Dans l'Arctique canadien, au nord du Manitoba, les populations d'ours polaires souffrent du réchauffement climatique. La fonte des glaces est plus précoce et leur reformation hivernale plus tardive. Cette année, la canicule, en réchauffant les eaux, a encore accentué le phénomène. Les ours affamés sont coincés sur les côtes habitées de la région, parmi les humains, avec un risque de confrontation multiplié. Mais surtout, si le réchauffement n'est pas jugulé, les ours polaires pourraient avoir quasiment disparu de l'Arctique en 2100.