Fil d'Ariane
18h40 TU. Moscou accepterait un échange de prisonniers ukrainiens contre un proche de Poutine
La Russie va étudier la possibilité d'échanger des combattants du régiment ukrainien Azov faits prisonniers contre Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine, a déclaré ce samedi un député et négociateur russe, Léonid Sloutski. Viktor Medvedtchouk, 67 ans, est un politicien et riche homme d'affaires. Il a été arrêté mi-avril en Ukraine, alors qu'il était en fuite depuis le début de l'offensive du Kremlin fin février. L'hommes était assigné à résidence depuis mai 2021 après avoir été inculpé de "haute trahison" et de "tentative de pillage de ressources naturelles en Crimée", la péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.
15h30 TU. Le président finlandais évoque un échange téléphonique avec son homologue turc
C'est toujours non pour la Suède, mais la Turquie semble plus conciliante samedi envers une adhésion de la Finlande à l'Otan, après les premiers entretiens téléphoniques du président Recep Tayyip Erdogan avec ses homologues nordiques depuis le début de la crise. Ankara s'oppose à l'extension de l'organisation aux deux pays nordiques: elles les accuse d'héberger et soutenir les membres du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan.
Sur Twitter, le Président Sauli Niinitö a évoqué un "échange téléphonique ouvert et direct avec le président Erdogan". "J'ai souligné qu'en tant qu'alliés au sein de l'Otan, la Finlande et la Turquie seraient engagées l'une envers l'autre pour leur sécurité et que leurs relations se renforceraient", indique M. Niinitö. "La Finlande condamne le terrorisme sous toutes ses formes. Le dialogue soutenu continue", a-t-il insisté. Le président turc s'est également entretenu avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Ce dernier a insisté sur « l'importance de la porte ouverte de l'Otan et des demandes d'adhésion de la Finlande et de la Suède. « Les préoccupations de sécurité de tous les Alliés doivent être prises en compte et les pourparlers doivent se poursuivre pour trouver une solution ».
Spoke with President @RTErdogan of our valued Ally #Turkey on the importance of #NATO’s Open Door and the membership applications by #Finland & #Sweden. We agree that the security concerns of all Allies must be taken into account and talks need to continue to find a solution.
— Jens Stoltenberg (@jensstoltenberg) May 21, 2022
13h22 TU. Recep Tayyip Erdogan appelle la Suède à "mettre fin à son soutien" aux "organisations terroristes"
Le président turc s'oppose toujours à l'entrée de la Suède dans l'Otan. Recep Tayyip Erdogan a appelé samedi Stockholm à "mettre un terme à son soutien politique et financier et aux livraisons d'armes aux organisations terroristes". Dans un communiqué, le dirigeant turc indique "attendre de la Suède qu'elle prenne des mesures concrètes et sérieuses, montrant qu'elle partage les inquiétudes de la Turquie à l'égard de l'organisation terroriste du PKK (le parti des Travailleurs du Kurdistan, ndlr) et de ses extensions en Syrie et en Irak".
Le chef de l'Etat turc a eu samedi son premier entretien téléphonique avec la Première ministre suédoise Magdalena Anderson depuis le début de la crise ouverte entre les deux pays, ainsi qu'avec la Finlande, à propos de leur adhésion à l'Alliance atlantique. Le président turc doit également s'entretenir avec son homologue finlandais. La Turquie a ouvert une crise au sein de l'Otan, dont elle est membre. Ankara s'oppose à l'extension de l'organisation aux deux pays nordiques. La Turquie les accuse d'héberger et soutenir les membres du PKK, classé comme organisation terroriste par Ankara mais aussi Washington et l'Union européenne.
A (re)lire: Pourquoi la Turquie refuse-t-elle l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN ?
12h50 TU: Joe Biden interdit d'entrée en Russie
Le président des Etats-Unis Joe Bidenest placé sous le coup d'une interdiction d'entrée sur le territoire russe, a annonce le Kremlin ce samedi, selon les agences.
Le président américain Joe Biden a signé la loi adoptée jeudi par le Congrès apportant une gigantesque enveloppe de 40 milliards de dollars pour l'effort de guerre ukrainien contre la Russie, a annoncé samedi la Maison Blanche.
M. Biden a signé ce texte pendant son voyage officiel en Corée du Sud. La loi comprend 6 milliards de dollars pour permettre à l'Ukraine de s'équiper en véhicules blindés et de renforcer sa défense anti-aérienne.
9h00 TU. La Russie assure avoir détruit un "important" envoi d'armes occidentales à l'Ukraine
Le ministère russe de la Défense a affirmé samedi que ses forces avaient détruit dans le nord-ouest de l'Ukraine un important envoi d'armes fournies par l'Occident.
"Des missiles Kalibr à longue portée de haute précision, lancés depuis la mer, ont détruit un important envoi d'armes et d'équipements militaires fournis par les Etats-Unis et des pays européens, près de la gare de Malin, dans la région de Zhytomyr", a indiqué le ministère au cours d'un briefing.
8h00 TU. "La fin (du conflit) sera diplomatique", déclare le président Zelensky
La guerre en Ukraine ne peut prendre fin que par des biais "diplomatiques", a assuré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors que les négociations entre Moscou et Kiev sont dans l'impasse. La guerre "sera sanglante, ce sera des combats, mais elle prendra fin définitivement via la diplomatie", a-t-il déclaré lors d'un entretien à la chaîne télévisée ukrainienne ICTV.
"Les discussions entre l'Ukraine et la Russie auront résolument lieu. Je ne sais pas sous quel format: avec des intermédiaires, sans eux, dans un cercle élargi, au niveau présidentiel", a-t-il déclaré.
"Il y a des choses que nous ne pourrons atteindre qu'à la table des négociations. Nous voulons que tout revienne" comme avant le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, ce que "la Russie ne veut pas", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Zelenski a aussi rappelé avoir mis comme condition sine qua non de la poursuite des pourparlers le fait que les militaires ukrainiens retranchés dans le vaste complexe métallurgique d'Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, ne soient pas tués par l'armée russe. Or les troupes russes "ont donné la possibilité, trouvé une façon pour que ces personnes sortent vivantes" d'Azovstal, a-t-il noté. "Le plus important pour moi est de sauver le maximum de gens et de militaires".
7h00 TU. En Russie, Gazprom confirme la suspension des livraisons de gaz à la Finlande
Le géant énergétique russe Gazprom a annoncé samedi qu'il avait suspendu toutes ses livraisons de gaz à la Finlande, conséquence du refus d'Helsinki de le payer en roubles.
Gazprom n'ayant pas reçu de paiement en roubles de la compagnie énergétique publique finlandaise Gasum à la date butoir du 20 mai, elle a "complètement arrêté ses livraisons de gaz", a affirmé le groupe russe dans un communiqué.
Pour sa part, la compagnie énergétique publique finlandaise Gasum a déclaré que "les livraisons de gaz naturel à la Finlande dans le cadre du contrat d'approvisionnement de Gasum ont été interrompues". Et d'ajouter que le gaz serait dorénavant fourni par d'autres sources via le gazoduc Balticconnector, qui relie la Finlande à l'Estonie.
4H00 TU. Marioupol est tombée
L'aciérie Azovstal, à Marioupol, ultime poche de résistance dans ce port stratégique sur la mer d'Azov, est passée vendredi soir sous contrôle russe, alors que dans le Donbass, plus au nord, l'artillerie de Moscou pilonnait les positions de Kiev.
En début de soirée, le porte-parole du ministère russe de la Défense a affirmé que le complexe sidérurgique était "passé sous le contrôle complet des forces armées russes" après la reddition des derniers soldats ukrainiens, et que la nouvelle avait été transmise au président Vladimir Poutine.
Ukraine : les derniers soldats ukrainiens sont sortis de l'usine Azovstal
Des images publiées par Moscou montraient des cohortes d'hommes en tenue de combat émergeant de l'aciérie, certains avec des béquilles ou des bandages, après une longue bataille qui était devenue un symbole de la résistance ukrainienne à l'invasion russe.