"Je me sens fière, la tête haute, j'aime ma dignité, de dire au groupe Accor stop à l'exploitation". Ces femmes de ménage et ces gouvernantes travaillaient à un rythme infernal. Après un bras de fer avec leur employeur, elles conservent leur travail et obtiennent la baisse des cadences, une pointeuse pour les heures supplémentaires effectuées ainsi qu'une prime repas. En tout, cela fait 250 euros à 500 euros de plus par mois pour chacune. Pour le syndicaliste Claude Lévy, dans la sous-traitance hotelière,"il y a clairement une surexploitation des femmes d'origine subsaharienne, souvent avec des difficultés sociales importantes".