
Fil d'Ariane
- Accueil >
- International >
- Politique française >
- Hervé Berville, député français LREM : "Il n'y a p...
Interrogé par David Delos sur l'échec du candidat LREM en Corse lors des élections territoriales, (seulement 11,26% des voix pour Jean-Charles Orsucci) le parlementaire dédramatise. "Ce scutin s'inscrit dans une tendance assez longue en Corse avec une évolution et une augmentation des voix des nationalistes. Ça commencé en 2015 et là, c'est l'aboutissement pour eux." souligne t-il. "Nous sommes dans une seconde phase, la négociation avec les nationalistes. Il va falloir discuter sur le statut notamment". rajoute t-il.
Les mouvements nationalistes ont régulièrement réclamer l'armistice pour les "prisonniers politiques corses". Un terme réfuté, par M. Berville qui précise qu'"il n'y a pas de prisonniers politique en France, puisque la France est une démocratie qui respecte la diversité des opinions politiques".
Il s'agit dans l'absolu de prisonniers de droit commun, qui dans le cadre français, ne peuvent pas a priori prétendre à cet amnistie. Le porte-parole LREM à l'Assemblée nationale rappelle néanmoins que le président Macron est favorable à un "pacte girondin" en Corse, qui adapterait l'organisation territoriale en fonction des spécificités du territoire. Il rappelle enfin que la Corse dispose déjà d'un statut spécial. Tout comme la Nouvelle-Calédonie.
Le territoire ultramarin où a séjourné le Premier ministre Édouard Philippe pendant quatre jours.
Un déplacement programmé pour la préparation du référendum d'autodétermination prévu en 2018. L'objectif étant d'anticiper l'après-référendum.
"Il va y avoir des déçus quelque soit la réponse" précise t-il. Le gouvernement doit s'assurer de la fluidité des relations entre le territoire ultramarin et l'Hexagone quelque soit le résultat.
Interrogé enfin, sur le projet de loi de la Sécurité sociale, Hervé Berville balaye d'un revers de main l'idée que le gouvernement Philippe n'est favorable qu'aux riches. Le député indique que la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée) sera compensée par la suppression des cotisations chômage et maladie.