Fil d'Ariane
19h52 TU. Washington dit "ne pas encourager" les frappes ukrainiennes en Russie
Les États-Unis ont déclaré "ne pas encourager" l'Ukraine à lancer des frappes en Russie après des attaques de drones considérées comme émanant de Kiev sur plusieurs bases aériennes russes.
"Nous n'aidons pas l'Ukraine à organiser des frappes au-delà de ses frontières, nous n'encourageons pas l'Ukraine à lancer des frappes au-delà de ses frontières", a martelé à la presse le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price. "Tout ce que nous faisons, tout ce que le monde fait pour soutenir l'Ukraine, vient en soutien à l'indépendance de l'Ukraine."
Il s'est toutefois gardé d'attribuer les récentes frappes de drones à Kiev, qui ne les a pas revendiquées. La Russie a fait état de trois morts et deux avions endommagés lors d'une de ces attaques ayant visé des bases sur son territoire.
Des experts pensent que l'Ukraine aurait pénétré l'espace aérien russe avec des drones datant de l'époque soviétique et non avec les milliards de dollars d'aide militaire accordée par les puissances occidentales depuis l'invasion du territoire ukrainien par la Russie le 24 février.
"Nous fournissons à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour que cela soit utilisé sur son territoire souverain - sur le sol ukrainien - pour affronter l'agresseur russe", a affirmé Ned Price.
Le porte-parole n'a pas souhaité commenter une information du Wall Street Journal selon laquelle les États-Unis auraient modifié des HIMARS destinés à l'Ukraine, des systèmes d'artillerie très puissants et sophistiqués, pour éviter qu'ils soient utilisés afin d'attaquer la Russie.
Joe Biden a dit publiquement qu'il n'encourageait pas l'Ukraine à se doter de missiles de longue portée, redoutant une escalade qui pourrait conduire les Etats-Unis à jouer un rôle plus direct contre la Russie.
18h14 TU. Installations énergétiques attaquées en Ukraine: l'ONU s'inquiète des "nouveaux besoins" humanitaires
Les attaques contre les installations énergétiques de l'Ukraine provoquent "un nouveau niveau de besoins" humanitaires pour la population, s'alarme ce mardi le chef de l'agence humanitaire de l'ONU, craignant de nouveaux déplacements d'habitants privés de chauffage en plein hiver.
"Depuis octobre, les attaques prolongées contre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine ont créé un nouveau niveau de besoins qui touche tout le pays et aggrave les besoins provoqués par la guerre", a déclaré Martin Griffiths devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
"L'ampleur des destructions des infrastructures électriques et de chauffage nécessite un soutien renforcé envers le gouvernement ukrainien, au-delà de ce que les humanitaires peuvent fournir", a-t-il ajouté, soulignant les "millions de personnes" privées de chauffage, d'électricité ou d'eau alors que les températures pourraient descendre sous -20°C.
"En Ukraine aujourd'hui, la capacité des civils à survivre est menacée".
Dans ces circonstances, alors que 14 millions de personnes ont été déplacées par cette guerre (6,5 millions à l'intérieur de l'Ukraine et 7,8 millions réfugiées dans d'autres pays européens), "nous voyons le risque de nouveaux déplacements", a prévenu Martin Griffiths. La Russie "utilise désormais l'hiver comme une arme de guerre", a de son côté dénoncé l'ambassadeur français à l'ONU, Nicolas de Rivière.
L'agence humanitaire de l'ONU a lancé la semaine dernière un appel de fonds record pour 2023 face aux besoins humanitaires qui s'envolent dans le monde, portés par le conflit en Ukraine et le changement climatique.
"C'est un appel record et il sera difficile de le financer de façon adéquate", a commenté Martin Griffiths, évoquant un "monde devenu fou" avec "une personne sur 23" ayant besoin d'une aide humanitaire sur la planète.
17h12 TU. Réfugiés ukrainiens: l'accueil citoyen "difficilement transposable", selon une étude
L'hébergement citoyen des réfugiés ukrainiens en France a été "exceptionnel", mais est "difficilement transposable à l'ensemble des demandeurs d'asiles", relève une étude présentée mardi lors d'une conférence organisée par l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'hébergement citoyen, c'est-à-dire, l'accueil de réfugiés chez des particuliers "s'est largement développé" et est même devenu "une des principales solutions d'accueil des personnes déplacées d'Ukraine", indique l'étude écrite par Nadine Camp, experte en asile et migration à l'occasion de cette conférence intitulée "La mobilisation citoyenne: une solution pour l'intégration des réfugiés en Europe?"
Cependant, "nombre des personnes qui se sont proposées pour accueillir à leur domicile ne souhaitaient accueillir que des déplacés d'Ukraine, voire seulement des Ukrainiens", précise l'auteur.
La principale raison évoquée dans le rapport est "une proximité géographique et culturelle avec les Ukrainiens", qui rend "difficilement transposable aux autres nationalités" cet élan d'hébergement citoyen.
L'étude note cependant que cet élan de solidarité est retombé depuis le début du conflit: "Les nouvelles propositions d'hébergement sont rares. Parallèlement, les associations qui proposent de l'hébergement citoyen ont vu les offres d'accueil diminuer pour les autres publics".
Dans sa présentation, Nadine Camp décrit une forme "d'épuisement", car "les personnes donnent énormément de temps et d'énergie. Elles sont à leurs côtés (des réfugiés, ndlr) dans des situations complexes et des démarches administratives très lourdes".
Cette étude s'appuie sur une série d'entretiens réalisés avec des représentants d'institutions nationales et locales et 59 associations présentes dans la Métropole de Lyon et le département du Rhône.
Depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, entre 95.000 et 105.000 ukrainiens ont été accueillis en France, d'après Joseph Zimet, préfet en charge de la cellule de crise sur l'accueil des déplacés ukrainiens et également présent à la conférence ce mardi.
L'État a annoncé le 5 octobre une aide de 150 euros par mois pour les foyers hébergeant des réfugiés ukrainiens afin de "soutenir cet élan de solidarité spontanée".
16h46 TU. "Garanties de sécurité" à la Russie : Macron agace à nouveau mais récuse toute "polémique"
Ne "pas humilier" la Russie et lui accorder à l'avenir des "garanties" de sécurité: Emmanuel Macron s'est défendu de tout faux pas mardi après avoir déclenché une nouvelle polémique en esquissant les contours de l'après-guerre en Ukraine.
"Je pense qu'il ne faut pas faire de grands cas, essayer de créer des polémiques là où il n'y en a pas", a réagi le président français en marge du sommet UE-Balkans à Tirana.
"J'ai toujours dit la même chose, c'est-à-dire qu'à la fin, dans les discussions de paix, il y aura des sujets territoriaux sur l'Ukraine - et ils appartiennent aux Ukrainiens -, et il y aura des sujets de sécurité collective sur toute la région", a-t-il dit.
Samedi 3 décembre, en évoquant l'architecture de sécurité à reconstruire en Europe une fois la guerre en Ukraine terminée, Emmanuel Macron avait souligné qu'il faudrait alors aussi donner des "garanties" à la Russie pour trouver un bon équilibre.
Cette architecture de sécurité, bâtie par les Etats-Unis et l'URSS puis la Russie, bat de l'aile depuis des années. La France insiste sur la nécessité pour les Européens d'être à la table des négociations lorsque de nouveaux accords de contrôle des armements seront négociés.
"Un des points essentiels, c'est la peur que l'Otan vienne jusqu'à ses portes, c'est le déploiement d'armes qui peuvent menacer la Russie", a expliqué Emmanuel Macron sur la chaîne française TF1 en rappelant des revendications récurrentes de la Russie, trente ans après la chute de l'URSS.
14h55 TU. L'Ukraine fustige les achats accrus de pétrole russe par l'Inde
Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba critique la hausse des achats de pétrole russe par l'Inde depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, jugeant l'augmentation de ces importations "moralement inacceptable", dans une interview à la chaîne indienne NDTV diffusée ce mardi.
La veille, un diplomate indien avait justifié ces achats à prix réduit de brut russe par New Delhi. Les volumes considérables de brut russe importé en Europe, malgré les efforts de cette dernière pour réduire sa dépendance énergétique vis à vis de Moscou, restent sans commune mesure avec les faibles volumes de brut russe fournis à l'Inde, avait fait valoir ce diplomate indien.
Des propos réfutés par le chef de la diplomatie ukrainienne : l'Inde a "tout à fait tort" de justifier ses achats de pétrole russe "en expliquant que les Européens en font autant". C'est "moralement inacceptable", a-t-il souligné, en évoquant "la tragédie" du conflit en Ukraine et sa "souffrance" depuis l'invasion russe.
L'Inde achète six fois plus de brut russe à prix réduit depuis le début du conflit le 24 février, au point que Moscou est désormais son premier fournisseur de brut, selon des médias indiens. Mais elle fait valoir qu'elle n'a pas d'autre choix que d'opter pour le pétrole le moins cher sur le marché, alors que la hausse des cours mondiaux des matières premières frappe de plein fouet les millions de foyers indiens les plus pauvres.
Le chef de la diplomatie indienne S. Jaishankar avait expliqué, lundi, que la flambée des prix énergétiques en Inde était aggravée par les achats accrus par l'Europe de pétrole et de gaz en provenance du Moyen Orient.
"Le Moyen Orient était traditionnellement le fournisseur d'économies comme l'Inde, donc (les achats européens,ndlr) augmentent aussi la pression sur les cours au Moyen Orient", a expliqué à des journalistes le ministre indien des affaires étrangères.
L'Inde dépendante des importations d'énergie, de produits agricoles et d'armement russes s'est gardée de condamner ouvertement l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et de se joindre aux votes en ce sens à l'ONU.
Les liens privilégiés entre Moscou et New Delhi remontent à la guerre froide, la Russie étant entre autres le premier fournisseur d'armes de l'Inde.
14h35 TU. Démantèlement d'un important monument soviétique à Vilnius
La Lituanie a commencé ce 6 décembre le démantèlement d'un important monument soviétique dans sa capitale Vilnius, passant outre aux avertissements de l'ONU qui l'a invitée à suspendre l'opération.
L'imposant monument en granit gris du cimetière d'Antakalnis est composé de six sculptures de soldats soviétiques.
Sous occupation soviétique pendant 50 ans, la Lituanie a proclamé son indépendance en 1991. L'invasion de l'Ukraine a été fermement dénoncée à Vilnius qui a décidé de se débarrasser de l'héritage de l'URSS.
Au cimetière d'Antakalnis, des ouvriers ont passé plusieurs jours à paver la route de fortune pour que les grues puissent arriver près du monument et ont commencé mardi à couper les attaches entre les différentes parties des sculptures. Les travaux devraient s'achever au début de la semaine prochaine, selon l'entreprise qui en est chargée.
"C'est un jour heureux, un moment heureux", a déclaré le maire de la capitale Remigijus Simasius aux journalistes après avoir visité le site.
Mais la Lituanie risque des problèmes avec l'ONU, qui a demandé en septembre qu'on s'abstienne de démanteler les monuments jusqu'à ce que soit réglé un différend entre le gouvernement et cinq résidents lituaniens.
Ces derniers ont fait appel au Comité des droits de l'Homme des Nations unies, affirmant que la décision de démanteler ce monument "viole les droits de leurs minorités nationales et le droit au respect de la vie privée et familiale".
La Lituanie insiste sur le fait que les monuments commémoratifs dans les cimetières contenant des restes humains resteront protégés.
"Nous le faisons avec respect, nous ne détruisons pas de tombes", a dit le maire de Vilnius, paraissant minimiser l'intervention de l'ONU.
14h22 TU. La France réitère son soutien à l'opposante Kolesnikova
"La France est vivement préoccupée par l'état de santé et les conditions de détention de Mme Maria Kolesnikova", indique dans un communiqué Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, ajoutant que l'opposante "doit pouvoir bénéficier d'un suivi médical approprié et continuer à être défendue par ses avocats".
Figure de la révolte de 2020 contre la réélection controversée du dirigeant Alexandre Loukachenko, Mme Kolesnikova, 40 ans, lauréate du prix Sakharov 2020 et du prix Vaclav Havel 2021, avait été condamnée l'an passé à 11 ans de prison au Bélarus.
Elle avait été hospitalisée et opérée en urgence la semaine dernière pour un "ulcère perforé" avant de retourner à l'infirmerie de sa prison le week-end dernier, selon ses soutiens.
Cette ancienne musicienne professionnelle a été condamnée en septembre 2021 à 11 ans de prison pour "complot" contre le pouvoir, "appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale" et "création d'une formation extrémiste".
"La France demande aux autorités biélorusses la libération inconditionnelle et immédiate de toutes les personnes détenues arbitrairement en Biélorussie et condamne la répression continue menée par les autorités biélorusses à l'encontre de sa population", a également exhorté la porte-parole du quai d'Orsay dans ce communiqué.
La semaine dernière, l'Union européenne avait déjà réclamé la libération immédiate de Maria Kolesnikova.
13h02 TU. Au moins six morts dans un bombardement à Donetsk
Au moins six personnes ont été tuées dans un bombardement sur la ville de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, a déclaré un responsable nommé par Moscou dans cette région que la Russie a annexée fin septembre.
"Selon des données préliminaires, six civils ont été tués aujourd'hui à la suite de bombardements à Donetsk", a indiqué sur Telegram le "maire" de la ville, Alexeï Koulemzine. "Le nombre de blessés est en cours d'évaluation", a-t-il ajouté.
11h17 TU. Plafonnement du prix du pétrole russe: Moscou dit n'avoir "aucun doute" pour trouver de nouveaux acheteurs
La Russie affirme n'avoir "aucun doute" pour trouver dans les prochains mois de nouveaux pays qui achèteront son pétrole, malgré la mise en place la veille par les Occidentaux d'un plafonnement du prix du brut russe.
"Je n'ai aucun doute qu'il y aura des acheteurs pour nos produits" pétroliers, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes.
L'annonce par l'UE, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix du pétrole russe à l'export à 60 dollars va "fragmenter" l'économie mondiale "dans de nombreux domaines", a-t-il estimé.
L'objectif affiché de cette nouvelle sanction occidentale est d'assécher une partie des revenus colossaux que Moscou tire de la vente de ses hydrocarbures et ainsi diminuer sa capacité à financer son intervention militaire en Ukraine.
10h08 TU. Le président Zelensky est dans le Donbass, près du front
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Sloviansk, dans le Donbass ukrainien, à une quarantaine de kilomètres de Bakhmout, principal champ de bataille de la région, a indiqué la présidence sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo, le président Zelensky filmée devant l'entrée de la ville de Sloviansk, le chef de l'État ukrainien a salué du "fond de (son) coeur" les militaires de son pays à l'occasion du Jour des forces armées, célébré ce mardi.
09h24 TU. Le renseignement russe réclame l'arrestation de deux ministres ukrainiennes
Le renseignement russe (FSB, ex-KGB) a réclamé l'arrestation de deux ministres ukrainiennes, a indiqué un tribunal de Moscou, les deux responsables étant accusées, selon des médias russes, d'avoir violé l'intégrité territoriale de la Russie.
"Les enquêteurs du FSB ont demandé (...) d'ordonner par contumace l'arrestation de la ministre de la Réintégration des territoires n'étant pas sous le contrôle de l'Ukraine, Irina Verechtchouk, et de la vice-ministre des Affaires étrangères Emine Djaparova", a indiqué le tribunal Lefortovo de Moscou.
Cette demande d'arrestation par contumace a avant tout une dimension symbolique. Le tribunal n'a pas voulu préciser le motif invoqué par les services de sécurité russe, mais selon l'agence de presse d'État Tass, les deux ministres sont accusées de violation de l'intégrité territoriale de la Russie.
Les responsables ukrainiens, malgré les combats, se déplacent à travers l'Ukraine, y compris dans les quatre régions que Moscou revendique depuis fin septembre.
Mme Verchtchouk s'est par exemple rendue récemment à Kherson, capitale de la région méridionale éponyme que les forces ukrainiennes ont reprise en novembre, infligeant un nouveau revers à la Russie.
Mme Djaparova est, elle, une Tatare de Crimée, une minorité musulmane cible de persécutions, et promeut à ce titre en tant que numéro deux de la diplomatie ukrainienne la fin de l'occupation russe de cette péninsule ukrainienne.
"J'ai reçu ma médaille aujourd'hui", a ironisé ce mardi Emine Djaparova sur Facebook, en qualifiant cette demande de Moscou de "reconnaissance de la qualité de (son) travail".
La communauté internationale a dans son écrasante majorité rejeté les revendications russes, dénoncé son offensive contre l'Ukraine, et même les alliés de Moscou appellent au respect de l'intégrité territoriale ukrainienne.
08h39 TU. Lettonie: la licence d'une télévision indépendante russe révoquée
La télévision russe indépendante Dojd, exilée à Riga, en Lettonie, depuis le début de la guerre en Ukraine a perdu sa licence de diffusion dans ce pays balte à la suite de "violations répétées", a indiqué le régulateur letton des médias électroniques.
La chaîne Dojd ("la pluie" en russe) a déjà été condamnée vendredi 2 décembre à une amende de 10 000 euros pour avoir diffusé une carte montrant la Crimée, annexée par Moscou, comme faisant partie de la Russie, a précisé le Conseil national des médias électroniques.
Le régulateur a également ouvert une enquête sur un appel de la chaîne à ses téléspectateurs à fournir "des équipements à ces Russes qui sont sur le front". Dans cet appel, selon le régulateur, la chaîne a exprimé "l'espoir que nous pourrons aider avec des équipements de base sur le front".
"La chaîne cesse de diffuser sur le câble mais reste sur YouTube. Nous continuons de travailler et considérons comme injustes et absurdes ces accusations", a réagi sur Twitter la chaîne.
Власти Латвии приняли решение об отзыве лицензии у телеканала Дождь. Телеканал перестанет вещать в кабеле, но останется в YouTube. Мы продолжаем работать и считаем несправедливыми и абсурдными все обвинения в наш адрес.
— Дождь (@tvrain) December 6, 2022
07h05 TU. Guerre oblige, les touristes russes débarquent sur les plages paradisiaques du Venezuela
Dimitri Bobkov esquisse quelques pas de danse sur un rythme de merengue dans une station-service de Margarita, une île du Venezuela qu'il visite pour la première fois et attire des milliers de Russes qui y trouvent un décor paradisiaque loin de la guerre.
"J'ai de la chance de fêter mon anniversaire ici au Venezuela. C'était très inattendu et agréable", raconte ce professeur d'université de 31 ans, arrivé il y a 10 jours. "Ici, j'aime les gens, la nourriture, la nature, le climat. Je pense que dans une autre vie, je devais vivre ici!!" rigole-t-il.
Dimitri a profité de la connexion directe de la compagnie aérienne russe Norwind qui opère entre Moscou et Margarita. La ligne a été réactivée le 2 octobre après une interruption de sept mois due au conflit en Ukraine. Elle évite le survol de certains espaces aériens interdits aux Russes en raison des sanctions.
Margarita était jadis une station balnéaire prisée des touristes européens et nord-américains, mais la crise économique et politique a fait disparaitre le pays des destinations privilégiées des tour-opérateurs. Aujourd'hui, les Russes sont le principal contingent étranger.
06h11 TU. Transie de froid, l'Ukraine tente de relancer ses installations énergétiques
L'Ukraine s'efforce de réparer ses installations énergétiques, endommagées par une nouvelle salve de missiles russes, et de réapprovisionner les Ukrainiens privés de courant et d'eau au moment où des températures polaires frappent le pays.
Sur les plus de 70 missiles lancés par Moscou, "la plupart" ont été abattus, a assuré le président ukrainien Volondymyr Zelensky.
Mais la nouvelle salve était délibérée "pour faire souffrir les Ukrainiens le plus possible", alors qu'un froid glacial frappe le pays, a affirmé le patron d'Ukrenergo, l'opérateur électrique ukrainien.
"Un pic de froid" est attendu aujourd'hui et demain, a prévenu Volodymyr Kydrytskiï à la télévision. "Le moment que les Russes ont choisi pour cette attaque est lié à leur désir d'infliger (...) un maximum de dégâts à notre système énergétique", a-t-il estimé.
Le patron d'Ukrenergo a assuré n'avoir "aucun doute que l'armée russe a consulté les ingénieurs russe de l'énergie pendant cette attaque, à en juger avec la géographie des frappes".
05h34 TU. "Attaque" au drone sur un aérodrome d'une région russe frontalière de l'Ukraine
Un drone a attaqué un aérodrome située dans la région russe de Koursk, à la frontière avec l'Ukraine, a annoncé son gouverneur, un jour après que Moscou a accusé Kiev d'avoir frappé avec des drones deux de ses bases aériennes.
En raison d'une "attaque au drone dans la zone de l'aérodrome de Koursk, un réservoir de stockage de pétrole a pris feu. Il n'y a pas de victimes", a déclaré le gouverneur Roman Starovoyt sur les réseaux sociaux.
04h25 TU. Sommet UE-Balkans en Albanie pour resserrer les liens face à Moscou
Les Vingt-Sept de l'UE se réunissent aujourd'hui en sommet à Tirana avec les dirigeants de six pays des Balkans occidentaux afin de revigorer un partenariat jugé encore plus essentiel dans le contexte de la guerre de la Russie contre l'Ukraine.
La politique d'élargissement est revenue en haut de l'agenda ces derniers mois, a souligné à Belgrade le commissaire européen Oliver Varhelyi, appelant l'UE à "garder cet élan" et "être à la hauteur des attentes".
Les pays des Balkans, coincés dans l'antichambre de l'UE depuis des années, ont souvent exprimé leur frustration face à un processus d'intégration long et exigeant, récemment encore en voyant le bloc accorder rapidement le statut de candidat à l'Ukraine et à la Moldavie.
Mais la guerre en Ukraine a aussi souligné l'importance pour les Européens de stabiliser cette région fragile du sud-est de l'Europe, d'y contrer l'influence de la Russie ainsi que celle de la Chine, qui a investi dans les infrastructures de ces pays.
23h11 TU. Des garanties de sécurité à la Russie ? "On en parlera plus tard" déclare le chef de la diplomatie de l'Union européenne
La sortie du conflit ukrainien se fera notamment en offrant des "garanties de sécurité pour l'Ukraine", a déclaré le diplomate en chef de l'UE, Josep Borrell, "pour la Russie, on en parlera plus tard", a-t-il ajouté, après de récentes déclarations d'Emmanuel Macron sur les garanties à donner à Moscou.
"La sortie de la guerre devra se faire dans le respect de la légalité internationale" a déclaré Josep Borrell à Paris lors d'un colloque organisé par l'institut européen Jacques Delors, détaillant que cela impliquait le paiement de réparations par Moscou, le jugement des crimes de guerre, le retrait des troupes et des "garanties de sécurité pour l'Ukraine".
22h27 TU. Des coupures de courant dans toutes les régions après des frappes russes (opérateur)
L'opérateur électrique ukrainien Ukrenergo a averti que des coupures d'électricité en urgence devront être appliquées dans toute l'Ukraine, alors que le pays fait face aux conséquences de nouvelles frappes russes.
"À cause des conséquences des bombardements (...), pour maintenir l'équilibre entre la production et la consommation d'électricité, un système de coupures d'urgence va être mis en place dans toutes les régions d'Ukraine. L'électricité sera fournie prioritairement aux infrastructures essentielles", a annoncé Ukrenergo sur Telegram.
"La situation est difficile, mais sous contrôle", a ajouté Ukrenergo, alors que les forces de Kiev ont annoncé avoir détruit plus de 60 des quelque 70 missiles lancés par les Russes.