Qui accueille le plus d'immigrés ? Selon les chiffres d'Eurostat pour 2013, l'Allemagne est clairement le pays qui accueille le plus d'immigrés non européens sur son territoire (22,92% du nombre total). Elle est suivie par l'Italie(15,21%), l'Espagne (14,77%), la France (13,16%) et le Royaume-Uni (12,30%). Ils étaient un peu plus de 20 millions 389 mille en 2013, ce qui représente environ 4% de la population totale dans l'Union européenne.
Qu'en est-il de la Belgique ? Selon le Bureau européen de soutien pour l'asile (EASO), la Belgique est le seul pays européen qui a vu son nombre de demandeurs d'asile diminuer drastiquement en 2013 (voir graphique ci-dessus). Ceci alors que notre pays figurait, entre 2009 et 2012, dans le top 5 des pays accueillant le plus de demandeurs d'asile avec l'Allemagne, la Suède, la France et le Royaume-Uni. Une tendance confirmée par les chiffres communiqués par le Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRI). Les demandes d'asile ne cessent de baisser depuis le début de cette année 2014 et sont en nette baisse par rapport à la même période en 2013.
L'UE COMPTE 100 MILLIONS D'HABITANTS DE PLUS QU'EN 1960
(AFP)
L'Union européenne comptait 507,4 millions d'habitants au 1er janvier, en hausse grâce à la croissance naturelle de la population et surtout au solde migratoire, selon de premières estimations démographiques publiées jeudi par l'office européen de statistiques Eurostat. Les 28 pays qui composent actuellement l'UE comptent ainsi environ 100 millions d'habitants de plus qu'en 1960, souligne Eurostat. La population a augmenté au cours de l'année dernière, puisque l'UE comptait 505,7 millions d'habitants au 1er janvier 2013. Cette hausse "résulte d'un accroissement naturel de la population de 80.000 personnes", soit la différence entre les naissances et les décès, et "d'un solde migratoire de 700.000 personnes", le reste de l'augmentation étant dû à des ajustements statistiques, explique Eurostat. En 2013, 5,1 millions de bébés sont nés dans l'UE. Le taux brut de natalité a diminué par rapport à 2012, passant de 10,4 à 10,0 naissances pour 1.000 habitants. Les taux de natalité les plus élevés ont été enregistrés en Irlande (15,0 pour mille), en France (12,3 pour mille) et au Royaume-Uni (12,2 pour mille). Les plus faibles ont été enregistrés au Portugal (7,9 pour mille), en Allemagne, Grèce et Italie (8,5 pour mille chacune). Le taux brut de mortalité a été de 9,9 décès pour mille habitants dans l'UE, stable par rapport à 2012. Les taux de mortalité les plus élevés ont été enregistrés en Bulgarie (14,4 pour mille), Lettonie (14,3 pour mille) et Lituanie (14,0 pour mille) et les plus faibles à Chypre (6,0 pour mille), en Irlande (6,5 pour mille) et au Luxembourg (7,0 pour mille). En conséquence, la plus forte croissance positive naturelle de la population a été enregistrée en Irlande, loin devant Chypre, le Luxembourg et la France. Treize pays ont enregistré une croissance naturelle négative (plus de décès que de naissances): les plus fortes baisses ont été enregistrées en Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Roumanie et Allemagne. En matière de solde migratoire, les plus positifs ont été enregistrés au Luxembourg (+19,0 pour mille), loin devant Malte (+7,6 pour mille) et la Suède (+6,8 pour mille). Chypre (-13,9 pour mille), la Lettonie (-7,1 pour mille) et la Lituanie (-5,7 pour mille) ont enregistré les soldes migratoires négatifs les plus élevés. Au total, en 2013, la population a augmenté dans 15 pays de l'UE, en particulier le Luxembourg, Malte, la Suède, l'Autriche, le Royaume-Uni et le Danemark. Elle a baissé dans 13, principalement la Lettonie, la Lituanie, Chypre, mais aussi la Grèce, le Portugal, la Bulgarie et l'Espagne.