Fil d'Ariane
Pendant 30 jours, jusqu'au 15 décembre 2018, ils vont changer leurs habitudes pour réduire leur impact environnemental et inviter leur communauté à les suivre. El Hadj a, par exemple, décidé d’arrêter de manger de la viande. Même chose pour Audrey Pirault, de la chaîne humoristique Air Pirault, qui va proposer en sus des gestes accessibles tels que : ne pas jeter son mégot de cigarette dans la rue ou acheter des carafes plutôt que des bouteilles en plastique. Des gestes simples pour un impact optimum, espèrent-ils.
Certains ont déjà fait de l’écologie et de la préservation de l’environnement leur cheval de bataille, l’ADN de leur chaîne Youtube telle Hélène De Vestele, experte du zéro déchet et fondatrice de la chaîne YouTube Edeni, qui propose des “bootcamps” à l'américaine, autrement dit des formations intensives façon camp d'entraînement afin "d’acquérir des outils clefs pour comprendre les enjeux du siècle et les moyens d’agir au quotidien en commençant par le ZeroWaste" comme il est précisé sur le site. Lénie, lui, de la chaîne YouTube Professeur Feuillage créé en septembre 2014, vulgarise avec humour les enjeux environnementaux de notre temps.
Le mois dernier, si la campagne sur les réseaux sociaux « Il est encore temps » portée par des habitués de la cause écologique, a servi d’étincelle, ce deuxième acte « On est prêt » beaucoup plus grand public, veut aller plus loin en interpellant directement l’Etat. Avec en ligne de mire : la Cop24 de décembre en Pologne.
Seul bémol : cette campagne ambitieuse qui va faire chauffer les réseaux sociaux, risque d’en faire autant pour la planète. Une pollution numérique encore difficilement quantifiable mais bien réelle et sérieuse. Voilà sans doute le prochain défi et la prochaine idée de campagne pour cette génération digitale. A diffuser par… télépathie peut-être ? Histoire de ne pas polluer...
Quelle empreinte écologique pour le numérique ?
Les data centers (centres de données), qui ont gagné en efficience ces dernières années sont aussi des gouffres énergétiques. Des pratiques comme le streaming ont un impact considérable sur la pollution numérique.
>> Pour aller plus loin : Les data centers au coeur de la nouvelle donne mondiale énergétique