Fil d'Ariane
Une enquête sur les tentatives d'ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016 est bien en cours.
Devant les membres de la Chambre des représentants, James Comey, le directeur du FBI, a été sans ambiguïté. Le renseignement américain avait déjà publié en janvier dernier, un premier rapport qui indiquait que Moscou avait piraté des comptes de responsables démocrates.
Un levier qui aurait ainsi servi à déstabiliser la campagne d'Hillary Clinton en favorisant celle de Donald Trump.
Mais sur la chaîne Fox News, le républicain Devin Nunes, président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, rappelait ce dimanche qu'aucun lien n'était établi entre cette campagne de déstabilisation et l'équipe électorale de l'homme d'affaires.
S'intéresser au vrai sujet...
Donald Trump
Lundi 20 mars 2017, Donald Trump, furieux, s'est fendu de plusieurs tweets rappelant que tout ça n'était que "désinformation et tout le monde en a conscience".
Le 45ème président américain a renchéri en enjoignant le Congrès et le FBI, qui ont chacun lancé des enquêtes indépendantes sur ces allégations, de s'intéresser au "vrai sujet" selon lui : "la fuite d'informations classifiées". "Il faut trouver l'auteur des fuites maintenant !", a t-il souligné dans ses tweets :
The real story that Congress, the FBI and all others should be looking into is the leaking of Classified information. Must find leaker now!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 20 mars 2017
L'enquête en cours examine également l'origine de la fuite qui a mis en lumière les contacts entre Michael Flynn et l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis. Des révélations qui ont abouti à la démission du conseiller pour la sécurité nationale de Donald Trump seulement quelques jours après sa nomination.
Cette énième polémique divise en tout cas le Parti républicain et plusieurs élus ont suggéré à Donald Trump de présenter ses excuses, notamment au sujet des écoutes.
Depuis des semaines le président Trump reste campé sur ses positions. il refuse de revenir sur ses tweets accusant Barack Obama de l’avoir mis sur écoute, malgré les démentis et l'absence de preuves dans ce dossier.