Fil d'Ariane
Des milliers d'opposants au pass vaccinal venus en convois de toute la France ont rejoint Paris samedi dans le but de manifester malgré l'interdiction par la préfecture de police, déterminée à empêcher tout blocage.
Après avoir campé aux portes de Paris vendredi soir, une partie des participants - 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants en tout selon la police - a rejoint samedi matin le périphérique parisien, où 283 personnes avaient été verbalisées.
La présence de véhicules blindés de la gendarmerie au pied de l'Arc de triomphe est l'image saisissante de ce milieu de journée. C'est la première fois que de tels véhicules sont déployés dans la capitale depuis fin 2018 et les manifestations des "gilets jaunes".
Vers 14H00, plus d'une centaine de véhicules avaient rejoint l'avenue, des automobilistes, certains dorénavant à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient "liberté". La situation s'est tendue: une pluie de lacrymogène a été tirée, selon un journaliste de l'AFP.
"Convoi de la liberté": un porte-parole d'Unité SGP Police rapporte "des tensions sur la place d'Italie" à Paris pic.twitter.com/GTRgCYbyGc
— BFMTV (@BFMTV) February 12, 2022
Quatre cortèges anti-pass sont prévus samedi dans la capitale. Au départ de l'un d'eux, place d'Italie, quelques centaines de personnes, dont Jean-Paul Lavigne, 65 ans, 40 ans d’usine, venu d’Albi en convoi, se dit là pour manifester contre la hausse des carburants, de l’électricité, de l’alimentation et dénonce le vaccin, "mensonge de notre gouvernement". Les forces de l'ordre ont là aussi tiré des gaz lacrymogènes.