Emmanuel Macron s'est exprimé pendant une heure et demie devant les députés et les sénateurs réunis à Versailles. Le président français a évoqué les grand chantiers des 12 prochains mois. Il confirme que le plan pauvreté sera présenté en septembre et mis en œuvre en 2019.
Un président progressiste, voilà certainement l'image qu'Emmanuel Macron a voulu donner pour ce deuxième rendez-vous devant le Congrès. Il n'ignore pas, bien sûr, sa baisse dans les sondages et ce sobriquet vexant de président des riches qui lui est attribué.
Donc, c'est aux Français, même modestes, qu'il s'adresse. Annoncant "l'Etat-Providence du XXIème siècle" ou "la voie francaise du progrès".
Il a défendu ainsi ses réformes économiques qui n'ont d'autre but que de reconstruire un pays fort et de libérer les entreprises. Mais dès l'automne, l'attention se portera sur les inégalités, le travail précaire, les retraités et les personnes handicapées ou la lutte contre la discrimination des femmes.
Evoquant l'islam politique, pour lui, la République n'a aucune raison d'être "en difficulté avec l'Islam".
Logiquement, la politique étrangère a eu une place limitée mais sur l'Europe, le président de la République se montre à la fois réformateur et convaincu.
Certains parlementaires avaient décidé de boycotter une cérémonie jugée trop monarchique. Mais Emmanuel Macron l'a promis, il prendra des dispositions législatives pour rester et débattre l'année prochaine avec les réprésentants du peuple.