"Nous ne voyons pas de raison valable de commenter". Le pouvoir russe a tenu à minimiser ce jeudi 22 avril l'ampleur des manifestations de la veille au soir en soutien à Alexeï Navalny. L'opposant est en grève de la faim depuis le 31 mars pour dénoncer ses conditions de détention. Son état de santé inquiète vivement ses partisans qui sont donc descendus dans les rues d'une centaine de villes russes. Il y aurait eu près de 2000 interpellations, notamment à Saint-Pétersbourg.