Fil d'Ariane
Une désolation de cendres et de ruines calcinées, c'est ce qu'à vu le président des États-Unis en arrivant dans les alentours et les rues de la ville californienne de Paradise. "Triste à voir", a-t-il déclaré au cours de cette visite dans les zones sinistrées par les incendies :
On n'avait pas pris la mesure de la gravité, c'est plus grand qu'à la télé. On ne se rend pas compte avant de venir ici et ce qu'on voit à Pleasure, quel nom pour cet endroit... Nous allons quitter Pleasure (Paradise reprend son entourage)... Paradise.
Le président américain a passé une vingtaine de minutes dans un camp de maisons préfabriquées de Paradise. Ces derniers jours, au plus fort des incendies, il n'aura pas ménagé la Californie de ses critiques notamment sur la gestion des forêts, pourtant en majorité sous contrôle fédéral et non des États. Donald trump a également menacé de
couper les subventions fédérales.
Nous devons gérer, entretenir et nous allons également travailler avec des groupes environnementaux. Je pense que tout le monde a compris et je ne pense pas que nous le vivrons à nouveau, dans cette ampleur. Nous allons devoir travailler rapidement.
Quant à savoir si le lien entre réchauffement climatique et incendies pourrait
faire changer sa position sur le climat, pour lui, seul compte le problème de la gestion des forêts :
Non, non, j'ai une opinion bien arrêtée. Je veux un climat magnifique, nous allons l'avoir et nous aurons des forêts très sûres, car nous ne pouvons pas traverser cela chaque année. Et ça commence au moment où nous parlons.
L'impact de l'incendie de Paradise est visible jusqu'a 200 kilomètres plus au sud : la ville de San Francisco est actuellement en alerte pollution a cause des nuages de fumée qui affectent la qualité de l'air d'une grande partie du centre de la Californie.