L'historien Laurent Joly revient dans "La rafle du Vél d'Hiv" sur le rôle joué par la police française pendant ces deux jours terribles où plus de 13 000 personnes, dont un tiers d'enfants, ont été envoyés dans des camps d'extermination. L'historien, qui a eu accès à des documents inédits, a découvert "la dimension concrète, policière" de cette rafle. "On découvre quelle marge de manoeuvre avaient ces gardiens de la Paix. Il y a eu ceux qui ont dit, "partez, je reviens dans deux heures", ceux qui ont appliqué les ordres, ceux qui ont fait du zèle."