Capture vidéo de la chaîne de télévision Al-Alam qui montre les corps de 3 victimes d'un attentat à Pisheen en Iran, le 18 octobre 2009.
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Un attentat sanglant vise les Gardiens de la révolution
Dimanche 18 octobre 2009, une quarantaine de personnes dont sept des commandants des Gardiens de la révolution, la milice idéologique du régime, ont trouvé la mort dans un attentat suicide à Pishin. Parmi eux, le général Nour-Ali Shoushtari, adjoint de commandant de l'armée de terre des Gardiens. Téhéran a accusé les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Pakistan d'aider les rebelles sunnites du groupe Joundallah, désigné comme responsable. Washington et Londres ont condamné l'attentat et nié toute participation. L'Iran va demander au Pakistan d'extrader Abdolmalek Righi, le chef du groupe rebelle sunnite selon le général Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la révolution. Abdolmalek Righi a endossé la responsabilité de l'attaque. Les autorités iraniennes accusent Joundallah d'être soutenus par les services de renseignements américains, britanniques et des agents pakistanais dans le but de déstabiliser le pouvoir central. Joundallah avait déjà revendiqué l'attentat à la voiture piégée contre une mosquée chiite de Zahedan, chef lieu de la province de Sistan-Balouchistan, qui avait fait 25 morts en mai.
Une double attaque meurtrière
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Pour le président Ahmadinejad, les membres du groupe sunnite qui serait à l'origine de l'attaque se sont infiltrés en Iran via le Pakistan. Récit d'Amélie Cano19 octobre 2009 - 2'