Nouveau jour de mobilisation à hauts risques pour les Palestiniens qui demandent- toujours- le droit au retour des réfugiés chassés ou ayant fui leur terre en 1948, lors de la création de l'Etat d'Israël. Une semaine après la mort de 20 Palestiniens, les soldats israéliens ont à nouveau reçu des consignes de tirs ce vendredi.
Alors que le bilan des violences du 30 mars s'élève désormais à 20 palestiniens tués, des heurts ont déjà éclaté ce vendredi à la mi-journée. Pour cette nouvelle grande journée de mobilisation, le Hamas promet de verser aux familles de manifestants une prime de 500 dollars pour ceux qui seraient blessés lors du rassemblement et une de 3000 pour ceux qui y laisseraient leur vie. Israel, de son côté a prévenu que sa réaction serait la même que la semaine dernière.
La Bande de Gaza est séparée de l'Etat hébreu par une clôture. Mohmed n'a pas quitté les lieux depuis la marche sanglante de vendredi dernier : "Je campe ici depuis huit jours et je n'ai pas peur s'ils tirent des missiles ou des roquettes, je m'en fiche. Aujourd'hui, je vais retrouver mes droits avec une pierre et je vais continuer à lancer des pierres et je n'ai peur de rien."
Des pierres, le symbole de la résistance palestinienne, mais aussi des pneus, par centaines, c'est avec ça que ces manifestants comptent faire face à l'armée israéelienne.