En récoltant près de 62 % des suffrages, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi est devenu le nouveau président de la République islamique d’Iran. Selon les rares sondages disponibles, la campagne présidentielle a suscité peu d’engouement dans un pays miné par la crise économique. Alors qu’il s’est présenté comme le candidat des classes populaires, celui qui est devenu chef de l’autorité judiciaire du pays, est perçu comme l’incarnation de la répression par l’opposition en exil.