Le 1er juillet 2010, c'est à la Belgique, sans véritable gouvernement et minée par une crise linguistique, de prendre pour six mois la présidence tournante de l'Union Européenne. Le Premier ministre belge a annoncé des ambitions "modestes" pour cette présidence, mais c'est sans compter la mauvaise santé de l'Europe, engluée dans la pire économique depuis 50 ans, avec des déficits énormes, une population vieillissante et la concurrence des puissances émergentes.