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©P. Veysset, B. Tricot / TV5MONDE
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Etats-Unis : arrivée des premiers groupes de migrants de la caravane

Après avoir marché pendant un mois, les premiers migrants de la caravane des migrants sont arrivés à Tijuana, au Mexique, à la frontière américaine. Ils font partie de ces milliers de personnes qui fuient la misère et les violences. Donald Trump a mobilisé l'armée pour les empêcher de pénétrer en Californie.
Ils savourent cet instant après avoir parcouru au péril de leur vie plus de 2000 kilomètres. Ces hommes et ces femmes qui ont fui la violence et la misère de leur pays d'origine font partie de la caravane des migrants partie du Honduras il y a un mois.

En escaladant cette immense barrière qui sépare le Mexique de la ville américaine de San Diego tous ont l'espoir d'une vie meilleure malgré les menaces répétées de Donald Trump.
 
"A 99%, nous sommes de bonnes personnes, raconte Victor de Leon
venu du Guatemala. Et nous espérons faire les choses en paix, nous voulons que Donald Trump réalise ce dont nous avons vraiment besoin, et ce n'est pas de venir ici pour faire du mal mais de chercher des opportunités qui nous sont refusées au Mexique ou dans notre pays."

Hector Arista, venu du Honduras renchérit : "Le président américain peut faire ce qu'il veut, il peut envoyer des avions de guerre, mais si dieu nous le permet, nous traverserons."

7000 militaires, des hélicoptères

Pour les accueillir les autorités américaines ont déployé les gros moyens au poste- frontière : 7000 militaires, des hélicoptères, des kilomètres de barbelés et des barrières en ciment. Certaines voies d'accès  pour les automobilistes ont aussi été fermées.

"Je suis inquiet, raconte Steve Myers, un résident américain. Je ne pense pas que tout cela soit nécessaire... c'est du grand spectacle !"

Deux autres caravanes progressent également en direction de Mexico. Chacune compte près de 2000 personnes. Un parcours semé d'embûches car Donald Trump ne veut pas d'eux. Il dit craindre une invasion de son pays par ces migrants qui appartiendraient selon lui, à des gangs.