Le 11 janvier 2002, les premiers prisonniers arrivaient à la base américaine de Guantanamo. Dénoncé par les organisations de défense des droits de la personne, "le camp de la honte" est toujours là, vingt ans plus tard. L'avocat William Bourdon, qui défend deux détenus de Guantanamo, plaide pour une fin de l'immunité des hauts fonctionnaires américains responsables de ce qu'il considère comme des "crimes internationaux les plus attentatoires à l'humanité".