François Fillon reste candidat

François Fillon, le candidat issu de la primaire de la droite et du centre pour l'élection présidentielle française s'adressait aux médias ce lundi 6 février 2017 après plusieurs semaines de scandale au sujet des rémunérations de son épouse et deux de ses enfants.
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François Fillon, lors d'un meeting de campagne pour la primaire de la droite et du centre à Lille, le 9 novembre 2016
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Pénélope Fillon, la femme de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy est soupçonnée d’avoir bénéficié d’emplois fictifs d'assistante parlementaire pour lesquels elle aurait perçu une rémunération de 831 440 euros bruts selon l'hebdomadaire satirique le Canard Enchaîné, qui a sorti l'affaire. Deux des enfants de François Fillon auraient eux aussi été engagés par leur père — pendant 15 mois (pour la somme de 3800 euros brut mensuels) pour Marie, l’aînée, alors âgée de 23 ans — et durant 6 mois pour Charles, encore étudiant en droit, avec une rémunération de 4800 euros bruts mensuels. La diffusion par le magazine Envoyé Spécial, ce jeudi 2 février, d'une interview accordée à un journal anglais — en 2007 — où l'épouse du candidat de droite à la présidentielle explique qu'elle n'était pas l'assistante de son mari, a accentué la pression sur le candidat François Fillon, désormais lâché par une part de ses soutiens au sein même de son parti.

Extraits :

16H54 (Paris) : François Fillon : "Je vais repartir en campagne et rassembler".

16H50 (Paris) François Fillon : "Je ne serai pas candidat à l'élection présidentielle si je suis mis en examen, je suis le seul candidat a avoir pris cet engagement".

16H48 (Paris) François Fillon "Je reconnais qu'il y a des pratiques qui ne sont plus acceptables, je ne suis pas parfait, mais j'ai un projet pour redresser le pays et qui est soutenu par 4 millions de Français."

16H45 (Paris) François Fillon : "On voit bien que l'on est dans quelque chose qui ressemble à une opération montée".

16H43 (Paris) François Fillon : "Lyncher, assassiner politiquement comme vous l'avez fait pendant 10 jours, cela pose un problème démocratique, et beaucoup de Français s'en rendent compte"

16H42 (Paris) François Fillon : "Rien ne pourra me faire changer d'avis, je suis candidat à l'élection présidentielle pour la gagner"

16H38 (Paris) François Fillon : "Personne n'a le droit de juger le contenu du travail d'un assistant parlementaire"

16H33 (Paris) : Au sujet des déclarations de François Fillon sur TF1 ayant affirmé que son épouse travaillait bénévolement en 1988,  François Fillon déclare : "J'ai été destabilisé (…) oui mes réponses ont été imprécises".

16H30 (Paris) François Fillon : "Pourquoi rembourserais-je des sommes qui correspondent au travail de ma femme ? Je vous pose la question."

16H27 (Paris) : François Fillon : "Je ne propose pas aux Français des efforts, mais de redresser le pays".

16H25 (Paris) : François Fillon est déterminé à continuer sa campagne et veut "renforcer sa détermination face aux attaques".

16H20 (Paris) : "Aucune instance n'a la légitimité de remettre en cause la primaire. C'est donc avec une énergie décuplée que j'aborde les semaines qui viennent".

16H15 (Paris) : François Fillon : "Voilà, tout est sur la table (…) le but de cette opération [à mon encontre] est d'effacer le choix des Français. Je voudrais dire aux millions de Français qu'on ne les fera pas taire"

16H08 (Paris) : François Fillon énumère les différents comptes épargne et assurances vie qu'il détient avec son épouse.

16H07 (Paris) : François Fillon : "En travaillant avec ma femme et mes enfants, j'ai suscité une défiance, c'était une erreur et je présente mes excuses aux Français"

16H05 (Paris) : François Fillon : "Pénélope n'a jamais voulu de rôle dans la lumière, et aujourd'hui on retourne cette discrétion contre elle et contre moi"

16H04 (Paris) : François Fillon: "Pendant toutes ces années, mon épouse a toujours travaillé pour moi. Son salaire était parfaitement justifié."

16H01 (Paris) : François Fillon "Oui j'ai employé mon épouse comme collaboratrice, pour un montant de 3677 euros net".

16H00 (Paris) : François Fillon s'adresse "à tous les Français et comprend les interrogations".