Libérée il y a quelques jours par l’armée ukrainienne, Irpin, banlieue chic à dix kilomètres de Kyiv, a des allures apocalyptiques. Des immeubles détruits, des monuments dégradés, des vestiges encore fumants de l’armée russe et une localité quasiment vidée de sa population. Selon les autorités ukrainiennes, au moins 200 civils y auraient été tués depuis le début de l’invasion fin février.