Le mouvement d'opposition ne veut pas lâcher
Le président Mahmoud Ahmadinejad a prêté serment devant le Parlement mercredi 5 août. Mais sa légitimité reste fortement contestée. Le chef de l'opposition iranienne Mir Hossein Moussavi a dénoncé les procès organisé par la justice iranienne en affirmant que les "aveux rappelaient des tortures moyenâgeuses". Dans la rue, le mouvement d'opposition se fait encore entendre. Une résistance civile tend à s'organiser. Mais la répression est féroce. Les affrontements font des dizaines de morts. L'opposition parle, elle, de plusieurs centaines. Environ 5 000 personnes ont été également arrêtées.
Condamnation internationale
Au lendemain du violent mouvement de contestation, la communauté internationale condamne vivement la répression sanglante. Selon les estimations,les affrontements auraient fait une dizaine voire une quinzaine de morts. Récit de Ilhame Taoufiqui 29 décembre - 1'55
Des morts dans les manifestations anti-gouvernementales
Entre huit et quinze personnes ont été tuées lors des émeutes qui ont secoué Téhéran dimanche 27 décembre. Un chiffre qui fait l'objet de versions contradictoires entre le pouvoir et l'opposition. Récit de Karine Barzegar 28 décembre 2009 - 2'24
Les funérailles de l'ayatollah Montazeri
Malgré l'interdiction officielle de manifester, des milliers de partisans de l'opposition ont commencé à se rassembler pour dire adieu à celui qui avait à plusieurs reprises dénoncé le régime. L'ayatollah Montazeri, décédé ce week-end, est enterré ce lundi 21 décembre à Qom. Récit de Stéphane Leroyer 21 décembre 2009 - 1'14
“Liberté pour l'Iran“
Danseur iranien de 23 ans, Afshin Ghaffarian vient de fuir son pays après avoir participé aux manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Sur scène en Allemagne, cet exilé a crié dans un souffle de colère : "Liberté pour l'Iran". Sur le plateau de TV5Monde, il raconte son combat politique et artistique. Invité du journal TV5Monde 20 décembre 2009 - 9'55''
L'opposition brave le régime en manifestant à nouveau à Téhéran
Pour la "journée nationale des étudiants" le 7 décembre, le pouvoir avait interdit toute manifestation, une interdiction bravée par des milliers de personnes. Récit de Stéphane Leroyer 8 décembre 2009 - 1'26
L'opposition est redescendue dans la rue
C'est une véritable démonstration de force. L'opposition iranienne a à nouveau bravé les interdictions du régime de Téhéran afin d'exprimer ses griefs. JT-TV5Monde - Sophie Golstein 18 septembre 2009 - 2'06
Des dizaines de milliers d'opposants défient le régime
Les partisans de Mir Hossein Moussavi ont profité d'un rassemblement officiel de solidarité avec les Palestiniens pour crier à la gloire de leur chef. Correspondance de Siavosh Gazi à Téhéran 18 septembre 2009 - 1'43
Comment l'opposition a investi la rue
Depuis la réélection d'Ahmadinejad, le 12 juin, la contestation gronde dans les rues de Téhéran. Retour sur les événements. Récit Bruno Faure 5 août 2009 - 2'18
Procès des opposants
A Téhéran, les manifestants qui ont contesté la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad sont jugés. Plusieurs hauts responsables du mouvement d'opposition se sont repentis. Un procès qualifié de "mise en scène" par l'ancien président Mohammad Khatami. Récit de Silvina Carbone 3 août 2009 - 1'46
Nouvelle vague de répression
Le 30 juillet à Téhéran, des milliers d'iraniens voulaient rendre hommage aux victimes des manifestations de juin. Heurts avec la police, arrestations...La manifestation a été dispersée par les autorités. Commentaire de David Gilberg 31 juillet 2009 - 1'28
“Tous les jours, des rassemblements ont lieu à Téhéran“
Entretien avec Yashar Mohtasham, membre à Paris du collectif “Where is my vote ?“ qui conteste l'élection du président Ahmadinijad.
Suite aux répressions policières, le mouvement d'opposition n'est-il pas entrain de s'essouffler en Iran ? Le mouvement ne faiblit pas. Pendant la manifestation du 30 juillet, un nouveau slogan a été lancé : "liberté, indépendance et république iranienne". Mir Hossein Moussavi répète souvent qu'il ne veut pas sortir du cadre de la Révolution islamique. Mais le mouvement s'est rendu compte que seule la démocratisation du régime pouvait faire bouger les choses. En 1998, j'avais déjà participé à des manifestations mais cela avait duré moins d'une semaine. Aujourd'hui, le mouvement de contestation perdure depuis près de deux mois.
“L’hypothèse révolutionnaire ne constitue pas le scénario le plus probable de sortie de crise“
Entretien avec Clément Therme, assistant de recherche pour le programme Iran à l'Institut français des relations internationales.
Mahmoud Ahmadinejad a nommé deux personnes d'ouverture au poste de premier vice-président et à la tête de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Que signifient ces nominations fortement critiquées par les conservateurs? En République islamique, la prise de décision dépend en premier lieu du Guide de la révolution. Si le changement de personnalités politiques à des postes intermédiaires n’est pas anodin, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas décisif pour des décisions stratégiques telles que le programme nucléaire ou les relations avec les États-Unis. Avec la crise politique interne, les problèmes de fonctionnement de l’État islamique risque de s’aggraver. La mauvaise gestion (modiriat) au sein de l’administration et des entreprises publiques ne peut que s’accroître avec l’accentuation des divisions internes à l’oligarchie au pouvoir.
L'élection d'Ahmadinejad suscite toujours la controverse
A l'appel d'associations de défense des droits de l'Homme, des défilés ont été organisés un peu partout dans le monde. Commentaire de Réza Pounewatchy 26 juillet 2009 - 2'16