Explosion d'un courrier piégé au FMI à Paris : un attentat, selon François Hollande

Un colis piégé a explosé lors de son ouverture ce jeudi 16 mars 2017 dans les bureaux parisiens du FMI. Selon François Hollande, il s'agit d'un "d'attentat" qui montre que "nous sommes toujours visés". Le président français a répété qu'il excluait toute levée de l'état d'urgence avant le 15 juillet.
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"Nous devons rechercher toutes les causes et trouver les coupables. Nous le ferons avec obstination, persévérance et jusqu'au bout", a déclaré François Hollande, peu de temps après l'annonce de l'explosion d'un courrier piégé dans les bureaux du FMI à Paris.

"Nous sommes toujours visés. Là, en l’occurrence, c'est le Fonds monétaire international, mais c'est en France, c'est la France. (...) Nous sommes directement concernés", a poursuivi le chef de l'Etat français.

"Il y a l'état d'urgence, j'ai annoncé qu'il devait être prolongé jusqu'au 15 juillet", a-t-il rappelé, en marge de l'inauguration du nouveau mémorial du Mont Faron qui commémore le débarquement et la libération de la Provence en 1944.

Une enquête ouverte

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête. L'explosion d'un colis piégé au siège parisien du Fonds monétaire international (FMI), a légèrement blessé une assistante de direction.

L'enquête en flagrance est ouverte notamment pour tentative d'assassinat et destruction par moyen explosif en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle, a annoncé le parquet. Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (sdat) et la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet.

Selon les premiers éléments de l'enquête, un pétard pourrait être à l'origine de l'explosion dans le bâtiment situé avenue de Iéna, non loin de l'Arc de Triomphe, en fin de matinée, ont précisé des sources policières. La préfecture de police a fait état d'une intervention après la découverte "d'un colis suspect, avec a priori un artifice à l'intérieur".

L'assistante de direction, qui a ouvert le courrier, souffre de "quelques brûlures", selon une source policière.