"Des conversations de dingue"
La notice prévient : "Le virus mortel Ebola est arrivé aux États-Unis et la crise épidémique atteint de nouveaux sommets. Avec ce costume, vous êtes sûr d'être prêt si une alerte se produit à votre fête d'Halloween. Ce sera littéralement le plus viral des costumes de l'année !" Puis, peut-être à l'adresse des déficients mentaux qui tomberaient sur le papier, cette précision : "Cela ne doit pas être utilisé comme un véritable costume Ebola." On respire.
Le costume est livré avec un costume de Hazmat blanc, des lunettes en plastique, des gants bleus, un masque respiratoire et un écran facial. Comptez 79,99 dollars pièce. Il existe une version sexy pour femme avec une mini robe blanche d'infirmière à 59,99 dollars.
Le responsable de l'enseigne "Brands On Sale", qui vend le costume, se frotte les mains : "La petite robe et le masque chic vont déchaîner les conversations des dingues de mode à Milan, Londres, Paris et New York qui cherchent des vêtements couture contre Ebola". Bien vu.
Les articles se multiplient sur cette affaire et les réseaux sociaux, sans surprise, s'embrasent. Pour ou contre un tel déguisement ? Chacun y va de son opinion, de ses critiques. Les rigolards applaudissent, les indignés s'indignent.
10 000 personnes ont déjà contracté le virus mortel. La plupart d'entre elles se trouvent en Afrique de l'Ouest. C'est bien loin pour entendre ces querelles d'enfants gâtés.
En attendant, cette résonance médiatique crée une publicité bienvenue à quelques jours d'Halloween, la fête du politiquement incorrect et des citrouilles en délire.