HackFrancophonie : les données numériques au service du développement

Les pays francophones, comme la France ou le Burkina Faso, ouvrent leurs données ce 19 février. Un open data camp intitulé #HackFrancophonie a été organisé par Etalab et Open Data Burkina Faso à Paris au NUMA pour révéler le potentiel démocratique de ces outils numériques citoyens.  Entretien avec Laure Lucchesi, directrice d'Etalab, et Smokey, rappeur burkinabé militant pour la démocratie au Burkina Faso.
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Ce 19 février 2016, à NUMA, Plus de 8 pays de la Francophonie et 3 continents sont représentés par les équipes gouvernementales et les associations locales travaillant sur les données ouvertes. Elles viennent avec leurs projets concrets de réutilisation de données ouvertes, à des stades différents d'avancement, leur connaissance du terrain et leurs compétences techniques. Les participants mettent au service du développement des pays francophones leurs techniques de traitement  mais aussi de production collaborative de données (ex: crowdsourcing de données géospatiales) et partagent leurs ressources en données et en logiciel libre (ex : data.gouv.fr).

Co-organisatrise de l'événement avec Etalab, l'équipe gouvernementale du Burkina Faso en charge de l'open data cherche par exemple à approfondir ses projets de géolocalisation des écoles, de réutilisation des données électorales et d'adaptation au changement climatique de la filière coton. Des associations, comme le Balai citoyen ou Social Justice, explorent les applications des données ouvertes, par exemple électorales ou extractives, pour une meilleure redevabilité des gouvernements et information des citoyens.