Elle nous fait revenir, en terme de potentiel de production, à la moyenne quinquennale. La prévision est de 44,5 millions d'hectolitres, après deux années de très petites récoltes dans notre pays : entre 41 et 42, 4 millions d'hectolitres. Les deux précédentes saisons de vendanges étaient historiquement basses donc cette année nous sommes soulagés car elle commence bien. C'est important pour le marché car on perdait en compétitivité, par rapport à d'autres pays.
Néanmoins, la situation est assez disparate dans les différents bassins de production, surtout à cause des aléas climatiques. La sécheresse dans le Languedoc-Roussillon et la grêle et les orages à Bordeaux, en Bourgogne et en Charente ont sensiblement diminué leur potentiel de production par rapport à la moyenne quinquennale.
Sur le plan qualitatif, c'est plutôt pas mal. Même si les conditions climatiques n'ont pas ravi les vacanciers (haute pluviométrie, températures assez fraîches), elles ont été plutôt favorables pour la viticulture. L'amplitude de variation de température entre la nuit et le jour a été marqué, ce qui est bien pour la maturité du raisin.
Les vendanges ont débuté dans le Languedoc Roussillon, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elles démarrent à Bordeaux et en Bourgogne cette semaine. Pour le moment, le temps s'est rétabli, avec des journées ensoleillées et moins de pluviométrie, ce qui est favorable pour la nouvelle récolte.
Mieux que ces dernières années. La viticulture a subi dans certaines régions des difficultés économiques. Avec la faiblesse des récoltes des années antérieures, il y a eu une évolution positive sur les prix. Ces rattrapages de prix étaient nécessaires pour la le secteur. On est sur un marché orienté à la hausse même s'il faut être prudent par rapport aux difficultés que l'on a pu connaître avant. La hausse de la consommation mondiale, portée par le Japon, la Chine et les Etats-Unis fait que l'équilibre offre-demande est à peu près équilibré. Cela redonne de l'espoir aux viticulteurs.