Depuis deux semaines, les critiques pleuvent sur la revue The Lancet et sa dernière étude sur l'inefficacité supposée de l'hydroxychloroquine sur la Covid-19. Pour beaucoup, l'étude aurait été bâclée, notamment à cause de la compétition entre revues pour être la première à publier. Une précipitation conduisant à des accidents. Pour l'étude du Lancet, le processus de relecture par les pairs aurait été fait en deux semaines, contre six mois habituellement. D'autres zones d'ombre subsistent, comme la méthodologie de l'étude : 96 000 dossiers collectés dans 600 hôpitaux du monde entier et rassemblés par "Surgisphere", une start-up américaine soupçonnée d'avoir fourni des données entièrement falsifiées.