Au Ghana, le retour des joueurs « a été très décevant, assure Ameemu Shardow, rédacteur en chef adjoint du
site Ghana Soccer. « En 2006 et 2010, quand l'équipe était arrivée, des milliers de personnes étaient venues à l'aéroport pour les voir et les féliciter. Ils avaient faire une parade dans les rues d'Accra. Cette fois, à cause des mauvais résultats de l'équipe et des problèmes entourant l'équipe, très peu de personnes sont venues ». En effet, à son retour, l’équipe ghanéenne a provoqué un « scandale d’Etat » titrait
RFI. « Après l’élimination de l’équipe nationale, les Blacks Stars, John Dramani Mahama (le président du Ghana, ndlr) a exigé la mise en place d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur cet échec » lit-on sur le site internet. « L'enquête est menée pour voir ce qui s'est mal passé et comment on peut corriger cela dans le future. Le gouvernement est conscient que s'il y a trop de problèmes dans le monde du football, la FIFA peut bannir un pays des compétitions. Il ne veut pas que ces problèmes affectent la participation de l'équipe aux prochains rendez-vous sportifs. Il veut améliorer certaines choses », assure Ameemu Shardow. L’échec du Ghana s’explique en partie par les problèmes financiers qui ont affecté l’équipe. Plusieurs joueurs sont montés au créneau pour une affaire de primes non payées. Le 24 juin dernier, deux jours avant le match contre le Portugal, certains joueurs ont refusé de s’entraîner, réclamant l’argent que leur devait la fédération de football du Ghana. Puis, selon RFI, ils s’en sont violemment pris à leur entraîneur, Kwessi Appiah avant d’agresser le délégué du ministre des Sports, Sulley Muntari. Après ces événements, le sélectionneur du Ghana, Kwesi Appiah, a indiqué samedi 5 juillet, qu’il s’appuierait désormais sur des joueurs « dévoués et disciplinés ». A l’avenir, ils devront signer « un contrat de bonne conduite et se conformer aux règles établies » a-t-il ajouté.