Malgré le caractère précieux du Thé Darjeeling, sa culture est en danger. Dans la plupart des coopératives de la région les plants datent de l’ère britanniques, les sols sont généralement appauvris de cette monoculture et la production diminue d’autant que les cultures sont bios. Mais plus grave encore : le manque d’eau. « En 20 ans, les précipitations ont diminué de 22% et la production est passée de 14 000 tonnes à à peine 8 000 », explique le Dr B K. Laskar du Centre de recherche sur le thé de Darjeeling. Autre problème : la violence des pluies. « Quand il y a des moussons, cela abîme les sols au lieu de drainer la terre en profondeur. Et avec la pente, cela emporte les surfaces les plus fertiles. Nous remédions à la situation par la plantation de nouveaux théiers, de nouvelles variétés et des nutriments bios. Depuis deux ans, la situation s’améliore et c’est pour le thé de Darjeeling un challenge en même temps qu’un impératif. Nous devons rester excellents. »