Fil d'Ariane
From the liberation victory in Kherson to the diplomatic victory in New York - the General Assembly has just given the green light to the creation of a compensation mechanism for Russian crimes in Ukraine. The aggressor will pay for what he did!
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) November 14, 2022
We’ve arrived in Indonesia for the @G20org Summit, and I started off by announcing new support for Ukraine. We’re providing them with $500 million in military assistance to make sure they have the equipment – and the fuel and medical supplies – that they need.
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) November 14, 2022
15H20 TU. Varsovie prend le contrôle des actifs de Gazprom dans le tronçon polonais du gazoduc Yamal
Varsovie a placé sous tutelle la participation du groupe russe Gazprom dans la société EuRoPol Gaz qui gère le tronçon polonais du gazoduc Yamal, afin "d'assurer la sécurité des infrastructures critiques" du pays, annonce le ministère polonais du Développement dans un communiqué.
Gazprom contrôlait 48% de cette société, contre 52% pour l'Etat polonais.
Cette mesure, prise à la demande de l'Agence de la sécurité nationale (ABW, contre-espionnage) est "nécessaire pour le bon fonctionnement d'EuRoPol Gaz, notamment pour éviter une paralysie décisionnelle de cette entreprise et assurer la sécurité des infrastructures critiques destinées au transport du gaz", précise le ministre du Développement Waldemar Buda dans le communiqué.
La décision "sert à améliorer la sécurité énergétique et économique de la Pologne, surtout maintenant que nous devons faire face à l'agression de la Russie en Ukraine et aux actions de (Vladimir) Poutine destinées à déstabiliser la situation en Europe", a-t-il ajouté.
Le gazoduc Yamal-Europe, ouvert en 1994, relie la ville de Torjok, dans le centre de la Russie, via la Pologne à l'Allemagne, sur plus de 2.000 kilomètres.
(RE)lire : Russie : inauguration du titanesque site gazier de l'Arctique dont Total est partenaire
Avant l'agression russe contre l'Ukraine en février, il était l'un des principaux vecteurs de l'approvisionnement de l'Europe en gaz russe.
Fin avril, Gazprom a suspendu complètement les livraisons de gaz à la Pologne dans le cadre du contrat Yamal.
14H37 TU. Berlin nationalise la filiale allemande du russe Gazprom
L'État allemand annonce ce lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté.
Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l'Economie dans un communiqué.
Berlin nationalise ainsi pour la deuxième fois en quelques mois un groupe énergétique de premier plan, après avoir déjà sauvé l'allemand Uniper, asphyxié par les coupures de gaz russe.
La société SEFE, qui opérait auparavant sous le nom de Gazprom Germania, "est une entreprise clé pour la fourniture d'énergie en Allemagne", précise le ministère.
Elle compte parmi ses clients des services publics municipaux et détient une part de marché en Allemagne d'environ 20%. Le groupe possède aussi de nombreuses infrastructures de transport et de stockage de gaz, dont le plus grand réservoir d'Europe situé à Rehden (nord-ouest).
L'État allemand avait déjà pris le contrôle début avril de l'entreprise, sur fond d'exacerbation des tensions énergétiques entre la Russie et les pays Occidentaux depuis l'invasion de l'Ukraine.
Unique actionnaire de Gazprom Germania, Gazprom avait annoncé, le 1er avril, qu'il avait retiré ses actifs de sa filiale.
Berlin avait voulu éviter que l'entreprise ne tombe dans des mains hostiles, voire qu'elle soit carrément liquidée, et avait confié, pour six mois, sa gestion à l'Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur), la rebaptisant SEFE.
14H27 TU. Le service de sécurité dit avoir arrêté à Kherson un militaire russe "déguisé en civil"
Le service de sécurité ukrainien affirme avoir arrêté à Kherson un militaire russe "déguisé en civil", alors que les craintes que des soldats de Moscou soient toujours présents incognito dans la ville libérée vendredi sont fortes.
"Les agents du service de sécurité ont arrêté un militaire russe dans Kherson libérée. L'homme était déguisé en civil et a tenté de se faire passer pour un local", a indiqué cette structure (SBU) dans un communiqué, quelques heures après la visite surprise du président Volodymyr Zelensky.
Selon le SBU, "il a admis qu'il était un soldat professionnel" des forces russes, en charge de "recueillir du renseignement (...) et effectuer (des opérations) de sabotage".
Dans une vidéo accompagnant le communiqué sur les réseaux sociaux, ce militaire russe, les yeux bandés, décline son identité, se disant être "Nikolaï Andreïevitch Krivocheev, né en 2002 dans la région de l'Altaï", dans le sud de la Russie, et opérant pour une unité basée "à Birobidjan" dans l'Extrême-Orient russe.
14H25 TU. Poutine décore de premières "Mères-héroïnes", renouant avec une pratique soviétique
Le dirigeant russe Vladimir Poutine a décerné ses premiers titres de "Mère-héroïne", renouant avec une tradition soviétique consistant à distinguer les femmes ayant dix enfants et plus, selon un décret présidentiel publié ce 14 novembre.
Medni Kadyrova, l'épouse du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov dont la famille compte 14 enfants, selon le site officiel de la présidence tchétchène, est devenue l'une des deux premières femmes russes à se voir attribuer ce titre.
La deuxième femme distinguée est Olga Dekhtiarenko, de la péninsule de Yamal, située au nord du cercle polaire. Sa famille, qui élève dix enfants, a gagné en 2020 le concours national "Famille de l'année", selon les médias locaux.
Nostalgique de l'ère soviétique, Vladimir Poutine avait rétabli en août dernier ce titre de "Mère-héroïne", parfois traduit par "Mère héroïque".
Le titre de "Mère-héroïne" a été décerné pour la première fois en URSS en octobre 1944 et visait à encourager la natalité, alors que des millions de Soviétiques avaient été tués lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a cessé d'exister après la chute de l'Union soviétique en 1991.
Alors que la Russie est confrontée depuis des années à une nouvelle crise démographique, qui s'est accentuée avec la pandémie de Covid-19 et le début de l'offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine a décidé de rétablir ce titre en ordonnant de verser un million de roubles (environ 16.200 euros) aux femmes mises à l'honneur comme "Mères-héroïnes".
Selon les résultats préliminaires du recensement de la population, publiés par l'Agence russe des statistiques (Rosstat), environ 147 millions de personnes habitaient en Russie en octobre-novembre 2021, soit un million de moins par rapport à 1992, après la chute de l'URSS.
14H10 TU. L'opposante bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa dénonce "l'occupation militaire de facto" de son pays par la Russie.
"Je dois dire que la Biélorussie est de facto sous occupation militaire", a déclaré Mme Tikhanovskaïa à l'AFP après avoir rencontré les ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
Loukachenko ne "contrôle pas la présence des troupes russes", ni le stationnement des équipements militaires de Moscou au Biélorussie, a-t-elle souligné.
"Il doit simplement être d'accord avec tout, car il sait que sans le soutien du (président russe Vladimir) Poutine, il ne pourra pas survivre politiquement au Biélorussie", a-t-elle soutenu.
L'annonce d'un déploiement conjoint le mois dernier entre le Biélorussie et la Russie a alimenté les craintes que Minsk se prépare à joindre ses troupes à celles de la Russie contre l'Ukraine.
Mais Svetlana Tikhanovskaïa a insisté sur le fait que les soldats bélarusses refuseraient de se joindre à la guerre de Moscou. "Loukachenko le sait", a-t-elle assuré.
Jusqu'à présent, l'opposition "n'a vu aucun signe" indiquant que des armes nucléaires russes avaient été introduites en Biélorussie depuis l'annonce en juin par Moscou de la livraison de missiles capables de transporter des têtes nucléaires, a-t-elle souligné.
Sveltana Tikhanovskaïa vit en exil après avoir fui à l'étranger face à la répression brutale lancée par Alexandre Loukachenko qui a revendiqué la victoire lors des élections de 2020, considérées comme "volées" par l'Occident.
Voir : Biélorussie : l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa lance un cri d'alarme
Elle a exhorté les ministres de l'UE à ne pas "négliger" la répression en cours dans son pays alors que l'attention est concentrée sur l'Ukraine, et à combler les lacunes des sanctions de l'Union visant à épuiser les ressources de Loukachenko.
"La situation en Biélorusie se dégrade. Je dois dire que le nombre de prisonniers politiques augmente, les détentions se poursuivent et les gens sont condamnés à des années et des années de prison", a-t-elle insisté. "Nous demandons au monde d'être persévérant, cohérent, et de ne pas pardonner ni oublier ce que le régime a fait et continue de faire".
14H11 TU. 106.000 réfugiés ukrainiens en France en 2022 pour un budget de 600 millions d'euros
La France a accueilli environ 106.000 réfugiés ukrainiens depuis l'invasion russe en février, pour un budget estimé à quelque 600 millions d'euros en 2022, selon un rapport publié aujourd'hui par les députés Stella Dupont et Mathieu Lefèvre (Renaissance).
Dans le document, les parlementaires macronistes regrettent au passage l'absence de "budgétisation" de cet accueil dans le projet de loi de finances pour 2023, même si cette dépense est "imprévisible".
Selon leur rapport, "le nombre de personnes accueillies (majeurs et mineurs) est estimé aux environs de 106.000, soit un contingent proche de l'objectif de 100.000 personnes fixé par le président de la République le 15 mars 2022".
Interrogé par les deux députés, le ministère de l'Intérieur "estime à 579 millions d'euros le montant des dépenses" dédiées en 2022 à l'accueil des réfugiés ukrainiens au sein de la mission budgétaire "immigration, asile et intégration", indiquent-ils.
Ce montant comprend notamment "309,2 millions d'euros pour l'hébergement, 242,2 millions au titre de l'allocation pour demandeur d'asile et 13,8 millions pour l'accompagnement social".
Les deux parlementaires indiquent que ces 579 millions d'euros "ne résument pas l'effort financier réalisé par la France", puisque s'y ajoutent entre 40 et 60 millions d'euros pour d'autres mesures d'hébergement relevant du budget de la Cohésion des territoires.
Ces crédits ne comprennent pas "l'indemnité" de 150 euros par mois "susceptible d'être prochainement versée aux ménages accueillant ou ayant accueilli" des réfugiés ukrainiens.
Les dépenses de 579 millions d'euros seront "renouvelées, en totalité ou en partie, en 2023 mais le gouvernement a fait le choix de ne pas inscrire les crédits correspondants dans le projet de loi de finances et de privilégier un financement ultérieur distinct", précisent les corapporteurs, qui auraient préféré qu'un chiffre figure dans le projet de budget 2023.
Les députés Dupont et Lefèvre relèvent également que l'accueil des réfugiés ukrainiens a fait changer "l'hébergement citoyen (chez des familles bénévoles) de dimension", avec "la moitié des protégés temporaires qui ne sont pas hébergés dans un dispositif supervisé par l'État".
"Il y a eu une mobilisation hors du commun. L'hébergement citoyen est une solution pour l'avenir, gagnant-gagnant, un outil utile quand il se fait par l'intermédiaire d'associations relais et de professionnels", souligne Stella Dupont auprès de l'AFP.
A propos du budget dédié à l'immigration, les deux députés appellent à la "vigilance" sur "l'instabilité des effectifs" de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), qui organise l'accueil des demandeurs d'asile et des réfugiés, en notant "289 contrats d'une durée inférieure à 12 mois" conclus en 2021.
13H51 TU. Biden et Xi d'accord "sur leur opposition" à tout recours à l'arme nucléaire (Maison Blanche)
Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont mis d'accord ce 14 novembre sur leur "opposition" à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine, a affirmé la Maison Blanche alors que Pékin refuse de condamner l'invasion russe.
"Le président Biden et le président Xi ont réitéré leur accord sur le fait qu'une guerre nucléaire ne devrait jamais être menée et ne peut jamais être gagnée, et ont souligné leur opposition à un recours ou une menace de recours aux armes nucléaires en Ukraine", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
11H45 TU. Un étudiant zambien prisonnier en Russie tué au combat en Ukraine.
Un étudiant zambien de 23 ans, condamné en Russie et qui purgeait une peine de neuf ans et six mois de prison près de Moscou, a été tué au combat en Ukraine, annonce le gouvernement zambien.
Lemekhani Nathan Nyirenda "est décédé le 22 septembre 2022 en Ukraine" a précisé dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères, Stanley Kakubo, en précisant avoir demandé à la Russie "des informations sur les circonstances dans lesquelles un citoyen zambien, qui purge une peine de prison à Moscou, a pu être recruté pour combattre en Ukraine".
11H44 TU. L’accord céréalier "essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale", selon Antonio Guterres.Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres juge, avant un sommet du G20, "essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale" l'accord permettant l'exportation de céréales ukrainiennes, qui expire cette semaine.
L'invasion russe a fortement perturbé les récoltes et les exportations de céréales d'Ukraine, grand producteur agricole, malgré un accord obtenu en juillet sous l'égide de la Turquie et de l'ONU, qui arrive à échéance le 19 novembre.
"Nous devons agir de toute urgence pour éviter la famine et la faim dans un nombre croissant d'endroits dans le monde", a averti Antonio Guterres lors d'une conférence de presse sur l'île indonésienne de Bali, où se retrouvent mardi et mercredi les dirigeants du G20, les grandes économies mondiales.
Lire : Guerre en Ukraine : la Russie revient dans l’accord sur l’exportation des céréales
"L'initiative en faveur des céréales de la mer Noire et les efforts visant à garantir que les denrées alimentaires et les engrais russes puissent circuler sur les marchés mondiaux sont essentiels à la sécurité alimentaire mondiale", a-t-il plaidé.
Le mécanisme de contrôle pluripartite mis en place a permis depuis d'exporter 10,2 millions de tonnes de céréales et produits alimentaires d'Ukraine, de faire baisser les prix sur le marché mondial et de fournir certains pays, qui ont un besoin urgent de nourrir des populations affamées.
En revanche, le volet sur les exportations russes est resté plus ou moins lettre morte, malgré des discussions la semaine dernière à Genève (Suisse).
La Russie laisse planer le doute sur une éventuelle prolongation de cet accord, dont elle s'était brièvement retirée fin octobre-début novembre.
Antonio Guterres s'est félicité de la baisse des prix sur les marchés, notant que "chaque portion de pourcentage réduit la faim et sauve des vies". Il a appelé à en "faire plus" pour favoriser les approvisionnements en engrais agricoles, dont la Russie est un exportateur majeur.
Le chef de l'ONU s'en est pris aussi aux "puissantes entreprises technologiques (qui) bafouent les droits humains et la vie privée et fournissent des plateformes de désinformation mortifère dans leur recherche de profits", dans une apparente référence aux réseaux sociaux.
Il a appelé à la mise en place "en urgence" de "garde-fous" contre les dérives du secteur technologique, au sujet desquelles il compte présenter des propositions au G20, ainsi que d'un "code de conduite mondial pour promouvoir l'intégrité" dans les communications en ligne.
11H27 TU. L’Ukraine a payé "un prix élevé" pour reprendre Kherson, selon Volodymyr Zelensky.
L'Ukraine a payé "un prix élevé" pour reprendre Kherson aux Russes, affirme le président Volodymyr Zelensky, lors d'une visite surprise dans cette ville dans le sud du pays libérée il y a trois jours.
"Le prix de cette guerre est élevé. Des gens ont été blessés, un grand nombre de personnes sont mortes", a-t-il dit, soulignant "les combats acharnés" pour reprendre Kherson. "Nous allons pas à pas dans tous les territoires temporairement occupés de notre pays. (...) C'est un chemin long et difficile", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.
11H21 TU. "Les mois à venir seront difficiles" pour l'Ukraine, avertit le chef de l'OTAN.
"Les mois à venir seront difficiles" pour l'Ukraine, avertit le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, alors que le pays célèbre la libération de Kherson, ville clé du sud du pays reprise aux Russes la semaine dernière.
Le retrait de la Russie de Kherson "démontre l'incroyable courage des forces armées ukrainiennes", mais "nous ne devons pas commettre l'erreur de sous-estimer la Russie", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à La Haye, après avoir discuté avec le gouvernement néerlandais.
Good to be in The Hague to meet Foreign Min @WBHoekstra & @DefensieMin Ollongren. The Netherlands is making strong contributions to #NATO defence & supporting #Ukraine. Russia’s withdrawal from #Kherson shows the courage of Ukrainian forces & the importance of continued support. pic.twitter.com/HKIPW3cS7U
— Jens Stoltenberg (@jensstoltenberg) November 14, 2022
"Les forces armées russes conservent des capacités importantes ainsi qu'un grand nombre de soldats et la Russie a démontré sa volonté d'assumer des pertes importantes", a ajouté le chef de l'OTAN.
L'armée russe, en difficulté sur le terrain, a mené ces dernières semaines plusieurs vagues de frappes massives de missiles et drones kamikazes sur les infrastructure civiles ukrainiennes, notamment sur les réseaux énergétiques.
"Les mois à venir seront difficiles. L'objectif de Poutine est de laisser l'Ukraine froide et sombre cet hiver", a poursuivi Jens Stoltenberg.
11H12 TU. La Russie revendique la conquête d'une localité de l'est de l'Ukraine.
L'armée russe affirme avoir pris Pavlivka, une localité de l'Est Ukrainien, un rare succès revendiqué par Moscou après des semaines de revers et de retraites.
"Le 14 novembre, à l'issue de combats acharnés, les soldats russes ont totalement libéré la localité de Pavlivka, dans la république populaire de Donetsk", a indiqué sans plus de précisions le ministère russe de la Défense dans un bref communiqué, utilisant le nom donné par la Russie à cette région de l'est de l'Ukraine dont Moscou revendique l'annexion.
L'annonce de la prise de cette localité intervient quelques jours après l'humiliante retraite russe d'une partie de la région ukrainienne de Kherson (sud), dont la ville du même nom, où le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi.
L'armée russe a en outre abandonné début septembre l'essentiel de la région de Kharkiv, dans le Nord-Est ukrainien, un autre revers de taille.
Au printemps, les forces russes avaient déjà dû renoncer à leur assaut sur Kiev face à la résistance acharnée des Ukrainiens, et s'étaient retirées du nord de l'Ukraine.
10H59 TU. "Il est impossible de tuer l'Ukraine" affirme Volodymyr Zelensky à Kherson.
"Il est impossible de tuer l'Ukraine", lance le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite surprise dans la ville de Kherson (sud).
"(La Russie) a montré au monde entier qu'elle peut tuer. Mais nous tous, nos forces armées, notre garde nationale et les services de renseignement ont montré qu'il est impossible de tuer l'Ukraine", s'est félicité Volodymyr Zelensky, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a chanté l'hymne national à Kherson, ville libérée du sud de l'Ukraine, où le drapeau bleu et jaune a été hissé devant le bâtiment de l'administration régionale.
Selon une vidéo postée sur Twitter par le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, on pouvait voir Volodymyr Zelensky, main sur le coeur, entonner devant des militaires et des habitants les paroles de l'hymne national: "Nos ennemis périront, comme la rosée au soleil, et nous aussi, frères, allons gouverner, dans notre pays".
Official raising of Ukrainian flag in de-occupied Kherson during @ZelenskyyUa's visit to the city. pic.twitter.com/iQqeu0xPXj
— Anton Gerashchenko (@Gerashchenko_en) November 14, 2022
09H12 TU. Kherson appartient à la Russie, dit le Kremlin après la venue de Volodymyr Zelensky.
Le Kremlin souligne que la ville ukrainienne de Kherson appartient à la Russie, réagissant à la venue dans cette cité du sud ukrainien du président Volodymyr Zelensky quelques jours après la retraite des forces russes.
"Nous ne commenterons pas, vous savez bien que c'est le territoire de la Fédération de Russie", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que les forces russes se sont retirées la semaine passée de cette ville, capitale de la région de Kherson dont Moscou revendique l'annexion.
08H43 TU. La Russie dément toute hospitalisation de Sergueï Lavrov.
La Russie dément, vidéo à l'appui, des rumeurs d'hospitalisation du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à son arrivée au G20 à Bali, en Indonésie.
"C'est du fake du plus haut niveau", a déploré sur Telegram la porte-parole du ministre, Maria Zakharova, après la diffusion d'informations sur l'hospitalisation du chef de la diplomatie russe.
Elle a ensuite publié une vidéo du ministre, assis en short sur une terrasse, dans laquelle il balaye les rumeurs sur sa santé et conseille aux journalistes occidentaux "d'écrire plus souvent la vérité".
08H14 TU. Volodomyr Zelensky visite la ville reprise aux Russes, selon une sourve au sein de la présidence.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky visite Kherson, ville clé du Sud du pays reprise aux Russes la semaine dernière, selon une source au sein de la présidence ukrainienne.
Volodymyr Zelensky s'est promené en tenue de style militaire dans les rues de la ville, entouré de gardes du corps lourdement armés, sans toutefois porter lui-même de casque ni de gilet pare-balles, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.
"Gloire à l'Ukraine!", lui ont crié des habitants depuis le balcon d'un immeuble. "Gloire aux héros!", ont répondu conformément à la tradition le chef de l'Etat et ceux qui l'accompagnaient.
Les forces russes s'étaient retirées quelques jours plus tôt de Kherson après huit mois d'occupation, laissant le champ libre aux soldats ukrainiens pour entrer vendredi dans la ville.
00H30 TU. Mettre fin à la guerre en Ukraine, meilleur moyen de redresser l'économie mondiale, pour Washington.
La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen estime que mettre fin à la guerre en Ukraine constitue le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l'économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.
"Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l'économie mondiale", déclare Janet Yellen à la presse en marge d'une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire.
Officiellement, l'invasion de l'Ukraine ne figure pas à l'agenda du club des 20 grandes économies dont les dirigeants se retrouvent mardi 15 et mercredi 16 novembre, sur l'île indonésienne de Bali.
Moscou a d'ailleurs appelé le G20 à se concentrer sur les questions économiques et financières plutôt que politiques et sécuritaires.
Mais la guerre lancée il y a neuf mois par Vladimir Poutine a de profondes répercussions économiques, avec l'envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires.
Hôte du sommet, l'Indonésie, reprenant ainsi la position de nombreux pays du Sud, appelle à des négociations de paix et refuse de condamner directement Moscou.
Vladimir Poutine, qui a décidé de ne pas se rendre au G20 et se fait représenter par son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, se trouve sous pression pour prolonger l'accord existant permettant des exportations de céréales ukrainiennes qui expire le 19 novembre.
Bruno Le Maire a de son côté insisté sur la nécessité d'agir pour atténuer les effets économiques du conflit. "Je pense que le premier problème sur la table, c'est comment réduire les prix de l'énergie et comment se débarrasser de l'inflation", a déclaré le ministre français de l'Economie.