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. #WhereIsPengShuai pic.twitter.com/51qcyDtzLq
— NaomiOsaka大坂なおみ (@naomiosaka) November 16, 2021
Plus de deux semaines après, ce 17 novembre, Le média officiel chinois CGTN diffuse sur Twitter un message attribué à la joueuse. Elle affirmerait que ses accusations contre Zhang Gaoli "sont fausses" et qu'elles auraient été publiées sans son consentement.
Chinese tennis star Peng Shuai has sent an email to Steve Simon, the WTA Chairman & CEO, CGTN has learned. The email reads: pic.twitter.com/uLi6Zd2jDI
— CGTN (@CGTNOfficial) November 17, 2021
Peng Shuai a-t-elle rédigé ce message sous pression ?
Officiellement, la joueuse de tennis aurait envoyé un mail à la chaîne CGNT. Le média aurait réalisé une capture d'écran de ce mail pour le poster ensuite sur son compte Twitter. Or, la présence d'un curseur gris au milieu du texte sème le doute chez les internautes. Ce détail laisse penser que le mail a été édité, en tout cas en partie, par la chaîne elle-même.
D'autres internautes ont détourné le tweet pour critiquer l'omerta du gouvernement chinois sur les violences sexuelles faites aux femmes.
L'image ci-dessous a été postée en réponse au tweet du CGNT par un internaute au pseudonyme "Dennis // (BIP , 119)". On y observe le sigle "metoo", en référence du mouvement contre les violences sexuelles, ciselé d'un même curseur, cette fois-ci en bleu.
— Dennis // (BIP , 119) (@pourteaux) November 18, 2021
Les internautes ne sont pas les seuls à exprimer leur interrogations autour de ce message de la joueuse de tennis.
Steve Simon, le patron de la WTA, l'association qui gère le circuit professionnel féminin de tennis, dit douter de l'authenticité de ce message. Il demandé à Pékin "une preuve indépendante et vérifiable" que Peng Shuai est en sécurité.
Statement by Steve Simon, WTA Chairman & CEO:
— wta (@WTA) November 17, 2021
The statement released today by Chinese state media concerning Peng Shuai only raises my concerns as to her safety and whereabouts. Peng Shuai must be allowed to speak freely, without coercion or intimidation from any source.
"Le communiqué publié aujourd’hui par les médias officiels chinois concernant Peng Shuai ne fait qu’augmenter mon inquiétude quant à sa sécurité et sa localisation", écrit-il. "J’ai du mal à croire que Peng Shuai ait effectivement écrit l’e-mail que nous avons reçu et qu’elle puisse penser les mots qui lui sont attribués", estime le patron du tennis féminin
Il affirme avoir tenté à plusieurs reprises de la joindre par différents moyens de communication. Il exige qu'elle "soit autorisée à s’exprimer librement, sans coercition ni intimidation d’aucune sorte."
Trois mois après, il était réapparu face à l'objectif dans une vidéo vantant les mérites du pouvoir chinois. La joueuse de tennis va-t-elle refaire une apparition publique ces prochains jours ?