Volodymyr Zelensky s'est rendu ce mercredi 22 mars près de Bakhmout où il a promis une victoire militaire sur la Russie "terroriste". Le président ukrainien est venu conforter ses troupes sur la ligne de front et puis à Kharkiv, nouvellement frappé par les Russes. Son déplacement est intervenu quelques heures à peine après le départ de Moscou du président chinois Xi Jinping.
19H37 TU. "La Russie perdra cette guerre" déclare Zelensky dans son message du soir"Nous répondrons de façon certaine (...) à toutes les attaques contre nos villes", a déclaré le président Zelensky dans un message video.
"Ici, dans le Donbass, dans la région de Kharkiv, partout où le Mal russe est venu, il apparaît évident que cet État terroriste ne peut être stoppé autrement que par notre victoire", a-t-il ajouté.
"La Russie perdra cette guerre", a encore déclaré le président ukrainien.
À Tchassiv Iar, une petite localité à l'ouest de Bakhmout, soumise à des bombardements russes constants, des journalistes de l'AFP ont vu des colonnes de chars et de blindés ukrainiens, notamment de fabrication britannique et française, circulant en trombe en direction de Bakhmout ou en revenant, des soldats en armes juchés sur le blindage.
Dans le centre de Tchassiv Iar, un immense cratère a éventré la cour d'un immeuble d'habitation. Plus loin, c'est une école qui a été détruite.
Des habitants montent dans un minibus pour fuir.
"Nous n'en pouvons plus. Nos nerfs lâchent", dit un homme, qui quitte la ville avec ses parents.
Plus tôt ce mercredi, la Russie a lancé 21 drones de combat de fabrication iranienne Shahed-136/131 contre l'Ukraine, une opération qui a commencé peu avant minuit, a déclaré l'armée de l'air ukrainienne, assurant en avoir abattu 16.
Outre l'envoi de ces
"drones meurtriers iraniens", les Russes, selon cette source, ont tiré des missiles, il y a eu de
"nombreux bombardements".
Sept personnes ont péri et neuf autres ont été blessées à Rjychtchiv, à environ 80 kilomètres au sud de Kiev, lors d'un raid de drones ayant touché un lycée professionnel dans la nuit de mardi à mercredi, selon Andriï Nebytov, le chef de la police de la région de Kiev.
Dans une autre frappe, au moins une personne a été tuée et 34 autres blessées, dont trois enfants, selon les secours, lorsque
"deux missiles russes" se sont abattus sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia, dans le centre-est, selon un dernier bilan du ministère ukrainien de l'Intérieur.
Dans son message video ce mercredi soir, Volodymyr Zelensky a promis aux Tatars de Crimée, une communauté musulmane locale, que le ramadan qui commence jeudi serait le dernier qu'ils vivraient
"sous la menace de la répression russe".
16H48 TU. La CPI visée par des "menaces" russes après son mandat d'arrêt contre PoutineL'organe législatif de la Cour pénale internationale a dénoncé des
"menaces" émanant de la Russie à l'encontre des membres de la CPI après qu'elle a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour le crime de guerre de
"déportation" d'enfants ukrainiens.
(RE)voir : Ukraine : la Russie accusée de crimes de guerre
La présidence de l'Assemblée des États parties, qui regroupe les 123 pays membres de la CPI, a déclaré qu'il y avait eu des
"menaces" contre la cour et des
"mesures annoncées contre le procureur et juges impliqués dans la délivrance de mandats d'arrêt dans la situation en Ukraine".
La Russie a annoncé le 20 mars l'ouverture d'une enquête pénale contre le procureur et trois juges de la CPI, après l'émission par cette juridiction d'un mandat d'arrêt visant le président russe et sa commissaire aux ddroits de l'enfant Maria Lvova-Belova.
L'ex-président russe Dimitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe coutumier des déclarations fracassantes, a selon les médias néerlandais le même jour conseillé sur Telegram aux juges de la CPI de
"regarder attentivement le ciel", en allusion aux capacités de frappe russe.
L'organe législatif de la CPI a dans un communiqué déploré des
"tentatives d'entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général".
L'assemblée a également
"réaffirmé également sa pleine confiance dans la cour".
Le procureur de la CPI Karim Khan, qui enquête depuis plus d'un an sur d'éventuels crimes de guerre ou contre l'humanité commis pendant l'offensive russe, a déclaré à l'AFP que le nombre de déportations présumées d'enfants ukrainiens vers la Russie ou des territoires qu'elle contrôle
"atteignait des milliers".
Selon Kiev, ce sont plus de 16.000 enfants ukrainiens ont été déportés vers la Russie depuis l'invasion le 24 février 2022, dont et beaucoup auraient été placés dans des institutions et des foyers d'accueil.
15H18 TU. Malgré le blocage turco-hongrois, le parlement suédois approuve l'adhésion du pays à l'OTANLes députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre.
"Être membre de l'Otan est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à la sécurité de l'ensemble de la zone euro-atlantique", avait plaidé le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström lors du débat précédant le vote.
L'approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l'heure sans effet pour la Suède.
La Finlande voisine, qui avait candidaté en même temps que la Suède en mai en conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est désormais en très bonne position pour entrer rapidement dans l'Otan.
La Hongrie doit ratifier son entrée le 27 mars, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la semaine dernière l'accord d'Ankara, avec un vote au Parlement possiblement avant les élections du 14 mai.
Mais aucune date n'a été fixée pour la Suède par Budapest et son Premier ministre nationaliste Viktor Orban, tandis que Recep Erdogan a de nouveau réaffirmé le refus turc de voir Stockholm devenir le 32e membre de l'Otan.
Ankara accuse notamment la Suède d'être un havre de militants
"terroristes" kurdes, et de refuser des extraditions - où c'est en réalité la justice suédoise qui a le dernier mot.
"Bien que la loi affirme que 'l'amendement proposé entre en vigueur à la date proposée par le gouvernement', cela veut dire que la date est fixée par Erdogan et Orban", a déploré Håkan Svenneling, un député du Parti de gauche. Seuls son parti et les écologistes des Verts sont opposés à l'adhésion.
14H44 TU. La Chine n'a pas encore "franchi la ligne" de livraison d'armes létales à la Russie, assure BlinkenLa Chine n'a pas encore
"franchi la ligne" consistant à livrer des armes létales à la Russie en pleine guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
"À ce jour, nous ne les avons pas vus franchir cette ligne", a déclaré le secrétaire d'État américain en réponse à une question lors d'une audition devant le Sénat à Washington.
14H32 TU. 411 mds USD sont nécessaires pour le redressement et la reconstruction de l'Ukraine selon la Banque mondialeL'Ukraine aura besoin de 411 milliards de dollars pour son redressement et sa reconstruction après la première année du conflit provoqué par l'invasion russe, lancée le 24 février 2022, selon une estimation publiée aujourd'hui par la Banque mondiale (BM), l'ONU, l'Union européenne et le gouvernement ukrainien.
Alors que les combats se poursuivent, ces organisations et institutions anticipent un besoin immédiat de 14 milliards de dollars dès cette année, afin de réaliser
"les investissements critiques et prioritaires" permettant de démarrer la reconstruction.
"Nous remercions la Banque mondiale pour son analyse qui sera un outil important, pour nous et nos partenaires, dans le lancement des futurs projets de redressement, qui ont déjà débuté", a commenté le Premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, cité dans le communiqué.
Le gouvernement ukrainien a par ailleurs précisé que l'évaluation des dégâts ne concernait pas les régions actuellement occupées par les troupes russes.
Selon l'étude réalisée, les besoins se concentrent en premier lieu dans le secteur des transports, le logement et l'énergie, qui représentent environ 50% des dommages subis par l'Ukraine lors de la première année de conflit.
"La reconstruction prendra plusieurs années, mais les bonnes nouvelles sont la résilience et la détermination du pays et le soutien des partenaires afin de limiter les dommages et réduire les besoins", a estimé pour sa part la vice-présidente de la BM pour l'Europe et l'Asie centrale, Anna Bjerde.
Mardi, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé être parvenu à un accord avec le gouvernement ukrainien pour un plan d'aide de 15,6 milliards de dollars sur quatre ans, qui doit encore être validé par son conseil d'administration.
De son côté, la BM a d'ores et déjà accordé plus de 20 milliards de dollars, sous forme de prêts et de dons, alors que les Etats-Unis ont fourni plus de 110 milliards de dollars depuis le début du conflit, en intégrant le soutien militaire.
14H01 TU. La Slovaquie reçoit une offre d'armes américaines d'une valeur d'un milliard de dollars pour remplacer les Mig-29 qu'elle donne à l'UkraineLa Slovaquie indique avoir obtenu des États-Unis une offre pour des armes d'une valeur de plus d'un milliard de dollars, à taux réduit, en compensation de ses treize chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine.
"La valeur de ce matériel est légèrement supérieure à un milliard de dollars (...) La Slovaquie paierait environ 340 millions de dollars sur une période de trois à quatre ans", a déclaré sur Facebook le ministre slovaque de la Défense Jaroslav Nad.
Le ministre se félicite également des essais sur le premier char Leopard 2A4 que la Slovaquie a reçu de l'Allemagne en compensation pour les véhicules de combat d'infanterie (BVP-1) donnés à l'Ukraine.
Au cours de cette année, 15 chars Leopard 2A4 seront livrés aux forces armées de la République slovaque
L'offre américaine était proposée en échange
"de 13 vieux MiG et d'une partie du système de défense aérienne", a-t-il affirmé.
"Nous étions les premiers à recevoir leur offre extrêmement avantageuse. Si nous ne la saisissons pas, ils se tourneront vers un autre pays".Parmi ces 13 avions destinés à l'Ukraine, trois seront utilisés pour fournir des pièces détachées.
L'offre inclut 12 hélicoptères neufs de type Bell AH-1Z Viper, avec accessoires et entraînement de pilotes et techniciens, ainsi que plus de 500 missiles 500 AGM-114 Hellfire, a-t-il précisé.
La Slovaquie avait annoncé vendredi qu'elle donnerait des MiG-29 à Kiev, devenant après la Pologne le deuxième pays membre de l'Otan à fournir des avions au pays attaqué par la Russie depuis février 2022. Leur transport vers l'Ukraine prendra quelques semaines, avaient alors précisé les responsables slovaques.
Kiev a demandé à plusieurs reprises à ses alliés occidentaux de lui envoyer des chasseur-bombardiers modernes, dans l'espoir d'obtenir des F-16 américains.
Bratislava compte remplacer ses avions chasseurs par des F-16 américains, d'ici janvier 2024. Jaroslav Nad a avancé que l'accord avec les États-Unis visait aussi à rattraper le retard dans la livraison de ces F-16.
L'offre américaine
"doit également être considérée dans le contexte d'une compensation indirecte pour le retard des avions de combat F-16, pour lesquels nous demandons depuis longtemps une forme de compensation", a-t-il expliqué.
12H15 TU. La livraison d'obus à uranium appauvri serait une aggravation "sérieuse" du conflit (Moscou)La livraison par Londres à l'Ukraine de munitions contenant de l'uranium appauvri, récemment évoquée par une responsable britannique, représenterait une
"aggravation sérieuse" du conflit, selon le chef de la diplomatie russe.
"C'est un pas vers une aggravation supplémentaire, une aggravation sérieuse" du conflit, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Sotchi, dans le sud de la Russie, évoquant notamment des conséquences sur la santé de la population et un risque de contamination des sols.
Lundi, la vice-ministre britannique de la Défense Annabel Goldie avait indiqué que le Royaume-Uni comptait fournir à l'Ukraine des obus
"contenant de l'uranium appauvri".
"Ces munitions sont très efficaces pour détruire les chars et les véhicules blindés modernes", avait-elle souligné, expliquant que ces obus étaient destinés à être utilisés avec les chars Challenger que compte également livrer Londres.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé hier que
"la Russie sera contrainte de répliquer" si une telle livraison avait lieu, sans fournir de précisions.
Serguei Lavrov estime aujourd'hui que l'utilisation de tels obus aurait de graves conséquences sanitaires, évoquant l'exemple des guerres de Yougoslavie dans les années 1990 où de telles munitions ont été utilisées.
"Tout le monde se souvient comment, pendant le conflit en Yougoslavie, des dizaines de milliers de civils et ceux qui ont utilisé ces munitions ont souffert (...) Il y a eu une augmentation des cancers, les sols ont été contaminés", a-t-il déclaré.
"L'utilisation de munitions à uranium appauvri réduira drastiquement, voire détruira la capacité de l'Ukraine à produire de la nourriture non contaminée", a ajouté le ministre russe.
L'organisation antinucléaire britannique Campaign for Nuclear Disarmament a elle aussi condamné hier la livraison de munitions avec de l'uranium appauvri, estimant qu'il s'agirait d'un
"désastre environnemental et sanitaire supplémentaire pour ceux qui vivent au coeur du conflit".
Les obus à uranium appauvri sont des munitions destinées à percer les blindages, dont l'utilisation est critiquée pour les risques qu'ils comporteraient pour la santé des militaires les utilisant et des populations vivant dans les zones visées.
12H15 TU. Le président ukrainien visite le front près de BakhmoutLe président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi sur la ligne de front dans la zone de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, selon son service de presse.
"Région de Donetsk. Positions de première ligne des militaires ukrainiens en direction de Bakhmout", a déclaré Volodymyr Zelensky.
Ce voyage intervient au moment où les séparatistes prorusses combattant aux côtés de l'armée russe affirment que la ville est
"presque encerclée".Sur les images, on le voit dans un hangar sans équipement de protection mais accompagné de gardes de corps lourdement armés remettre des décorations aux militaires, eux aussi armés et en tenue de combat.
"Je suis honoré de décorer les meilleurs de nos héros, de vous serrer la main et remercier pour la défense de notre Etat et de la souveraineté", a déclaré le président Zelensky aux militaires.
"Vous avez un destin difficile mais historique, celui de protéger notre terre et de tout rendre à l'Ukraine, pour nos enfants", a-t-il poursuivi avant de rendre hommage aux soldats tués
"dans l'Est et généralement dans cette guerre".
Certains militaires ont fait des selfies avec le chef de l'État, une femme soldat l'a serré dans ses bras.
La ville de Bakhmout, qui comptait environ 70.000 habitants avant l'invasion russe lancée en février 2022, est le théâtre de la bataille la plus longue et la plus sanglante depuis le déclenchement de la guerre.
Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire russe Wagner dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille, a déclaré cette semaine que ses forces contrôlaient environ 70% de la ville.
Ces dernières semaines, les forces russes ont progressé au nord et au sud de Bakhmout, coupant plusieurs routes d'approvisionnement ukrainiennes.
"On peut dire que la ville est presque encerclée", a assuré aujourd'hui à la télévision russe Ian Gaguine, un responsable des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine.
12H05 TU. Un mort et 25 blessés dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia (maire)Au moins une personne a été tuée et 25 blessées dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, selon le maire de la ville.
"Malheureusement, une personne blessée, qui se trouvait dans un état grave, est décédée. Selon des informations actualisées, 25 personnes sont actuellement hospitalisées", a indiqué Anatoli Kourtiev. Le président Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de
"bombarder la ville avec une sauvagerie bestiale".09H47 TU. Le Kremlin pas surpris par la réaction "hostile" des OccidentauxLe Kremlin a dit mercredi ne pas être surpris par la réaction
"hostile" des pays occidentaux après le sommet russo-chinois de la veille lors duquel Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché leur alliance, en plein conflit en Ukraine.
En ce qui concerne la réaction des pays de l'Occident collectif, le fait que leur réaction sur tous les sujets était de nature inamicale et hostile n'est une nouvelle pour personne.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
06H51 TU. Trois morts dans une attaque de drones russe dans la région de KievTrois personnes ont été tuées et sept autres blessées dans une attaque de drones russes survenue dans la nuit de mardi à mercredi dans la région de Kiev, selon l'administration militaire régionale.
"Un site civil a été endommagé à la suite de l'attaque nocturne aux drones dans la région de Kiev", qui a provoqué un incendie, a ajouté l'administration sans donner plus de précisions notamment sur la localisation de la frappe.
À re(voir) : des missiles russes abattus en Crimée
06H35 TU. La marine russe a "repoussé" une attaque de drones sur SébastopolLa marine russe a
"repoussé" une attaque de drones qui n'a pas fait de victimes mercredi sur le port de Sébastopol, en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou, a annoncé le gouverneur de la ville.
"Les trois appareils ont été abattus", a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, soulignant que deux d'entre eux avaient été détruits par deux femmes militaires.
"J'aimerais que ces jeunes femmes soient décorées et qu'on leur verse une prime pour la destruction des (drones) ennemis", a-t-il ajouté.
Peu avant, le gouverneur local Mikhaïl Razvojaïev, installé par la Russie, avait annoncé que
"la Flotte de la mer Noire avait repoussé une attaque de drones de surface contre Sébastopol".L'assaut n'a fait aucune victime et
"la situation est sous contrôle", a-t-il assuré sur Telegram, ajoutant que les explosions avaient brisé des vitres d'immeubles voisins. Parmi ces bâtiments figure un centre culturel appelé
"La Maison de Moscou", situé à côté du port et très connu en ville.
"Ils ont tenté de pénétrer dans notre baie, nos marins leur ont tiré dessus avec des armes légères. La défense antiaérienne a également fonctionné", a ajouté Mikhaïl Razvojaïev.
06H09 TU. Xi Jinping quitte Moscou après son sommet avec PoutineLe président chinois Xi Jinping a quitté Moscou jeudi matin après un voyage de deux jours en Russie axé sur le renforcement des liens avec son homologue Vladimir Poutine, ont rapporté les agences russes.
Son avion a quitté l'aéroport moscovite de Vnoukovo après avoir été salué par une garde d'honneur qui a joué les hymnes nationaux russe et chinois, a indiqué l'agence de presse RIA Novosti.
22H50 TU. Poutine et Xi célèbrent leur relation "spéciale" face aux OccidentauxVladimir Poutine et Xi Jinping ont loué l'entrée dans une
"nouvelle ère" de leur relation
"spéciale" face aux Occidentaux, le président russe appuyant prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter.
L'initiative chinoise, qui préconise des pourparlers de paix, comporte des éléments qui peuvent
"servir de base à un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts en Occident et à Kiev", selon Vladimir Poutine.
"Toutefois, nous n'observons pas pour l'heure une telle disposition de leur côté", a-t-il ajouté, au côté de Xi Jinping qui, pour sa part, a souligné que Pékin était
"pour la paix et le dialogue" en Ukraine.
À re(voir) : Russie-Chine : Vladimir Poutine reçoit le président chinois Xi Jinping
A Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit avoir
"invité" la Chine à faire partie du règlement du conflit et
"attendre sa réponse", ajoutant
"recevoir des signaux mais rien de concret".Vladimir Poutine et Xi Jinping s'exprimaient après un sommet au Kremlin qui, en l'absence de percée sur l'Ukraine, visait avant tout à démontrer la solidité des relations entre la Russie et la Chine, dans un contexte de vives tensions entre ces pays et les Occidentaux.
Dans une déclaration commune aux accents de guerre froide, les deux dirigeants ont aussi vivement attaqué l'Occident, accusant les Etats-Unis de
"saper" la sécurité internationale pour conserver leur
"avantage militaire", et exprimé leur
"préoccupation" face à la présence croissante de l'Otan en Asie.