Fil d'Ariane
C'est un rituel quotidien. Chaque jour, ils attendent à la porte qu'une place se libère. Au final, 400 hommes d'Afghanistan, d'Erythrée ou du Soudan trouvent un hébergement sous cette bulle parisienne. Une parenthèse dans leur exil qui les a amenés jusqu'en France. (Voir le reportage ci-dessous).
Ce centre d'accueil ouvert aux portes de la capitale française offre un toit, de la nourriture et des soins mais pour un nombre encore trop restreint de migrants. Ils y sont pris en charge par différentes associations qui les épaulent dans leur installation et pour les démarches administratives.
En 2016, ce sont 65 millions de personnes qui ont quitté leur pays pour diverses raisons : conflits, persécutions, ... Comment l'expliquer ? Quels pays sont concernés ? Quelles sont les solutions d'accueil ? Voici les explications de Claire Rodier. Elle est juriste au Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) et auteur du livre Migrants et réfugiés, réponse aux indécis, aux inquiets et aux réticents (Editions La Découverte).
En dehors de l'infrastructure "bulle" à Paris, d'autres associations en France favorisent l'intégration des réfugiés. C'est le cas de Singa. Alice Barbe, co-directrice de cette association, en explique l'idée sur TV5MONDE. Ce mouvement citoyen, né en 2012, met en relation des réfugiés avec des personnes qui souhaitent les accueillir grâce à une plateforme internet.
Cette association qui existe en France, en Allemagne, en Belgique et en Suisse notamment, permet ainsi de mettre en lien des personnes qui s'enrichissent mutuellement de leurs expériences et de leurs centres d'intérêts. C'est une manière pour les réfugiés de nouer des liens sociaux avec les personnes de leur pays d'accueil. Éviter ainsi la solitude et l'exclusion.