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Etats-Unis : Donald Trump réitère le droit au port d'armes

Ce vendredi, à Dallas, Donald Trump participait à la convention annuelle du lobby des armes américain, la NRA. L'occasion pour le chef de la Maison-Blanche de rappeler "qu'avec lui au pouvoir", le droit de porter une arme sera toujours défendu. Les partisans d'un encadrement plus strict du port d'armes accusent le coup.
 

Accueilli triomphalement par les amateurs de fusils d'assaut et autres pistolets automatiques, Donald Trump s'est voulu rassurant : le deuxième amendement, qui leur permet de détenir une arme, est sous bonne garde : "Nous sommes ici car nous sommes d'accord sur un point : la seule chose qui empêche de priver le peuple américain du deuxième amendement, c'est la détermination des conservateurs au Congrès à préserver ce droit. Et nous nous battons encore".

Le président américain a profité de cette grande convention annuelle de la NRA pour revenir sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, affirmant que ce drame était lié à l'interdiction du port d'armes en France : "Si seulement l'un d'entre vous avait été sur place avec une arme, le terroriste aurait fui ou il aurait été tué. Et l'histoire aurait été complètement différente. N'est-ce pas ?"

Malgré les dernières tueries de masse sur le sol américain, le chef de la Maison-Blanche a pris la France à "contre-exemple", en profitant pour se livrer à un numéro d'imitation et se glisser dans la peau d'un terroriste : "Ils ont été tués brutalement par un petit groupe de terroristes armés. Ces terroristes ont pris leur temps et ont tiré sur les victimes une par une. Boum, viens par là... boum, viens par là... boum."

Un plaidoyer pour les armes six semaines seulement après la grande manifestation en faveur d'un durcissement de la législation. Plus d'un million de personnes avaient défilé dans les rues des Etats-Unis, à l'appel des lycéens rescapés de la fusillade du 14 février dernier à Parkland, en Floride, qui avait coûté 17 vies. Si Donald Trump avait été voir les blessés à l'hôpital, son absence lors des funérailles des victimes avait été très remarquée.