Contesté dans la rue, balloté entre les parlementaires et le gouvernement français, le controversé article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale, le texte devrait être réecrit d'ici quinze jours. Pour l'exécutif, l'article pourrait intégrer un autre projet de loi, celui contre les séparatistes et l'islamisme radical. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme à Genève, l'article 24 n'est pas le seul article problématique de la proposition de loi. Il demande à ce que l'ensemble en soit révisé.