Aglaé Bory a rencontré des migrants, régularisés ou demandeurs d'asile. "Ils sont en attente", raconte-t-elle : "L'attente est douloureuse et ne permet pas la reconstruction". Avec "Odyssées", la photographe a voulu leur offrir "un espace intérieur" et aussi dénoncer la politique de fermeture de l'Europe. Ses photos, commandées par la ville du Havre, lieu de passage de milliers de déplacés, seront exposées à partir du 16 octobre à la Gare de Lyon, à Paris.