Après 40 années de violences, l'ETA, l'organisation séparatiste basque, a procédé ce samedi à son désarmement total. Elle a livré aux autorités françaises près de 3,5 tonnes d'armes, explosifs et matériels nécessaires à la fabrication d'engins explosifs.
Une page d'histoire franco-espagnole est-elle en passe d'être tournée ? L'organisation séparatiste basque espagnole ETA a fait remettre aux autorités françaises une liste de caches d'armes, un "grand pas" selon Paris.
"Près de 3,5 tonnes d'armes, explosifs et matériels nécessaires à la fabrication d'engins explosifs" y ont été retrouvées, selon le Premier ministre Bernard Cazeneuve.
Le chef du gouvernement français s'est félicité samedi soir d'une opération menée "sans violence". Il a salué "une étape décisive vers la fin du terrorisme indépendantiste basque" et a rendu hommage aux victimes de l'organisation clandestine.
La tonalité était toute autre du côté du gouvernement espagnol, qui a appelé ETA à "annoncer sa dissolution définitive, demander pardon à ses victimes et disparaître, au lieu de monter des opérations médiatiques pour dissimuler sa défaite".