Les Russes sont nombreux à franchir les quelques frontières qui leur sont accessibles pour fuir la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine. Le 23 septembre, les autorités russes avaient constaté 2300 véhicules à Verkhni Lars, point de passage entre l'Ossétie du Nord et la Géorgie. Pour Cyrille Amoursky, journaliste franco-russe tout juste revenu de Kharkiv et Mikolaiev; il faut "dans un premier temps" accueillir ces déserteurs. "Ensuite on verra si certaines personnes devraient effectivement être les bienvenues pour un terme plus long ou pas."