Après cinq mois de crise politique l’assemblée nationale irakienne a finalement désigné un nouveau premier ministre. Il s’agit de Moustafa al-Kazimi, l’ancien chef du renseignement du pays. Sur les 329 députés du Parlement le plus divisé de l'histoire récente de l'Irak, 255 seulement avaient fait le déplacement. Ce vote met fin au mandat d'Adel Abdel Mahdi, qui, fait inédit depuis l’ère post-Saddam Hussein, avait démissionné. Moustafa al-Kazimi a prêté serment les mains gantées pour cause de coronavirus, le 7 mai.