Appuyée par l'allié russe, les soldats de l'armée syrienne ont repris le 27 mars la totalité de la cité antique de Palmyre, contrôlée par le groupe Etat islamique. Quelques semaines après, le travail de déminage se poursuit et ce sont des soldats russes qui y contribuent. Dans la province de Homs, au centre du pays, ces mêmes soldats distribuent de la nourriture et des cadeaux pour les enfants.
Tandis que sur le terrain Moscou se mobilise, sur l'arène internationale elle garde le cap : garantir la pérennité de Bachar al-Assad. "Le couple [syrio-russe] potentiellement victorieux a de bonnes raisons de faire traîner les choses et de donner la priorité au combat, réduisant d’autant la marge de manœuvre des autres protagonistes", analyse Orient XXI.
Démunie, l'opposition hétéroclite proteste encore et toujours contre cette voie. "Pour nous, il est important de commencer à négocier dans le but de former un gouvernement de transition où il n'y a pas de place pour Al-Assad. Ce n'est pas notre choix. C'est le peuple syrien qui rejette celui qui a commis tous ces crimes", affirmait récemment Salim al-Musla porte-parole du principal groupe de l'opposition syrienne.