Francophonie : que faire d'une langue maternelle ?

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Amidou Maïga, linguiste et directeur du programme ELAN Afrique à l'OIF aux côtés du poète rwandais François-Xavier Gasimba sur la plateau du 64'.
Interview par Mohamed Kaci
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La Francophonie a célébré la journée internationale des langues maternelles en remettant, ce lundi 23 février,  le prix Kadima au poète rwandais François-Xavier Gasimba qui écrit dans sa langue natale. ​Pourquoi la Francophonie a-t-elle intérêt à promouvoir les langues maternelles ? Réponse avec nos invités.

Dans son recueil de poésie Ibiruhuko qui signifie "Vacances" en kinyarwanda, le poète rwandais ​François-Xavier Gasimba célèbre la littérature d'avant la colonisation qui, bon gré mal gré, a survécu aux aléas de l'Histoire. L'Organisation internationale de la Francophonie lui a remis le 23 février le prix Kadima qui a pour but de "valoriser et de promouvoir les langues africaines et créoles".

Le kinyarwanda - langue comprise et parlée partout au Rwanda - et utilisée par François-Xavier Gasimba dans son recueil, s'oppose-t-elle nécessairement au français ? La langue vernaculaire à la langue véhiculaire ?

Face à l'anglophonie galopante, la Francophonie a trouvé un cheval de bataille ! Pourquoi a-t-elle intérêt à promouvoir les langues maternelles ? Amidou Maïga, linguiste et directeur du programme ELAN Afrique à l'OIF répond dans 64' aux côtés du poète François-Xavier Gasimba qui considère le français comme la "langue la plus culturelle du monde".