Quatre mois après la mort de Mahsa Amini, la révolte citoyenne et la répression gouvernementale se poursuivent dans le pays. La justice iranienne a confirmé la condamnation à mort de 18 personnes en lien avec les manifestations. Mais selon l’anthropologue au CNRS et spécialiste de l'Iran, Chowra Makaremi, « on assiste à un changement fondamental dans l’histoire de la République islamique qui, selon les Iraniens, augure de sa fin. »