Francophonie : le Premier ministre élu du Québec soutiendra-t-il la candidature de Michaëlle Jean ?

François Legault doit se rendre en Arménie, pour le XVIIème Sommet de la Francophonie les 11 et 12 octobre prochains. Il s'agira de la première sortie du Premier ministre élu du Québec, depuis la victoire de son parti aux élections législatives du lundi 1er octobre. Lors de ce sommet, sa prise de position sur la candidature de la Canadienne Michaëlle Jean à sa propre succession est très attendue. Car durant la campagne électorale, François Legault a refusé d’accorder son soutien à Michaëlle Jean.
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Michaelle Jean, la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, lors d'une réunion à l'ONU. New York, 20 septembre 2017
© AP / Julie Jacobson
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L'élection du Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) constitue l'un des enjeux  majeurs du 17ème sommet de la Francophonie à Erevan les 11 et 12 octobre prochains. Ce duel oppose la Secrétaire générale sortante, la Canadienne Michaëlle Jean, à la ministre des Affaires Étrangères rwandaise Louise Mushikiwabo. Une affiche connue mais qui porte un parfum d'inédit.

Car coup de tonnerre : la Québécoise Michaelle Jean ne bénéficierait pas du soutien de l'ensemble de la classe politique de la Belle Province, à commencer par celui du Premier Ministre élu le 1er octobre, François Legault, chef de file de la Coalition Avenir Québec (CAQ, centre droit).

"Durant la campagne électorale, François Legault refusait d’accorder son soutien à Michaëlle Jean. Il conditionnait en effet son appui  à l’étude des problèmes de gouvernance qui entachent le bilan de Mme Jean", indique Catherine François, la correspondante de TV5MONDE à Montréal.
 

Selon nos informations, pour ménager ses relations avec la France et l'Afrique, on peut s'attendre à ce que le Canada se rallie rapidement, si un consensus se dessine, derrière la candidate rwandaise.

Radio-Canada

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Les nombreux appuis de la candidature rwandaise

Le 23 mai dernier, Emmanuel Macron annonce, à la surprise générale, le soutien de la France à la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Puis l'Union Africaine (UA) lui emboîte le pas, lors du sommet de l'Union Africaine en juillet dernier.

> Voir notre page spéciale dédiée au Sommet de la Francophonie

Publiquement, Ottawa soutient la candidature de Michaëlle Jean et d'après une source gouvernementale de Radio-Canada, Michaëlle Jean "ne s'est pas fait offrir de postes diplomatiques par le Canada pour l'inciter à retirer sa candidature".