France : premières échauffourées à Paris avec les "convois de la liberté"

Des "convois de la liberté" convergent de toute la France vers Paris ce samedi. Si la préfecture de police de Paris a empêché toute tentative de blocage des axes routiers, certains manifestants se sont rendus à proximité de l'Arc de triomphe. Selon l'AFP, les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes.
Des manifestants se sont rassemblés sur les Champs-Élysées ce samedi à Paris. Les forces de l'ordre ont tiré des lacrymogènes pour disperser les manifestants.
AP Photo/Adrienne Surprenant
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Des milliers d'opposants au pass vaccinal venus en convois de toute la France ont rejoint Paris samedi dans le but de manifester malgré l'interdiction par la préfecture de police, déterminée à empêcher tout blocage.

Après avoir campé aux portes de Paris vendredi soir, une partie des participants - 3.000 véhicules pour 5.000 manifestants en tout selon la police - a rejoint samedi matin le périphérique parisien, où 283 personnes avaient été verbalisées.

Des lacrymogènes tirés sur les Champs-Élysées

La présence de véhicules blindés de la gendarmerie au pied de l'Arc de triomphe est l'image saisissante de ce milieu de journée. C'est la première fois que de tels véhicules sont déployés dans la capitale depuis fin 2018 et les manifestations des "gilets jaunes".

Vers 14H00, plus d'une centaine de véhicules avaient rejoint l'avenue, des automobilistes, certains dorénavant à pied, agitaient des drapeaux ou scandaient "liberté". La situation s'est tendue: une pluie de lacrymogène a été tirée, selon un journaliste de l'AFP.

Quatre cortèges anti-pass sont prévus samedi dans la capitale. Au départ de l'un d'eux, place d'Italie, quelques centaines de personnes, dont Jean-Paul Lavigne, 65 ans, 40 ans d’usine, venu d’Albi en convoi, se dit là pour manifester contre la hausse des carburants, de l’électricité, de l’alimentation et dénonce le vaccin, "mensonge de notre gouvernement". Les forces de l'ordre ont là aussi tiré des gaz lacrymogènes.