froid comme un glaçon Tout de suite, vu l’ampleur des dégâts, les enquêteurs pensèrent à al-Qaïda ou un autre groupe terroriste connu. « Sûrement pas » disait Eva Joly vendredi soir déjà. Pour elle, les hommes de Ben Laden n’auraient jamais su pour Utøya. Quelques heures après, la police norvégienne arrêta
Anders Behring Breivik, un Norvégien de 32 ans, sympathisant de l’extrême-droite et anti-islamiste, peu connu de la police, mais possédant plusieurs armes. La police le décrit ainsi : froid comme un glaçon. Sur les réseaux sociaux (Son compte Twitter est
ici, sa page Facebook a été fermée, NDLR), il s’est plusieurs fois exprimé sur ses opinions extrêmes. Sans éveiller l’attention.
vers plus de démocratie « Le ou les terroristes ne vont pas nous détruire. Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance » dit Jens Stoltenberg, très marqué. Le Premier ministre connaissait certaines victimes personnellement, et devait prononcer un discours devant les jeunes d’Utøya aujourd’hui. Hier était la journée la plus dramatique de l’histoire de la Norvège depuis la deuxième guerre mondiale. Mais c’était encore pire de se réveiller ce samedi matin, et d’apprendre que Behring Breivik avait réussi a tuer 84 jeunes dans sa folie. Mais une folie froide, et calculée. Encore plus terrifiante.