Fil d'Ariane
Donald Trump a annoncé mardi 8 mai, le retrait des Etats-Unis de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions contre Téhéran. Côté iranien, Hassan Rohani accuse le président américain de pratiquer une guerre "psychologique".
La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni regrettent la décision américaine de sortir de l’accord nucléaire iranien. Le régime international de lutte contre la prolifération nucléaire est en jeu.https://t.co/fHuuUMUsCj
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 8 mai 2018
Israel fully supports @realDonaldTrump’s bold decision today to reject the disastrous nuclear deal with the terrorist regime in Tehran. The deal didn’t push war further away; it actually brought it closer. The deal didn’t reduce Iran’s aggression; it dramatically increased it. pic.twitter.com/sxJHocLqu7
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) 8 mai 2018
"Israël soutient pleinement la décision audacieuse prise aujourd'hui par Donald Trump de rejeter l'accord nucléaire désastreux avec le régime terroriste de Téhéran. L'accord n'a pas poussé la guerre plus loin; il l'a vraiment rapprochée. L'accord n'a pas réduit l'agression de l'Iran; il l'a considérablement augmentée", a tweeté Benjamin Netanyahu.
L'armée israélienne qui affirme déployer des systèmes de défense anti-missiles à sa frontière avec la Syrie sur le plateau du Golan.
La Russie s'est dite "profondément déçue" par la décision du président américain. Le ministère russe des Affaires étrangères a par ailleurs dénoncé "une violation grossière du droit international".
De son côté, la Syrie a "condamné avec force" l'annonce du retrait des États-Unis, affirmant sa "totale solidarité" avec Téhéran et sa confiance dans la capacité de l'Iran à surmonter l'impact de la "position agressive" de Washington.
Tandis que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté les signataires, hors Etats-Unis, à "respecter pleinement leurs engagements".
Slimane Zeghidour notre éditorialiste analyse pour nous les enjeux de ce retrait américain: