Créés sur le modèle des Jeux paralympiques, les "Invictus Games" sont une compétition sportive ouverte aux blessés et invalides de guerre. La première édition s'est déroulée en septembre 2014 à Londres. Et la 4ème édition qui regroupe 500 sportifs issus de 18 pays, s'achève aujourd'hui à Sydney.
Il est l'un des doyens du tournoi : à 50 ans, Jean François Montoya participe pour la première fois aux Invictus Games, lui qui a été gravement blessé au Gabon en 2007. Volley assis, rugby fauteuil ou encore tir à l'arc : un accomplissement personnel après 10 ans de galère médicale.
Stéphane Rouffet lui, est le porte drapeau de l'équipe de France. Blessé en Afghanistan en 2008 à la jambe, les médecins lui ont toujours dit qu'il ne pourrait jamais courir de nouveau. Cette année, à sydney il a participé à l'épreuve du 400 mètres et du 1500 mètres, notamment. Une revanche sur la vie qui inspirera d'autres soldats blessés, espère t'il.
La fraternité est sans doute l'un des maitres mots de ces Invictus Games.
C'est ce que retiendra en tout cas Julie Grandmaison de cette expérience, elle qui va repartir dans son Canada natal, des souvenirs plein la tête, avec de nos nouveaux amis, pour la vie.
Lors de ces Invictus Games des médailles sont attribuées lors de chaque épreuve. Mais pas de classement officiel des nations, car la première victoire de ces athlètes, c'est d'être sur le terrain ou sur les pistes. Et tous carressent le rêve de revivre cette expérience lors des prochains jeux, à la Haye, aux Pays Bas, en 2020.