu une erreur.
"Les occupants se trouvent encore temporairement à Nova Kakhovka. L'information sur le supposé retrait de l'ennemi de cette localité a été rendue publique à la suite d'une utilisation incorrecte des données disponibles", a-t-il indiqué.

La fausse annonce a aussi immédiatement été démentie par l'occupation russe dans cette région dont Moscou a revendiqué l'annexion.
"Je déclare officiellement que tout le personnel militaire russe à Nova Kakhovka, ainsi que dans d'autres endroits sur la rive gauche du Dniepr, reste sur ses positions", a écrit sur Telegram Vladimir Saldo, un responsable prorusse local.
Des témoins à Nova Kakhovka contactés par l'AFP ont également affirmé que les troupes russes étaient toujours sur place.


17H11 TU. L'armée ukrainienne affirme que les troupes russes se sont retirées d'une ville au nord-est de Kherson

L'armée ukrainienne déclare ce soir que les troupes russes se sont retirées de la ville de Nova Kakhovka, située de l'autre côté du Dniepr, dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.
"Le 22 mars 2023 (mercredi), toutes les unités de l'armée d'occupation déployées dans la localité de Nova Kakhovka, dans la région de Kherson, ont quitté la ville", a déclaré sur Telegram le ministère ukrainien de la Défense.

La centrale électrique de Kakhovka sur le Dniepr, près ed Kherson occuppée par l'armée russe en mai 2022.
La centrale électrique de Kakhovka sur le Dniepr, près ed Kherson occuppée par l'armée russe en mai 2022.
© AP Photo


Le ministère n'a toutefois pas précisé si des soldats ukrainiens avaient investi les lieux. Cette information était invérifiable de source indépendante dans l'immédiat.

Nova Kakhovka, qui comptait 45.000 habitants avant la guerre, est située au nord-est de Kherson, une cité que les Russes avaient abandonnée en novembre 2022 pour se replier de l'autre côté du Dniepr.

Cette ville se trouve aussi à proximité du barrage hydroélectrique de Kakhovka, pris par les Russes au début de leur offensive contre l'Ukraine fin février 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu jeudi près du front dans la région de Kherson, partiellement occupée par la Russie, qui en a revendiqué l'annexion en septembre 2022.

16H18 TU. Zelenky demande aux Européens des missiles et des avions de combats


De retour de la région de Kherson, près du front sud, le président a appelé, via visioconférence depuis un train, les dirigeants européens réunis en sommet à Bruxelles. La connexion a été interrompue à une reprise, mais le président ukrainien a pu passer son message, a indiqué un responsable européen.

Zelensky à Kherson
Le président Zelensky à Kherson ce 23 mars. Capture d'écran vidéo
© service de presse de la présidence ukrainienne via Reuters.


Il a mis en garde contre le refus de fournir à ses forces des missiles à longue portée et des avions de combats modernes.

Le président ukrainien a en outre demandé l'adoption de nouvelles sanctions contre la Russie, des avancées sur l'adhésion de son pays à l'UE et des progrès sur son plan de paix. Les retards sur ces différents points pourraient encore "prolonger la guerre", a-t-il averti, cité par le responsable européen.

Les Occidentaux considèrent que l'Ukraine a le droit de se défendre contre l'agression de la Russie et qu'ils contribuent à cette défense avec leurs fournitures d'armements.
Mais beaucoup sont réticents à livrer des armes qui provoqueraient une escalade du conflit en permettant à l'Ukraine de frapper la Russie.

Certains pays européens ont toutefois annoncé être prêts à fournir à l'Ukraine des avions de combat de fabrication soviétique. Quatre MIG-29 ont été livrés ce jeudi à l'Ukraine, a annoncé le ministère slovaque de la Défense. La Pologne a également promis de fournir 4 MIG-29.
 

Mig-29 Slovaques
Des MiG-29s dans le ciel slovaque en août 2022. Quatre avions sur les 13 promis sont arrivés en Ukraine.
© AP Photo/Petr David Josek


Mais Kiev réclame des chasseurs bombardiers modernes, notamment des F-16 américains. Les Européens ont approuvé le 20 mars l'allocation de 2 milliards d'euros pour financer des achats communs de munitions d'artillerie dont l'Ukraine a désespérément besoin pour contrer l'offensive des troupes russes.

15H25 TU. Les moines russes du monastère de la Laure de Kiev refusent de partir

Les autorités ukrainiennes ont ordonné aux moines de la Laure des Grottes de Kiev, un monastère dont le rôle a été primordial dans l'histoire de l'orthodoxie ukrainienne et russe, de quitter les lieux d'ici au 29 mars.

Le site est sous la juridiction de la branche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne qui, avant l'invasion de février 2022, était rattachée au Patriarcat de Moscou et à son chef, le Patriarche Kirill, qui soutient l'attaque russe. Cette branche a depuis rompu ses liens avec Moscou.

Le patriarche russe orthodoxe des grottes de la laure de Kiev
Le chef de l'église ukrainienne orthodoxe sous l'autorité de Moscou, le patriache Onufre, donnant la communion lors de la fête de la Trinité le 7 juin 2020 à la cathédrale du monastère des grottes de la Laure de Kiev. 
© AP Photo/Evgeniy Maloletka



"Ils nous ont donné deux semaines, jusqu'au 29 mars, pour partir du monastère (...) Nous ne pouvons pas faire ça, peu importe le prétexte", a déclaré le métropolite Pavlo, chargé de la Laure des Grottes, dans un message filmé diffusé mercredi soir.

"Nous appelons aujourd'hui nos gens (...) C'est votre devoir de défendre cet endroit saint avec nous", a-t-il ajouté.

Selon lui, cette expulsion est "pire" que les répressions soviétiques contre le clergé de 1917, 1937 et des années 1960, quand des dizaines de milliers de prêtres orthodoxes avaient été envoyés au goulag ou exécutés.

"C'est la preuve qu'il n'y a pas de droits humains, seulement de la violence, le diable est arrivé", a estimé le métropolite ukrainien. "Nous ne jetterons pas de pierres, nous allons juste prier. Mais je ne peux pas garantir la sécurité car des provocateurs viendront", a-t-il ajouté.

Le gouvernement ukrainien continue d'estimer que cette branche de l'Église ukrainienne reste de facto dépendante de la Russie et a multiplié les perquisitions et les poursuites visant des églises et des prêtres jugés proches de Moscou.
 

Photo du célèbre monastère des grottes de la Laure de Kiev prise un jour de janvier 2021.
Photo du célèbre monastère des grottes de la Laure de Kiev prise un jour de janvier 2021.
© AP Photo/Efrem Lukatsky, File


Les autorités russes ont d'ailleurs dénoncé avec vigueur la reprise en main du monastère, fondé au XIe siècle, classé par l'Unesco au patrimoine mondial et considéré comme le berceau de l'orthodoxie en Ukraine.


15H21 TU. Des enfants ukrainiens enlevés par la Russie retrouvent leurs parents 

À la sortie d'un bus à Kiev, un petit garçon de 10 ans saute dans les bras de son père. Il fait partie d'un groupe de 17 enfants revenus, grâce à une ONG, de "déportation" en Russie ou de territoires ukrainiens occupés.

Denys Zaporojtchenko n'avait pas vu son fils, ainsi que ses deux filles également dans le bus, depuis six mois et demi. Tous habitaient ensemble à Kherson, dans le sud occupé de l'Ukraine lorsqu'ils ont été séparés, raconte-t-il, le 7 octobre, un mois avant la reconquête de la ville par les forces ukrainiennes.


Alors que des combats terribles s'annonçaient à Kherson avec la contre-offensive ukrainienne, Denys Zaporojtchenko affirme avoir accepté d'envoyer ses enfants loin de la guerre en "camps de vacances" plus au Sud, en Crimée annexée.

Les responsables russes de l'école où étaient scolarisés ses enfants "avaient promis de les envoyer pour une semaine ou deux dans ce camp", poursuit-il. "Mais quand on a réalisé qu'il n'aurait pas fallu faire ça, c'était trop tard." Il précise avoir pu échanger avec ses trois enfants par téléphone pendant ces longs mois de séparation.

Pour l'Ukraine, ces enfants, comme quelque 16.000 autres au moins, ont été "enlevés" par les Russes. Moscou dément, s'auréole de les avoir "sauvés" de la guerre et d'avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.

La Cour pénale internationale (CPI) a, elle, émis la semaine dernière un mandat d'arrêt historique contre Vladimir Poutine, en estimant qu'il était présumé responsable du "crime de guerre de déportation illégale" de mineurs.

Selon des chiffres officiels du parquet général ukrainien datant de ce jeudi, 16.226 enfants ont été déportés depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février 2022. Depuis cette date, 465 enfants sont morts, 940 ont été blessés et 395 sont portés disparus du fait du conflit.

13H25 TU. Un appel Xi-Zelenky ? 

La série de déplacements de Volodymyr Zelensky intervient juste après un sommet entre Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping à Moscou, où ils ont affiché leur alliance face aux Occidentaux.

Le président russe a prudemment appuyé le plan chinois destiné à régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter.

(RE)lire : La Chine et la Russie réaffirment leur «amitié sans limites »

Selon des informations de presse, Xi Jinping pourrait désormais parler au téléphone avec Volodymyr Zelensky, ce qui constituerait une première depuis le début de l'invasion russe que Pékin n'a ni condamnée publiquement, ni soutenue ouvertement.

À son arrivée à un sommet de l'Union Europénne, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré qu'un tel échange devrait avoir lieu "le plus tôt possible". "Je pense ce matin", a-t-il même ajouté, sans donner plus de détails.

Mark Rutte à Bruxelles ce 23 mars 2023
Mark Rutte à Bruxelles ce 23 mars 2023
© AP Photo/Geert Vanden Wijngaert


Interrogée, la présidence ukrainienne n'avait pas répondu aux sollicitations de l'AFP en début d'après-midi.

13H08 TU. Accord entre l'Ukraine et la CPI sur l'ouverture d'un bureau de pays

La Cour pénale internationale (CPI) et l'Ukraine ont signé ce jeudi un accord sur la création d'un bureau de pays, a annoncé la juridiction qui a émis la semaine dernière un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

"Ce n'est qu'un début, un bon début", a déclaré le procureur général ukrainien Andriy Kostin à propos de l'accord qu'il a signé au nom de l'Ukraine à La Haye, où siège la cour. "Je suis convaincu que nous ne nous arrêterons pas tant que tous les auteurs de crimes internationaux commis en Ukraine ne seront pas traduits en justice", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué. Et ce "indépendamment de leur position politique ou militaire", a-t-il poursuivi, après avoir salué la décision "historique" de la CPI de délivrer un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens.

Andriy Kostin avait déjà annoncé au début du mois de mars que son pays s'apprêtait à ouvrir un bureau de la CPI.

 

Le procureur général ukrainien Andriy Kostin
Le procureur général ukrainien Andriy Kostin lors de la conférence des ministres à Lancaster House à Londres, le 20 mars 2023, plaidant pour une enquête de la CPI en Ukraine.
© AP Photo/Alastair Grant

Hier, l'organe législatif de la cour a dénoncé des "menaces" émanant de la Russie à l'encontre des membres de la cour après l'émission de mandats d'arrêt visant le président russe et sa commissaire aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova.

La Russie a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pénale contre le procureur et trois juges de la CPI. L'ex-président russe Dimitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations fracassantes, avait, selon des médias néerlandais, conseillé le même jour sur Telegram aux juges de la CPI de "regarder attentivement le ciel", en allusion aux capacités de frappe russe.
Dimitri Medvedev a averti en garde hier, toujours sur le système de messagerie cryptée, qu'une arrestation du président russe par un pays étranger reviendrait à "déclarer la guerre" à Moscou.

12H05 TU. Volodymyr Zelensky dans la région de Kherson, partiellement occupée par la Russie

Le président ukrainien s'est rendu jeudi dans la région de Kherson, partiellement occupée par les Russes dans le sud de l'Ukraine, au lendemain d'un déplacement sur le front Est. 
 

Il est notamment allé, selon des images de la présidence, à Possad-Pokrovské, une localité qui a subi d'importantes destructions et a été aux mains de l'armée russe jusqu'à son retrait à l'automne 2022.

Il a également visité une station électrique endommagée pendant la vague de frappes contre les installations énergétiques ukrainiennes tout au long de l'hiver.

10H03 TU. Des équipages ukrainiens formés à la défense sol-air en France

Des aviateurs ukrainiens sont formés en France à la défense sol-air ainsi qu'à la survie en cas d'éjection en terrain hostile, a annoncé jeudi le ministère français des Armées.

"Nous formons des équipages ukrainiens en France notamment à la défense sol-air et à la survie au cas où leur appareil serait abattu", a détaillé le délégué adjoint à l'information et à la communication de la défense, le général Yann Gravêthe. En revanche, "nous ne formons pas de pilotes ukrainiens, ni au pilotage, ni à l'usage de système d'armes".

Un soldat ukrainien qui conduit un tank près de la ligne de front à Bakhmout, en Ukraine, le 8 mars 2023.
Un soldat ukrainien qui conduit un tank près de la ligne de front à Bakhmout, en Ukraine, le 8 mars 2023.
AP/Evgeniy Maloletka

09H18 TU. L'Ukraine compte "très bientôt tirer parti" de la fatigue russe à Bakhmout

L'Ukraine a indiqué compter "très bientôt tirer parti" de la fatigue russe à Bakhmout, épicentre des combats dans l'est du pays et où les forces russes, avec le groupe paramilitaire Wagner en première ligne, ont subi d'importantes pertes.

"L'agresseur ne désespère pas de prendre Bakhmout à tout prix, malgré les pertes en hommes et en matériel", a indiqué le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky. Les troupes russes mobilisées en masse à et autour de Bakhmout "perdent une force considérable et s'épuisent", a-t-il assuré. 

À​ re(voir) : Guerre en Ukraine, l'est de Bakhmout aux mains de Wagner

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07 H26 TU. Une arrestation de Vladimir Poutine serait une "déclaration de guerre" (responsable russe)

Une arrestation de Vladimir Poutine par un pays étranger à la suite du mandat d'arrêt émis la semaine dernière par la Cour pénale internationale reviendrait à "déclarer la guerre" à Moscou, a mis en garde un haut responsable russe.

Imaginons la chose (...) Le chef de l'Etat d'une puissance nucléaire se rend disons, par exemple, en Allemagne et est arrêté. Qu'est-ce que cela ? Une déclaration de guerre contre la Russie.

Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe.

Si cela se produit, alors "toutes nos capacités, missiles et autres, s'abattront sur le Bundestag, le bureau du chancelier et ainsi de suite", a ajouté Dmitri Medvedev.

Cette mise en garde imagée intervient après que la CPI, basée à La Haye, a émis la semaine dernière un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens dans le cadre de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine.

À​ re(voir) : Cour Pénale Internationale : mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine

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03H00 TU. Volodymyr Zelensky près de Bakhmout, promet une victoire militaire

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu près de Bakhmout, épicentre du front et symbole de la résistance ukrainienne dans l'est du pays, où il a promis une victoire militaire sur la Russie "terroriste".
Volodymy Zelensky à la rencontre de ses troupes à Bakhmout.
Volodymy Zelensky à la rencontre de ses troupes à Bakhmout.
© bureau de presse de la présidence ukrainienne via AP
Les déclarations du président ukrainien, venu conforter ses troupes au plus près des combats près de Bakhmout, puis à Kharkiv, grande ville du nord-est, faisaient suite à de nouvelles frappes meurtrières de l'armée russe. Celles-ci ont coûté la vie à au moins huit civils dans la région de Kiev, et ont touché de plein fouet un immeuble d'habitations de Zaporijjia (centre-est), y faisant au moins un mort et des dizaines de blessés.
Zaporijjia, les pompiers s'activent pour éteindre l'incendie provoqué par des frappes russes sur un immeuble d'habitation
Zaporijjia, les pompiers s'activent pour éteindre l'incendie provoqué par des frappes russes sur un immeuble d'habitation ce 22 mars 2023.
© AP Photo/Kateryna Klochko
"Nous répondrons de façon certaine (...) à toutes les attaques contre nos villes", a déclaré Volodymyr Zelensky dans un message video.
Un soldat se prend en photo avec Volodymyr Zelensky près de Bakhmout, 22 mars 2023.
Un soldat se prend en photo avec Volodymyr Zelensky près de Bakhmout, 22 mars 2023.
© bureau de presse de la présidence ukrainienne via AP

01H47 TU. La sûreté de la centrale nucléaire dans un état "précaire", alerte l'AIEA

La sûreté nucléaire de la centrale ukrainienne de Zaporijjia (sud-est) se trouve dans un "état précaire", a mis en garde mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs.

La sûreté nucléaire au sein de la (centrale) reste dans un état précaire. J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager à garantir la sûreté nucléaire et la protection de la sécurité de la centrale.

Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA
 
Centrale Zaporijjia soldat
Un soldat russe patrouille devant la centrale de Zaporijjia, en mai 2022. AP/ Alexander Zemlianichenko. 

Le 9 mars, la gigantesque centrale, occupée par l'armée russe, avait été coupée du réseau électrique ukrainien pendant 11 heures après une frappe russe.

Des générateurs diesel de secours avaient été enclenchés pour assurer une alimentation minimale des systèmes de sécurité, selon Energoatom, qui avait mis en garde contre le risque d'un accident nucléaire.